Synergie d’actions entre trois organisations de la société civile au profit des jeunes : ISCOME, ITPCL et CREUSET TOGO définissent un cadre de partenariat.

Partant du constat que la jeunesse togolaise confrontée à de nombreux défis trois organisations de la société civile togolaise à savoir Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME), Institut Technique et Professionnel Carrefour des Leaders et CREUSET TOGO ont convenu de mutualiser leur énergie afin de relever ces défis. A cet effet un cadre de partenariat portant sur plusieurs points a été défini. Les plus importants sont les suivants :

-Accompagner les jeunes sur les questions liées à la santé notamment à la santé sexuelle et de reproduction, à la santé environnementale et à l’hygiène.

– Offrir des formations aux jeunes dans plusieurs domaines porteurs

– Assurer l’orientation professionnelle adéquate en lien avec les défis de l’heure.

– Mutualiser les compétences de ces trois organisations/échanges de bonnes pratiques à travers des activités concrètes qui auront pour objectif d’accompagner les jeunes afin qu’ils deviennent de véritables leaders

Comme on a coutume de le dire, l’avenir de toute nation repose sur sa jeunesse.  La jeunesse d’un pays est comme une graine pour un paysan. Pour espérer une bonne récolte dans son champ, le paysan travaille à avoir une bonne semence et l’entretient régulièrement.

Pour que le TOGO notre pays s’affirme sur le plan mondial, nous devons prendre soins de nos enfants, de notre jeunesse car comme nous le disions tantôt, c’est à elle que revient la grande responsabilité de faire perpétuer l’œuvre des ainés et de faire marcher le pays sur le chemin du développement.

Alors pour y arriver, il nous faut aujourd’hui une jeunesse de qualité, une jeunesse forte et consciente, éveillée capable d’innovation et de changement pour assumer fièrement son rôle. Une jeunesse de qualité ne s’improvise point et elle ne s’achète pas non plus. Il faudrait tout simplement la former, l’entretenir et la porter haut.  Le constat actuel sur le terrain auprès des jeunes est que les jeunes sont confrontés à plusieurs problèmes.  Ils ont des questions et des doutes.  Malheureusement ils n’ont pas réellement un espace où trouver des solutions à leur questionnement à part l’école et les traditionnels centres de formation.

L’école togolaise que nous connaissons tous n’est pas encore prête à répondre à tous les besoins de notre jeunesse. D’où la nécessité et l’urgence que d’autres acteurs prennent conscience de cette situation pour proposer des solutions qui aideront notre jeunesse à être prête pour assumer ses fonctions au moment venu.

C’est le but que vise la mise ensemble des trois organisations à savoir ISCOME, ITPCL et CREUSET TOGO. Attendre un temps idéal pour aider la jeunesse   serait une erreur stratégique. Il faut commencer chacun déjà dès à présent par travailler quelque part en fonction de ses capacités.

Une jeunesse de qualité, c’est aussi des jeunes en  bonne santé physique et mentale conscient des défis qui attendent notre pays sur la voie du développement. Qu’ils soient apprentis, élèves ou étudiants, les jeunes que nous ciblons bénéficieront des connaissances pratiques qui les guideront à faire de bon choix pour une vie professionnelle réussie.

Lutte contre la désinformation en temps de covid-19 dans la préfecture de Yoto

Au cours des fora organisés dans les préfectures de Yoto, Zio et Golfe au cours du mois de Juillet 2021 dans le cadre du projet Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid   mis en œuvre par ISCOME avec l’appui technique et financier de l’USAID, les participants avaient souligner, à plusieurs reprises,  l’influence négative des réseaux sociaux dans la lutte contre cette pandémie.

Entre autres  recommandations ils avaient  exhorté les  autorités et  des acteurs  la société civile à  mener un véritable combat pas uniquement contre la maladie mais aussi et surtout contre les fakenews   qui infestent les réseaux sociaux et braquent les populations contre les initiatives  prises pour combattre la maladie.

 Allant dans ce sens,  l’association ISCOME avec l’appui de l’USAID a entrepris une série de formation à l’endroit des usagers des réseaux sociaux, des journalistes, des influenceurs  afin de les sensibiliser, leur enseigner quelques techniques  et stratégies pour faire la distinction entre une fausse information et une nouvelle crédible  surtout en rapport à la covid-19.  

 Ainsi du 02 au 3 août 2021, il a été organisé deux ateliers de formation sur les stratégies de lutte contre la désinformations liées à la covid-19 dans la préfecture de Yoto à l’intention des journalistes, des leaders communautaires influenceurs et administrateurs de groupes des réseaux sociaux. Au total 62 participants venus des trois communes que compose la préfecture ont  bénéficié cette formation.  

Dans son message d’ouverture de la session de formation du  jour 1 le Secrétaire Général de la Mairie de la commune de Yoto 1 a salué l’initiative prise par ISCOME et  l’USAID de s’attaquer à la désinformation.

L’élu local s’appuyant sur les interventions des participants au cours du forum tenue dans sa préfecture, les fakeNews annihile  le travail des acteurs engagés dans la riposte contre la maladie dans la localité. Pour ce faire il a invité les bénéficiaires de la formation à devenir des références en matière d’objectivité et de faire tout pour rompre la chaine de propagation non seulement du virus à travers les mesures barrières mais aussi en prenant le temps d’assainir les plateformes d’échanges et de discussions en ligne.

Pour terminer, Il a partagé un témoignage selon lequel, les trois premières activités menées dans la commune ont donné un ancrage positif où certains leaders intensifient déjà les sensibilisations sur les mesures barrières et la nécessité de se faire vacciner.

Parlant de la formation proprement dite elle a porté sur plusieurs  modules et sessions pratiques  qui sont entre autres, l’histoire de la  désinformation à travers le temps, le Fact checking,   les types de désinformation/infox ;   la législation togolaise et la désinformation, la covid-19 et les fausses informations …

Pour mieux faire passer le message, les formateurs  ont beaucoup eu recours à des séances d’exercices pratiques avec des exemples d’actualités pour  présenter  aux participants, la nécessité de procéder à la vérification d’information avant de le partager autour de soi. 

Pour l’un des participants exprimant à la fin de la formation, c’est une heureuse opportunité qui lui a été offerte de savoir qu’il existe des sites parodiques, des entreprises de désinformations qui font tout pour paraitre aux yeux du lecteur comme des gens sérieux.   Il s’engage dorénavant à faire attention à ce qu’il publie et ce qu’il partage en ligne pour ses amis dans les groupes Whatsapp. Et sur la Covid-19, il se rend compte qu’il y a véritablement une vraie campagne de manipulation des populations contre laquelle tout le monde doit travailler si on espère sortir tôt de cette pandémie.

La même activité s’est déroulée dans la préfecture de Zio les 05 et 06 Août 2021.

Ateliers de formation sur les techniques de médiation et de persuasion organisés par ISCOME

Dans la dynamique d’améliorer le vivre ensemble entre les populations et de maintenir la cohésion sociale durant la pandémie de la covid-19, l’association ISCOME avec l’assistance technique et financière de l’USAID  met en œuvre depuis quelques mois une série d’activités dans trois principales préfectures de la région maritime durement frappée par la maladie.  Il s’agit des préfectures de YOTO, du GOLFE et de ZIO.

Au cours des deux semaines qui viennent de s’écouler, ISCOME a ainsi organisé 06 rencontres de de discussion et formation  sur les techniques de médiation et de persuasion au profit de plus de 300 personnes issues des trois préfectures ciblées par le programme. Ils sont tenanciers de bar, conducteurs de taxi, conducteurs de taxi-moto,  leaders communautaires, groupe mixte de surveillance etc.

L’objectif de ces formations est  d’amener les participants à avoir une  idée des mécanismes de gestion des conflits et à être des acteurs qui promeuvent la paix, la cohésion sociale dans leur entourage, dans leur lieu de service.    

Certes la Covid-19 qui sévit actuellement n’est pas un conflit classique qui oppose des armées ou des groupes de personnes. Mais  dans la gestion de cette pandémie, des Etats comme le nôtre ont eu à prendre des mesures exceptionnelles.  L’état d’urgence sanitaire décrété par exemple par le gouvernement avec ses corollaires a bouleversé certaines habitudes.  Des équilibres sociaux ont été rompus. Le vivre ensemble a pris un coup.

Face à ces constats, il faudrait agir,  travailler afin que les impacts sociaux de la maladie soient amoindris.     

A travers ces formations, les participants ont appris de nouvelles connaissances. ils ont en effet été formés et outillés sur les techniques de médiation et de persuasion ; les défis de la cohésion sociale dans un contexte de crise sanitaire ; le rôle des leaders communautaires dans le maintien du vivre ensemble dans le contexte de la covid et les relations entre leaders communautaires et autorités de riposte, pour une meilleure lutte de la pandémie.

La mise en situation à travers des jeux, des questions, passant par des travaux en groupes et restitution jusqu’aux brainstormings, l’usage de la langue locale ont été les canaux choisis par les formateurs pour faire passer le message.

Pour la majorité des participants, c’est la première fois de recevoir une telle formation.  Les échanges et évaluations ont permis de comprendre qu’il y a nécessité de travailler davantage avec les hommes, de partager avec eux les techniques de médiation pour faciliter la vie courante, pour aider à pacifier les relations dans leur milieu de travail.

Dans les semaines à venir, ISCOME toujours avec le soutien technique et financier de l’USAID organisera à l’endroit des journalistes, des influenceurs locaux et administrateurs de plateforme whatassap une série de formations sur les techniques de détection de fausses informations communément appelé fakeNews

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Lutte contre la covid-19 et cohésion sociale : Forum citoyen dans la préfecture du Golfe

La dernière rencontre prévue dans le cadre du programme du maintien de la cohésion sociale en temps de covid s’est tenue dans la préfecture du Golfe plus précisément au Centre Communautaire de Tokoin  le dimanche  25 juillet 2021

Elle a réuni, dans le strict respect des mesures barrières, une soixantaine de  participants  issus des sept communes de la préfecture du Golfe.    

Modérées par MIJIYAWA Rahile, les discussions ont porté autour des  questions suivantes :

🔰 La covid -9 et ses conséquences sur la cohésion sociale

🔰 Groupes mixtes de surveillance et autres composantes sociales, quelle relation pour une meilleure lutte contre la COVID-19 ?

🔰 Vaccination et COVID-19

Sur ces différentes questions, responsables de débit de boissons, les leaders religieux, les leaders communautaires et les conducteurs de Taxi ont exprimé librement    leurs opinions.

Partant de la négligence ces derniers temps des populations en ce qui concerne les mesures barrières, les participants ont également cités les « bavures » des forces de l’ordre sur les citoyens, comme quelques attitudes inquiétantes dans le contexte actuel.

La cohésion sociale a été entachée, la pauvreté dans les ménages ne cesse de croître, les revenus des conducteurs de Taxi, des débits de boissons a connu une baisse fulgurante… quelques conséquences évoquées par les participants au Forum.

Influencés  par la campagne de désinformations sur les réseaux sociaux, plusieurs voient d’un mauvais œil la vaccination, elle n’est pas efficace selon eux et ne voit pas son intérêt du moment où l’on peut toujours contracter la maladie.  

Heureusement avec la présence des personnes ressources aussi bien au sein de la population qu’au sein de l’association ISCOME, des informations justes ont été apportée aux participants pour une lutte efficace contre la Covid-19

Notons qu’au-delà de tout,  la séance a été un vrai cadre d’échange, un canal d’extériorisation des frustrations emmagasinées durant plus d’une année après l’arrivée de la maladie dans notre pays.  

Ainsi le forum a permis aux différentes cibles de cerner mieux la nécessité du Vaccin grâce aux diverses interventions des agents de la Santé l’ISCOME.

Aussi, ce fut l’occasion idéale pour ces cibles d’émettre des propositions pour améliorer le vivre-ensemble entre le GMS et population.

Ce forum a été rendu possible grâce au partenariat technique et financier de l’USAID (United States Agency for International Development, l’Agence des États-Unis pour le développement international)

 BADAYOGDA Dibahôm Josué, consultant Animateur ISCOME

Forum citoyen sur la covid-19 dans la préfecture de Zio

Après  la préfecture de Yoto, c’était le tour des populations de Zio d’accueillir le forum citoyen sur la covid-19 ce mercredi 21 juillet 2021.

L’activité a également réuni dans le respect strict des mesures barrières différentes catégories sociales de la localité (leaders communautaires, leaders religieux, responsables de débits de boissons et les conducteurs de taxi et taxi motos).

A l’occasion, le SG de la préfecture de Zio représentant le préfet a ouvert l’activité suite aux allocutions de circonstance du président d’ISCOME et du consultant de l’USAID Reward. Comme dans le Yoto, partant des réalités de leur milieu, les différents participants ont pu s’exprimer librement sur les différents sous thématiques : (la COVID-19 et ses conséquences sur la cohésion sociale, le groupe mixte de surveillance (GMS) et autres composantes sociales, quelles relations pour une meilleure lutte contre la covid-19 ? La vaccination et la Covid-19).

A contrario du constat fait dans le Yoto, les populations du Zio admettent l’existence de la covid-19 toutefois, elles déplorent ses impacts négatifs au quotidien ; (Accentuation de la précarité des ménages dû à la baisse des revenus, mis en mal de la solidarité et de la cohésion sociale, bavures policières et pose exagérée de barrières sur les routes causant des accidents de circulation, mauvaise stratégie de communication et de sensibilisation sur la vaccination, multiplication des fausses informations…)

Ceci étant, les différents leaders présents n’ont ménagé aucun effort pour faire des propositions dans la dynamique d’endiguer la maladie et de renforcer la cohésion sociale.

Au niveau des autorités, soutenir encore plus les cas sociaux sans oublier l’aide aux élèves et étudiants, augmenter la sensibilisation sur la vaccination à travers surtout des portes à portes au besoin, davantage outiller les membres de la GMS pour une sensibilisation pacifique.

Pour les populations elles même, respecter et faire respecter les mesures barrières, partager et sensibiliser les autres sur le respect des mesures barrières et la vaccination et se faire vacciner

L’activité a pris fin sur une note positive. En effet, nombreux sont les participants qui ont déclaré avoir été vivifiés par les informations recues. Plus encore certains ont fait le choix de se faire vacciner dans les jours à venir.

Eric BANASSIMA

Chargé de projet

Forum citoyen sur la covid-19 dans la préfecture de Yoto

L’association ISCOME a organisé ce samedi 17 juillet 2021 un forum citoyen sur la covid-19 dans la préfecture de Yoto placé sous le thème : « Améliorer le vivre ensemble entre la population et les acteurs engagés dans la riposte contre la covid-19 ».

Cette activité a marqué le début de la réalisation du projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anticovid soutenu par l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID). Elle a réuni dans le respect strict des mesures barrières différentes catégories sociales de la localité entre autres les leaders communautaires, religieux, les tenanciers de bars et les conducteurs de taxi et taxi motos. Au cours dudit forum, dans une approche participative, les sous thématiques suivantes ont été débattus :  la COVID-19 et ses conséquences sur la cohésion sociale, le groupe mixte de surveillance (GMS) et autres composantes sociales, quelles relations pour une meilleure lutte contre la covid-19 ? La vaccination et la Covid-19.

Les différents échanges ont permis de constater que beaucoup sont désinformés par rapport à la maladie qu’ils considèrent toujours comme abstraite. Ils n’ont jamais vu de cas de covid dans leur localité, il n’y a jamais eu de décès lié à la covid. Donc pour certains la maladie dans leur localité serait une machination des autorités. Le manque de communication aidant, les mesures barrières instaurées pour vaincre la maladie sont décriées. Pour d’autres, la maladie existe mais à cause de la stigmatisation, les gens malades préfèrent se cacher. Unanimement ils ont reconnu que cette pandémie est incompatible à la cohésion sociale.

Ils ont ainsi soulevés les impacts générés par la covid-19 aussi bien sur le plan économique (cherté de la vie/ perte des emplois/ mévente) que social (augmentation des violences conjugales, diminution de la solidarité, mis en mal du vivre ensemble) sans passer sous silence les difficultés de collaboration avec les forces de l’ordre (surtout les conducteurs de taxi moto et les taxi brousses) et  la peur de la vaccination dû au manque d’information crédible et d’exemplarité de la part des autorités locales.

Fort de tout ce qui précède des recommandations ont été formulées par les participants à l’endroit des autorités et de la population.

A l’endroit des autorités ; les participants souhaiteraient une meilleure communication, plus proche de la population,  accentuer la sensibilisation autour de covid-19 ainsi que l’importance de l’observation des mesures barrières, accompagner les cas sociaux, accentuer la sensibilisation autour du vaccin et mettre en place un plan de développement, après la covid-19, qui prend en compte les couches vulnérables.

A l’endroit des forces de l’ordre/GMS: les participants préconise davantage une approche basée sur la pédagogie  avant la sanction c’est-à-dire expliquer/rappeler les mesures aux populations avant d’appliquer les sanctions. (Privilégier le dialogue aux rapport de force).

Enfin, A l’endroit des populations ; sensibiliser leurs proches sur le respect des mesures barrières, sensibiliser/ partager la bonne information sur le vaccin et se faire vacciner.

 In fine, l’activité a permis aux différents participants d’avoir une meilleure compréhension de la nécessité de leur implication dans les actions de promotion de la cohésion sociale et la prévention de heurts pour une lutte efficace contre la covid-19 dans la préfecture de Yoto. Aussi, ils ont pu partager entre eux et avec les autorités locales de la préfecture de Yoto les défis identifiés et leurs contributions pour le renforcement de la cohésion sociale et la prévention de frictions. La même activité se déroulera dans les préfectures de Zio et du Golfe.

Eric Lamak BANASSIMA, Chargé de Projets

Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid

Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid

Ce projet vise à renforcer la cohésion sociale entre les populations et les différentes forces mises en place par le  gouvernement  pour lutter contre la maladie.

Tel est le but ultime  de cet ambitieux projet  qui va s’exécuter dans  les préfectures du Golfe, Zio et Yoto au Togo. L’élaboration du projet est partie de plusieurs constats observés sur le terrain depuis l’arrivée de la maladie dans notre pays. En effet, pour faire face à la crise sanitaire, le Gouvernement togolais a dû prendre un certains nombre de mesures comme  l’instauration de l’Etat d’urgence sanitaire (une première dans l’histoire récente de notre pays) le couvre-feu, le bouclage des villes, la mise en place d’une force anti covid, la distanciation sociale, etc….

Autant de décisions qui ont, certes contribué, à freiner l’expansion de la pandémie mais qui ont aussi contribué à fragiliser les équilibres sociaux qui étaient déjà assez précaires.

Ainsi, les problèmes déjà existants tels que le chômage, les inégalités, les tensions intercommunautaires se sont greffés aux nouveaux notamment l’application des mesures édictées pour freiner la maladie à savoir, l’obligation à se laver les mains devant chaque institution, le port obligatoire du masque dans les lieux publics, la restriction des réunions de groupe, la fermeture de certaines activités etc.

Afin d’éviter ce cercle vicieux où la maladie et les conflits se renforcent mutuellement, plusieurs organisations ont pensé à des actions allant dans le sens de combattre directement la maladie mais aussi de maintenir et de renforcer la cohésion sociale et la coexistence pacifique pendant la crise COVID-19.  C’est dans ce cadre qu’a été élaboré le projet de la plateforme …

Plusieurs actions vont être entreprises et mises en œuvre pour atteindre les résultats escomptés.  A côté des actions de sensibilisation à travers des émissions radiophoniques et des séances de formations à l’endroit des différentes couches sociales sur les thèmes comme les fakes news, la médiation sociale, le projet prévoit accroire la résilience des populations dans la lutte contre la maladie à travers la distribution des matériels comme les dispositifs de lavage des mains, des gels hydroalcoolique, des bavettes etc.

Au terme de ce projet qui s’étend sur plusieurs mois, environ 1000 personnes seront directement touchées. Il s’agit entre autre des Responsables de débits de boissons, des Leaders communautaires les Conducteurs de taxi et de taxi-moto des journalistes et des administrateurs de groupes de réseaux sociaux

La lutte contre la désinformation et les fakes news est une composante essentielle de ce projet. La cohésion sociale ne peut être réalisée durant cette pandémie en passant sous silence le phénomène des fausses informations qui inondent les réseaux sociaux. D’où une approche stratégique axée sur les réseaux sociaux.  

Avis de recrutement : Consultant(e)/Animateur(trice)

AVIS DE RECRUTEMENT

L’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui (ISCOME) est une
organisation qui promeut des actions de développement communautaires pour assurer un
développement social durable en faveur des communautés à la base au Togo. Elle propose des
soins de santé aux populations défavorisées, plus particulièrement aux enfants, les femmes, les
personnes handicapées et les jeunes vulnérables. En partenariat avec l’Agence des Etats-Unis
pour le Développement International ( USAID) sur le projet « Plateforme de lutte et de
médiation entre population et force-anticovid » recrute
– Trois (03) Consultant(e) animateurs/trices

Intitulé du poste

Consultant(e)
Animateur/trice
de projet

Lieu d’affectation :
Préfectures du
Golfe, Zio et Yoto

Prise de fonction :
Immédiate

Superviseur direct Chargé de
Projets

Résumé

Sous la supervision hiérarchique du Chargé de Projets, les
consultant(e) animateurs/trices seront chargés de faciliter
l’exécution du projet en collaboration avec les groupes cibles
et les partenaires clefs dans les zones de couverture
géographique /préfecture relevant de leur responsabilité afin
de contribuer à l’atteinte des résultats du projet.

Principales
responsabilités

Chaque consultant(e) animateur (trice) de projet aura pour
principales tâches et missions de :
– Faire la mobilisation sociale dans sa zone de
responsabilité
– Elaborer les micro-planifications mensuelles des
activités pour le compte de la préfecture, des
communes et des cantons dans sa zone de
responsabilité et les mettre à jour
– Exécuter les activités planifiées en collaboration avec
les parties prenantes dans sa zone de responsabilité
– Faciliter et renforcer la participation active des
groupes cibles et appuyer le plaidoyer au niveau local
pour la lutte contre la covid-19
– Co-superviser les groupes cibles et co-suivre
l’exécution des activités de terrain avec ses
responsables hiérarchiques

– Documenter les résultats du projet dans sa zone
conformément aux outils mis en place par le projet
– Collaborer étroitement et communiquer efficacement
sur l’exécution du projet dans sa zone avec les autres
partenaires
– Rédiger les rapports périodiques et tout autre rapport
dans sa zone de projet

Profil du candidat 1. Qualifications et expériences, compétences,

comportements exigés pour le poste
1.1 Qualifications et expériences
– Etre de nationalité togolaise ;
– Avoir un diplôme universitaire (Bac+3) en sciences
sociales (sociologie, développement local, santé,
anthropologie) ou tout autre diplôme équivalent ;
– Justifier d’une expérience professionnelle d’au moins
3 ans en mobilisation communautaire de projet de
développement ;
– Avoir de l’expérience dans le domaine du genre et de
l’inclusion ;
– Disposer de connaissances en sensibilisation des
communautés ;
– Disposer de techniques d’animation de groupes ;
– Avoir de bonnes connaissances en gestion et suivi de
projet (planification, budgétisation, exécution et
évaluation des projets), en organisation des ateliers de
formation ;
1.2 Compétences
– Avoir une forte expérience dans le domaine du travail
social avec les communautés à la base ;
– Avoir une connaissance des méthodes et outils de
planification opérationnelle, de mobilisation
communautaire ;
– Avoir un sens élevé de la justice sociale, de l’équité du
genre;
– Capacités d’établir de très bonnes relations
interpersonnelles et de partenariat ;
– Capacité à travailler en équipe et sous pression ;
– Capacité à conduire des sessions de formation;
– Bonne connaissance (écrit et parlé) du français ;
– Bonne connaissance de l’informatique notamment les
produits de bureau Microsoft couramment utilisés
(Word, Excel, Power point)
– Maîtriser au moins une des langues parlées dans les
préfectures du Golfe Zio et Yoto (ewé, mina, watchi
etc…) ;
– Bonne capacité rédactionnelle ;
– Etre un/e bon/ne communicateur/trice
1.3 Comportements
– Etre sociable et avoir le contact facile ;
– Avoir un sens élevé de la justice sociale, de l’équité du
genre ;
– Etre disponible, minutieux/se et rigoureux/se ;

– Avoir une bonne capacité d’adaptation pour travailler
dans un environnement multiculturel et en milieu rural
ou semi-urbain ;
– Avoir le sens de la responsabilité et des délais ;
– Etre honnête et apte à promouvoir la transparence au
sein de l’institution et au niveau des partenaires ;
– Etre proactif/ve

Contenu du
dossier de
candidature

Les dossiers de candidature doivent comporter :
 Une lettre de motivation de deux (02) pages au plus ;
 Un curriculum vitae de deux (02) pages au plus ;
 Une copie des diplômes et attestations ;

Informations
complémentaires

1. Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s après examen
des dossiers seront contacté(e)s pour la suite du
processus.
2. ISCOME TOGO s’engage à promouvoir l’égalité des
chances et à lutter contre toute forme de violences à
l’embauche.
3. Un aménagement raisonnable du processus de
recrutement et du poste à pourvoir peut être envisagé
en fonction des besoins individuels des femmes dans
la limite des possibilités de ISCOME TOGO ;
4. Pour toutes informations, contacter le numéro suivant:
91979297
NB : Les candidatures féminines sont fortement
encouragées

Date de dépôt des
dossiers

Les dossiers de candidatures seront adressés au Président
du Conseil d’Administration ISCOME TOGO et envoyés à
l’adresse suivante : iscometogo@gmail.com au plus tard le
02 Avril 2021 à 17H dans un seul document avec mention :
« Candidature au poste d’animateur du projet
« Plateforme de lutte et de médiation entre population et
force anti-covid»

ISCOME met en avant la santé des enfants.

ISCOME met en avant la santé des enfants.

Généralement dans nos milieux, se faire consulter par un spécialiste de la santé est un luxe. Pour beaucoup de personnes devenues aujourd’hui adulte, on peut dire que la  majorité d’entre elles n’ont jamais eu l’occasion de se faire examiner par un pédiatre.

Le pédiatre c’est qui ?  C’est d’abord un professionnel de la santé, un médecin avant tout ; mais qui s’intéresse particulièrement à l’enfant et à son développement. « En effet le pédiatre veille à la santé générale de l’enfant, au bon déroulement de sa croissance et à son développement, physique et mental. Interlocuteur privilégié des parents, il les conseille en matière de nutrition, de sommeil, d’hygiène, de prévention des accidents. C’est lui aussi qui se charge du dépistage précoce de certaines pathologies et du suivi de la vaccination. Si l’enfant présente des symptômes de maladies, il l’interroge si possible sur son affection, procède à un examen clinique, et prescrit des examens complémentaires (analyses de sang, d’urine, échographies, etc.), pour déterminer le traitement adapté au contexte clinique et à son âge. » .

On note par-là l’importance capitale du pédiatre dans la vie d’un enfant. Mais pour plusieurs raisons, la majorité d’enfants dans nos contrées n’ont pas la chance d’accéder à un pédiatre au cours de leur vie.  Fort de ce constat, au niveau de l’Association ISCOME nous avons commencé par mettre en œuvre plusieurs activités focalisées sur la santé de la mère et de l’enfant. Nous organisons régulièrement des consultations foraines en pédiatrie dans les zones où la chance de trouver un pédiatre est quasi nulle. Ainsi le 13 février 2021, nous avons mené une activité à Adetikopé plus précisément dans le quartier Dzové (banlieue nord de Lomé).

Il s’agissait d’une séance foraine de consultation des enfants par un pédiatre précédé d’ une mini campagne de sensibilisation des mamans sur la nécessité et l’importance de se rendre dans un centre de santé pour consulter en cas de maladie d’enfant. Un appel fort a été lancé à l’endroit des mamans afin d’éviter l’automédication.  Pour un enfant la prise de n’importe quel médicament pourrait avoir des conséquences fatales.  

Ainsi au terme de cette activité, cent trois (103) enfants des deux sexes ont été consultés par le médecin pédiatre TCHALIM,   président de l’ONG Millénium Chalenge Togo, partenaire d’ISCOME au cours de cette activité. Des pathologies comme les parasitoses digestives, la drépanocytose, l’anémie, les anomalies des yeux / de la vision, les infections respiratoires et d’autres ont été diagnostiquées chez ces enfants. Sur les 103 cas dix(10) mérites cas méritent d’être particulièrement suivis pour éviter des complications. L’activité a eu lieu au sein du Complexe Saint Patrice. Pour les cas méritant un suivi particulier, ISCOME est en contact avec le Directeur de l’Ecole pour une gestion de ces cas.

Pascal AGOURA

Infirmier diplômé d’Etat

Responsable du Centre La Vitalité chez ISCOME

Accès facile aux soins de santé au Togo

Accès facile aux soins de santé au Togo

L’Association ‘’le Coursier d’Hôpital International (CH-I)’’ et l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers du Togo (ANIIT), sont désormais associées pour promouvoir davantage l’usage de l’application « Dokita Eyes » au Togo.

Face à la presse, mardi 16 février 2021 à Lomé, les premiers responsables de ces deux institutions ont procédé à la signature de l’accord de partenariat, officialisant leur entente. À travers cet engagement, l’ANIIT fait la promesse de mettre ses membres au service de Dokita Eyes qui est une application mobile mise en place pour faciliter l’accès aux soins de santé au Togo.

« Dokita Eyes ne remplace pas la consultation médicale. Elle permet plutôt de suivre l’évolution du traitement d’un patient même en étant à distance. C’est une application que le spécialiste de santé et le patient doivent disposer. Ça permet au patient de sauvegarder ses propres symptômes, de faire des prises de notes. Ça permet également au professionnel de santé de bien se documenter sur le traitement du patient. Donc, l’application fonctionne comme un carnet de santé numérique, sécurisé et confidentiel. Désormais, avec l’ANIIT, cette application est au profit des infirmiers et infirmières du Togo », a indiqué à AfreePress, le Directeur exécutif de CH-I, Agbétiafa Koffivi.

Ce partenariat prévoit également la mise en place d’un cadre légal pour que les infirmiers et infirmières de l’ANIIT puissent apporter leur assistance médicale aux patients à domicile. Dans cette optique, les patients ont laSUITE