En ces temps de vacances, où les occasions de se divertir et de se rassembler sont rares, l’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME) a su créer un véritable moment de communion à travers le sport. Organisé pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir la paix, cet événement a été une fête collective qui a permis à toute la communauté de se retrouver dans un esprit de convivialité et de joie.
Les 30 août et 1er septembre 2024, sur le terrain du CEG Tsévié Ville 5, les jeunes des communes Zio 1 et Zio 2 ont répondu massivement à l’appel pour participer aux Olympiades organisées dans le cadre du projet « Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique ». Les compétitions de football, de course de vitesse (200 mètres) et de saut en hauteur ont offert un spectacle palpitant, où l’esprit d’équipe et l’enthousiasme des participants ont brillé sous les acclamations du public.
Au-delà des simples performances sportives, cet événement a été une opportunité unique de renforcer les liens entre les membres de la communauté. Parents, amis, et voisins se sont rassemblés pour encourager les athlètes et profiter de cette ambiance festive qui a rythmé ces journées. Dans une atmosphère joyeuse et colorée, l’événement a été une véritable célébration des valeurs de paix, de solidarité, et de vivre ensemble.
Le 1er septembre 2024, lors de la finale, l’excitation était à son comble. Des victoires marquées par des éclats de rire et des moments de partage inoubliables ont clôturé les compétitions. La remise des prix, faite en présence des autorités locales, des représentants des partenaires comme Colibris et O’Fitness, ainsi que de la chefferie traditionnelle, a permis de récompenser les efforts des jeunes avec des maillots, ballons, baskets, médailles, trophées et autres distinctions.
Les autorités et associations partenaires ont salué l’engagement d’ISCOME et de l’Ambassade de France, qui, à travers ce projet, contribuent à la promotion de l’inclusion sociale. Tous ont souligné l’importance de telles initiatives qui, par le sport, tissent des liens entre les habitants et renforcent la paix au sein de la communauté.
Cet événement a prouvé qu’au-delà de la compétition, c’est l’esprit de fraternité et de fête qui triomphe, unissant toute la population autour des mêmes valeurs. Rendez-vous dans quelques jours seulement pour des soirées culturelles pour finir en beauté les vacances !
Depuis près de deux mois, une grande partie du territoire togolais, généralement arrosée à cette période de l’année, souffre d’un manque criant de pluie. Les discussions et les messages sur les réseaux sociaux illustrent l’ampleur de la situation : l’absence de pluie et l’eau du ciel se font cruellement sentir. Les rivières ne sont pas encore complètement asséchées, mais les champs et les terres sont dans un état déplorable. Les cultures de maïs, d’ignames et de haricots sont gravement menacées par cette longue sécheresse.
Cette situation est à la fois préoccupante et inquiétante. Pourquoi cette sécheresse prolongée à une époque où les pluies sont habituellement abondantes ? La réponse est sous nos yeux, mais nous faisons semblant de l’ignorer. Nous détruisons notre environnement en coupant des arbres et en déforestant pour satisfaire nos besoins quotidiens, sans compenser par un reboisement suffisant. Bien qu’il existe une campagne nationale de reboisement (le 1er juin) pour sensibiliser la population, cela ne suffit pas à pallier le mal et le déficit climatique et environnemental que nous créons.
Cette année, ISCOME a lancé un programme de reboisement sur son site de Bolou, couvrant environ 3 hectares. Il n’y a pas d’autre solution que le reboisement massif ; c’est la seule alternative qui nous reste.
Il est urgent que chacun d’entre nous prenne part à cette mission. Planter des arbres partout où il y a de l’espace libre est crucial. Planter une variété d’espèces d’arbres peut être bénéfique pour nos communautés, notamment les zones rurales où la pauvreté est répandue. Par exemple, un arbre fruitier contribuera non seulement à la réduction du carbone, mais ses fruits fourniront également de la nourriture et potentiellement un revenu pour son propriétaire.
ISCOME, dans son engagement à jouer un rôle de guide et de leader au sein de sa communauté, débute à peine cette aventure à Bolou Attivimé. Grâce au soutien de bonnes volontés qui souhaitent pérenniser l’ investissement de leur parent dans la terre e cette mission prend forme. Que ce soit en France, au Japon ou au Togo, la terre est la même, à condition de prendre soin d’elle.
Ci dessous quelques images du site d’ISCOME situé dans le canton de Bolou Attivimé. A terme ce site servira d’un centre d’expérimentation et d’une ferme école pour tous les amoureux de agroforesterie, de l’agroécologie dans notre pays.
Rejoignez nous pour faire partie de cette aventure
L’association ISCOME Togo, avec le soutien de l’ambassade d’Allemagne au Togo, a lancé le mercredi 24 juillet passé un ambitieux projet à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2 dans la préfecture de Wawa (BADOU). Intitulé « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo », ce projet vise à créer un environnement sûr et inclusif pour les femmes et les enfants de ces deux communes.
Le projet met en avant plusieurs actions clés pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants vulnérables. Il prévoit notamment la mise en place de dispositifs familiaux et communautaires pour assurer le respect de ces droits. Les bénéficiaires principaux sont les femmes et les enfants en situation difficile, les enfants handicapés, les femmes victimes de violences basées sur le genre, les jeunes mères et les femmes handicapées.
Un aspect central du projet est la promotion de l’égalité des genres. Des initiatives seront menées pour renforcer l’autonomisation des femmes, encourager l’éducation des filles, combattre les violences sexistes, et assurer une participation équitable des femmes dans tous les aspects de la vie communautaire.
Ce projet est d’une importance cruciale en raison des nombreuses violations des droits que subissent les femmes et les enfants dans les zones rurales. Les femmes sont souvent victimes de discriminations, de violences domestiques, et d’un accès limité à l’éducation et aux opportunités économiques. Les enfants ruraux quant à eux, font face à des conditions de travail dangereuses, à la malnutrition et à un accès restreint aux soins de santé et à l’éducation.
Pour remédier à ces défis, ISCOME Togo s’engage à lutter contre l’exclusion, la discrimination et les violences, afin de permettre aux femmes et aux enfants en milieu rural de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. Le projet inclut des sessions de formation et de sensibilisation sur les droits humains, la création de conseils consultatifs communaux des enfants (CCCE), et le soutien à des activités génératrices de revenus (AGR) pour les femmes. De plus, des livrets de poche sur les droits des enfants et des femmes seront distribués pour sensibiliser et informer.
ISCOME TOGO exprime sa gratitude envers les autorités communales de ces deux localités pour leur collaboration depuis le diagnostic et l’élaboration de ce projet. Un note de remerciement également envers l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au TOGO pour son soutien technique et financier dans ce projet.
La collaboration de tous est indispensable pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes et des enfants, et pour leur permettre de contribuer activement au développement de leur communauté.
Les activités sportives et socioculturelles occupent une place essentielle dans la promotion de la paix, de l’inclusion et de la cohésion sociale au sein des communautés. Elles offrent un cadre privilégié pour les rencontres et les échanges entre individus d’horizons divers, facilitant ainsi le dialogue, le respect mutuel et la compréhension interculturelle pour un développement durable et harmonieux. En favorisant les rencontres et les échanges entre des individus de milieux divers, elles tissent les fils du dialogue, du respect mutuel et de la compréhension interculturelle.
C’est dans cette optique que l’association ISCOME, avec le soutien de l’Ambassade de France au Togo, a lancé le projet « Alliance Sportive Communautaire pour le renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes Zio 1 et Zio 2 au Togo ». Ce projet vise à promouvoir l’inclusion sociale, la cohésion communautaire et la paix à travers des activités sportives et des initiatives participatives, renforçant les liens sociaux et encourageant la coexistence pacifique entre les différentes communautés locales.
Les activités sportives et socioculturelles organisées dans le cadre de ce projet, telles que l’écojogging, le zumba fitness, les olympiades, les soirées socioculturelles, le handisport, les footings populaires, les ateliers de développement des compétences et les partages, offrent des opportunités d’interaction positive et de collaboration entre les participants. Elles permettent de développer des compétences de coopération, d’entraide et de solidarité, renforçant ainsi les liens sociaux au sein des communautés.
Le projet, qui se déroule de mai 2024 à mars 2025, prévoit l’organisation de 15 activités sportives et événements communautaires visant à favoriser les interactions positives, la collaboration et le respect mutuel entre les différentes communautés locales pour renforcer la cohésion et l’inclusion sociale. Le lancement du projet en mai à la mairie de Zio 2 à Kovié a été marqué par une rencontre le 21 mai, suivie d’une autre rencontre le 28 mai à la mairie de Zio 1 à Tsévié, au cours desquelles les participants se sont engagés à travailler pour l’atteinte des objectifs du projet.
Les représentants locaux ont salué cette initiative, la considérant comme un moyen de favoriser le développement harmonieux de la commune en créant des interactions positives entre les différents groupes et communautés. Le projet bénéficie également du soutien actif des partenaires tels que l’association O’FITNESS, l’Association les Colibris du Togo et des Communes de Zio 1 et Zio 2. À l’issue des rencontres, des comités locaux de gestion ont été mis en place pour appuyer la coordination dans la mise en œuvre des activités.
En conclusion, le projet « Alliance Sportive Communautaire » se présente comme une initiative cruciale pour favoriser la paix, la cohésion sociale et le dialogue intercommunautaire au sein de la préfecture du Zio. En valorisant la participation communautaire et en renforçant les liens sociaux, il contribue à construire un avenir plus harmonieux et pacifique pour tous les habitants des deux communes et de la préfecture de Zio.
De nos jours, nous observons tous une utilisation excessive des intrants chimiques agricoles dans nos champs et nos jardins, une pratique qui soulève de sérieuses préoccupations quant à ses conséquences sur la santé de nos populations. Cette tendance est particulièrement alarmante dans le domaine maraîcher, où l’utilisation incontrôlée d’herbicides, d’insecticides et de fongicides menace non seulement la santé des utilisateurs, mais également celle des consommateurs finaux. Les fabricants de ces produits fournissent des instructions d’utilisation que nos paysans, souvent illettrés, peinent à respecter.
Face à cette situation préoccupante, l’Association ISCOME, intervenant également dans le domaine de la santé, s’est donnée pour mission de sensibiliser les paysans aux conséquences de l’usage des produits chimiques dans les champs, ainsi qu’aux alternatives biologiques en matière d’intrants agricoles. Nous militons en interne pour une nouvelle approche du travail agricole, privilégiant les méthodes biologiques et respectueuses de l’environnement. Dans cette optique, nous avons mis en place un site pilote d’expérimentation d’une agriculture essentiellement biologique à Bolou Ativimé, où nous nous employons à démontrer qu’il est possible de concilier rendement agricole et préservation de la qualité des produits, sans recourir systématiquement aux engrais chimiques.
En 2023, grâce au soutien du FNAPP, nous avons formé des agriculteurs à l’utilisation d’engrais biologiques comme le bokashi, obtenu à partir de la décomposition des matières organiques, et avons également encouragé l’expérimentation d’autres techniques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la permaculture.
Pour étendre cette initiative et susciter un vaste mouvement en faveur de l’agroécologie, nous avons décidé de travailler en collaboration avec les maraîchers des localités de Djagblé et Badja Halè, dans la préfecture de Zio, au sud du Togo. En nous appuyant sur les groupements de femmes maraîchères, nous cherchons à identifier leurs besoins, à comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien et à proposer des solutions adaptées, en mettant l’accent sur les pratiques agroécologiques.
En effet, nos observations sur le terrain ont révélé des rendements agricoles insuffisants malgré l’utilisation de produits chimiques à Djagblé, tandis qu’à Badja Halè, les femmes maraîchères font face à des défis majeurs en matière d’irrigation en raison du manque d’infrastructures adéquates.
Il est clair que des efforts significatifs doivent être déployés pour promouvoir l’agroécologie et soutenir les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agricoles durables. En collaborant avec tous les acteurs concernés, nous sommes convaincus que nous pouvons marquer notre époque de manière positive et contribuer au bien-être de nos populations, tout en préservant notre santé et notre environnement.
Enorme soulagement pour les habitants de Bolou-Attivimé, village situé à environ 8 km à l’ouest de la ville de Tsévié (préfecture de Zio). Longtemps confrontés à un problème crucial d’accès à l’eau potable, ils disposent désormais d’une source d’eau de qualité dans leur milieu. Ceci grâce à l’ONG luxembourgeoise Iwerliewen et à son partenaire togolais ISCOME (Initiative Santé communautaire pour un monde épanoui) qui ont doté le village d’un forage d’eau photovoltaïque. L’ouvrage a été officiellement inauguré le mardi 30 janvier 2024.
La construction de cet ouvrage se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Clean Water for Togo - Round1 », financé par le ministère des affaires étrangères et européennes du LUXEMBOURG et exécuté par l’ONG Iwerliewen en partenariat avec l’Association ISCOME. En effet, à l’instar de plusieurs localités de la préfecture de Zio et plus particulièrement celles du canton de Bolou, le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas encore d’un système d’accès à l’eau potable en dépit des efforts du gouvernement pour l’accès de tous à cette importante denrée. Pour avoir de l’eau, les villageois n’ont d’autres choix que de recourir à une retenue alimentée souvent par des eaux de ruissellement et les eaux d’un affluent du fleuve Zio.
Seulement voilà, en plus d’être située à environ deux kilomètres du village, obligeant les femmes et les enfants à consacrer de longues heures à la corvée d’eau, cette retenue ne fournit malheureusement pas une eau propre à la consommation.
« La retenue sert à toute sorte d’usage et son eau est vraiment souillée au plus haut point. Et au-delà du fait que cette eau est impropre à la consommation, la population de Bolou-Attivimé est contrainte de mettre les pieds et les bassines dans la retenue pour s’en procurer. Du coup, toute sorte de microbes et de bactérie se retrouvent dans cette eau dont se servent les villageois pour la boisson, la cuisine et d’autre tâches », déplore Stan KETOR, Secrétaire général d’ISCOME.
La situation n’est pas sans conséquence pour les habitants du village qui, en raison de la consommation de cette eau insalubre, sont exposés à des maladies d’origine hydrique comme le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A, l’amibiase ainsi que d’autres maladies qui causent de nombreux décès, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.
A cela, s’ajoutent des conflits qui naissent souvent entre les populations et les éleveurs de bétail qui prennent également d’assaut cette seule retenue d’eau qui sert d’abreuvoir pour leurs animaux. Le partage de cette maigre ressource est devenu difficile et conduit parfois à des actes de violences graves.
Un forage d’eau photovoltaïque moderne qui vient soulager Bolou-Attivimé
Les enquêtes menées par l’association ISCOME sur le terrain ont révélé que le village de Bolou-Attivimé ne dispose pas de suffisamment de moyens financiers pour acquérir un ouvrage d’eau potable en raison de la pauvreté qui est grandissante dans la localité, alors qu’il était important que des actions soient menées pour aider la population à avoir accès à cette denrée. C’est ainsi qu’ISCOME a sollicité l’appui de son partenaire, l’ONG Iwerliewen qui a accepté de l’appuyer pour la mise en place d’une source d’eau potable dans le cadre du projet « Clean Water for Togo - Round1 ». Ainsi fut construit le forage d’eau photovoltaïque inauguré le mardi 30 janvier 2024. D’une profondeur de 75 mètres, le forage a un débit de 7000 litres/heure. Il est surmonté d’un château de 9 mètres de hauteur supportant un polytank de 5000 litres et est doté de 4 panneaux solaires de 250 watts chacun, soit 1000 watts qui actionnent une pompe immergée hybride.
« Cette pompe peut fonctionner aussi bien avec le courant électrique qu’avec l’énergie solaire. Mais pour le moment, sa commande est placée sur le système solaire vu qu’il n’y a pas encore d’électricité dans le milieu. Quant le village aura de l’électricité ou de groupe électrogène, il suffira de balancer la commande sur le système courant électrique pour le faire travailler », explique Kpatcha ADOLI, ingénieur hydrogéologue et Directeur de Multi Ingénieurs Conseils (MI Conseils), l’entreprise à qui a été confié la construction du forage.
L’ouvrage a été inauguré en présence des autorités locales, des responsables de CVD et CDQ des responsables des deux organisations donatrices et des villageois, tout en joie devant un forage qui leur permettra désormais de consommer une eau dont la qualité physico-chimique et organoleptique, ainsi que la qualité microbiologique ont été jugées acceptable et satisfaisante par la Direction de l’hygiène et de l’assainissement de base. Occasion pour les bénéficiaires, à travers leur porte-parole, de remercier l’association ISCOME et l’ONG Iwerliewen pour ce geste qui vient soulager l’ensemble des habitants de Bolou-Attivimé.
Pour Togbui ATENOU Edem Komlan VINYO V, chef de la localité, ce forage constitue un besoin prioritaire et pressant pour sa localité.
« Nous souffrons vraiment de problèmes d’eau potable. Il est vrai que le gouvernement fait de son mieux, mais le chantier est vaste. Nous ne pouvons que dire merci aux organisations qui nous ont offert cet ouvrage qui vient nous alléger une très grande tâche », se réjouit-il.
Pour leur part, les deux organisations donatrices ont invité les habitants de Bolou-Attivimé à prendre grand soin de l’ouvrage pour qu’il puisse leur servir le plus longtemps possible.
Un forage d’eau revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons, principalement liées à l’accès à l’eau potable, à l’amélioration des conditions de vie et au développement durable… Accès à l’eau potable : L’un des besoins essentiels de la vie est l’accès à une source d’eau potable. Les forages fournissent une source d’eau propre et sûre, réduisant ainsi les risques de maladies hydriques liées à la consommation d’eau contaminée. Santé publique : L’eau potable provenant d’un forage contribue à améliorer la santé publique en réduisant les maladies liées à l’eau telles que la diarrhée, le choléra et d’autres infections hydriques qui ont un impact dévastateur sur les populations locales, en particulier les enfants. Réduction de la charge de travail : Les femmes et les enfants, qui sont souvent responsables de la collecte d’eau dans peuvent économiser un temps précieux grâce à un forage situé à proximité. Cela peut libérer du temps pour d’autres activités, y compris l’éducation. Sécurité alimentaire : L’eau provenant d’un forage est essentielle à l’agriculture et à l’élevage. Les villageois peuvent utiliser cette ressource pour irriguer les cultures, assurant ainsi une sécurité alimentaire accrue et des revenus plus stables. Développement économique : L’eau issue d’un forage peut également favoriser le développement économique local en soutenant des activités telles que l’agriculture, l’élevage, la pêche, et en encourageant la création de petites entreprises liées à l’eau. Éducation : L’accès à l’eau potable peut améliorer les conditions dans les écoles en fournissant de l’eau pour les élèves et les enseignants, ce qui contribue à créer un environnement éducatif plus sain et propice à l’apprentissage. Réduction de la migration : L’accès à une source d’eau fiable peut contribuer à stabiliser les communautés, réduisant ainsi la nécessité pour les habitants de migrer à la recherche de ressources vitales. Adaptation aux changements climatiques : Face aux défis posés par les changements climatiques, les forages peuvent contribuer à la résilience des communautés en fournissant un accès durable à l’eau, même pendant les périodes de sécheresse. En résumé, un forage dans un village africain n’est pas seulement une source d’eau, mais il peut également être un catalyseur pour améliorer la santé, l’éducation, le développement économique et la qualité de vie globale des habitants. C’est un élément clé pour promouvoir la durabilité et renforcer la résilience des communautés. Les membres d’ISCOME sont heureux de vous annoncer que les travaux de construction du forage de Bolou avancent sereinement.
Dans de nombreux pays à travers le monde à l’instar du Togo, de nombreux enfants vulnérables sont confrontés à des obstacles majeurs pour accéder à l’éducation. Les contraintes économiques et sociales auxquelles ils font face les empêchent souvent de bénéficier d’une éducation de qualité. Cependant, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact significatif sur leur parcours éducatif, en leur offrant une chance de réussir malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés. C’est ce à quoi s’attelle ISCOME depuis 2020. En marge de la rentrée académique 2023-2024, l’action sociale de l’Association a touché près d’une centaine d’élèves dans des localités rurales des régions maritime (Mission Tové,Kovié) et des plateaux (Gobé-Vakpo).
Les enfants vulnérables, tels que les enfants issus de familles à faible revenu ou des zones rurales éloignées, sont souvent privés des ressources matérielles nécessaires pour aller à l’école. Les kits scolaires, qui comprennent des fournitures essentielles telles que des cahiers, des stylos, des crayons et des trousses, leur permettent de participer pleinement aux activités scolaires et de développer leurs compétences.
La distribution de kits scolaires offre aux enfants vulnérables une opportunité précieuse de briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion sociale. En leur fournissant les outils nécessaires pour apprendre, ils sont en mesure de suivre les cours, de réaliser leurs devoirs et de participer activement à la vie scolaire. Cela contribue à améliorer leurs résultats académiques et à renforcer leur estime de soi.
En outre, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables favorise l’égalité des chances en leur offrant les mêmes opportunités que leurs pairs plus favorisés. Les kits scolaires identiques pour tous les élèves, indépendamment de leur situation économique, éliminent la stigmatisation et les discriminations. Chaque enfant a ainsi la possibilité de s’épanouir et de développer son potentiel, indépendamment de son contexte social.
L’impact de la distribution de kits scolaires va au-delà de l’éducation elle-même. En recevant ces kits, les enfants vulnérables ressentent un sentiment de soutien et d’appartenance à la communauté. Cela renforce leur motivation à aller à l’école, à s’investir dans leurs études et à persévérer malgré les difficultés. Ils se sentent valorisés et encouragés à poursuivre leurs rêves et leurs aspirations.
De plus, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact positif sur leurs familles et leurs communautés. Les parents sont souvent confrontés à des difficultés financières et ne peuvent pas se permettre d’acheter les fournitures scolaires nécessaires à leurs enfants. En recevant ces kits, les parents ressentent un soulagement et sont encouragés à soutenir l’éducation de leurs enfants. Ils comprennent l’importance de l’éducation et s’impliquent davantage dans leur parcours scolaire.
Cependant, il est essentiel de souligner que la distribution de kits scolaires ne résout pas tous les problèmes liés à l’éducation des enfants vulnérables. C’est une mesure temporaire qui doit être accompagnée de politiques éducatives plus larges, telles que la construction d’écoles, la formation des enseignants et l’amélioration des programmes scolaires. Il est également crucial de promouvoir l’inclusion sociale et de lutter contre les inégalités structurelles qui entravent l’accès à l’éducation.
En conclusion, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact profond sur leur parcours éducatif. En leur offrant les ressources matérielles nécessaires, elle leur permet de bénéficier d’une éducation de qualité et de briser le cycle de la pauvreté. Cependant, il est important de reconnaître que cela ne peut être considéré comme une solution à long terme. Des mesures plus larges et un engagement continu sont nécessaires pour garantir une éducation équitable pour tous les enfants, indépendamment de leur situation sociale.
La rareté de l’eau est une réalité alarmante qui sévit dans de nombreuses localités à travers notre pays. Le village de GOBE-VAKPO situé dans la région des plateaux, ainsi que le village de BOLOU ATIVIME dans la région des maritimes au Togo ne font malheureusement pas exception à cette situation critique. Les habitants de ces villages sont confrontés à des difficultés quotidiennes pour s’approvisionner en eau potable, ce qui engendre des conséquences désastreuses pour leur santé et leur bien-être.
Les populations de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME sont contraintes de boire de l’eau souillée provenant des rivières environnantes. Cette eau contaminée par des agents pathogènes et des polluants chimiques constitue une menace sérieuse pour la santé des habitants, les exposant à des maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra, dysenterie… De plus, cette eau non seulement est utilisée pour l’hygiène personnelle, mais aussi pour les besoins domestiques aggravant encore la situation sanitaire précaire de ces communautés.
Face à cette situation, l’association ISCOME, avec le soutien financier et technique de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, a mis en place un projet ambitieux visant à résoudre le problème de l’accès à l’eau potable dans ces deux villages. Ce projet comprend la construction de deux forages d’eau qui permettront d’approvisionner en eau propre et potable les habitants de GOBE-VAKPO et Bolou Ativimé.
La réalisation de ces forages d’eau marque un tournant majeur pour les communautés de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME, car elle leur offre une lueur d’espoir dans leur lutte quotidienne pour survivre dans des conditions difficiles. En plus de fournir de l’eau potable, ces forages contribueront à améliorer les conditions de vie des habitants, l’hygiène et la santé, en réduisant le risque de maladies d’origine hydrique et en leur offrant un accès plus pratique à cette ressource essentielle.
Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts de l’Etat d’atteindre l’ODD6, celui de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.
Ce projet met également en évidence l’importance de la solidarité internationale et de la collaboration entre les organisations non gouvernementales, les gouvernements étrangers et les communautés locales pour résoudre les problèmes urgents liés à l’eau dans les régions les plus vulnérables. Il souligne également la nécessité d’une approche durable, participative en s’assurant que les ressources en eau sont gérées de manière responsable et que les communautés sont impliquées dans la gestion à long terme de ces installations.
En fin, le projet de forages d’eau entrepris par l’association ISCOME avec le soutien de l’ONG luxembourgeoise IWERLIEVEN et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg représente une lueur d’espoir pour les habitants de GOBE-VAKPO et BOLOU ATIVIME. Il démontre qu’il est possible de surmonter la rareté de l’eau et de fournir un accès durable à cette ressource vitale, améliorant ainsi la qualité de vie et l’avenir de ces communautés autrefois privées d’eau potable.
Engagée depuis sa création pour l’amélioration des conditions de vie sanitaire et socio-économiques des communautés à la base, Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui (ISCOME) est convaincue qu’il y a un lien entre ce que nous mangeons et notre santé. Elle travaille donc à amener les producteurs de riz de la préfecture de Zio à opter pour l’agriculture biologique. C’est dans ce cadre qu’elle initie, depuis le 3 juillet 2023, un atelier de formation sur la production de biofertilisants et bioprotecteurs et sur l’entrepreneuriat agricole à l’intention de 70 riziculteurs de Kovié et de Mission Tové, localités situées dans la commune Zio 2.
Cofinancée par le Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement Professionnel (FNAFPP) et ISCOME-Togo, cette formation, à en croire ses organisateurs, se justifie par la nécessité d’accompagner les producteurs de riz des deux localités ciblées.
En effet, les producteurs agricoles de la commune de Zio 1 en général subissent de plein fouet les effets du changement climatique. Une situation difficile qui n’épargne pas les producteurs de riz de Kovié et de Mission Tové.
« En plus des impacts du climat qu’ils subissent dans leurs activités, les producteurs de riz des localités ciblées s’adonnent aussi à l’utilisation des intrants chimiques. Ces produits non seulement nuisent aux sols et à l’environnement, mais ont également des effets négatifs sur la santé des consommateurs », déplore Koffi Stan Ketor, président de ISCOME-Togo.
Aux difficultés susmentionnées, s’ajoutent celles liées à l’écoulement des produits, ainsi que la mauvaise gestion des microentreprises de riziculteurs et la méconnaissance des principes coopératifs.
La formation, qui s’étend jusqu’au 11 juillet, est donc destinée à accompagner les producteurs de riz à produire bio sans l’utilisation des intrants chimiques pour la préservation de la santé des consommateurs et des écosystèmes.
De plus, cette formation porte sur les fondamentaux de l’agriculture biologie, la production de l’engrais organique (compost), la fabrication des biofertilisants à base de jus de fruits et la fabrication des biopesticides.
L’intérêt de cette formation est d’épargner les producteurs de riz du coût élevé des intrants agricoles chimiques et de réduire leurs effets néfastes sur la santé humaine. L’utilisation des intrants agricoles bios permet d’accroître la production agricole et de conserver la fertilité du sol.
Par ailleurs, la formation est également l’occasion pour les producteurs de Kovié et Mission Tové d’acquérir des connaissances sur les stratégies de commercialisation du riz. Il s’agit de faire d’eux de véritables entrepreneurs agricoles… (lire la suite iciSOCIETE CIVILE MEDIA)