ISCOME vous parle du diabète

ISCOME vous parle du  diabète


Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.


''Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, les glucides sont alors transformés essentiellement en glucose. Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie. Les cellules bêta du pancréas, regroupées en amas appelés îlots de Langerhans, sécrètent de l’insuline. L'insuline fonctionne comme une clé, elle permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme : dans les muscles, dans les tissus adipeux et dans le foie où il va pouvoir être transformé et stocké. Le glucose diminue alors dans le sang.
Une autre hormone, le glucagon, permet de libérer le glucose stocké dans le foie, en dehors des repas, lors d’une baisse énergétique ou d’une baisse de glycémie, C’est l’équilibre de ces hormones qui permet de maintenir la glycémie stable dans le corps. En cas de diabète, ce système de régulation ne fonctionne pas''


C’est malheureusement une maladie qui ne se guérit pas mais dont l’évolution peut être contrôle par un traitement et un suivi spécifique.
C’est important de le dire sans détour comme ça car jusqu’à présent certains de nos parents ignorent cela. Ce qui conduit parfois à l’irréparable.
Etre diagnostiqué diabétique ne doit pas être considéré comme une fatalité. Un bon suivi des recommandations du médecin traitant peut épargner le malade des complications assez graves qui peuvent toucher des organes comme le rein, les artères, les nerfs, les yeux.
En effet il existe deux types de diabète :

Le diabète de type 1 : Connu sous le nom de diabète insulinodépendant, en général chez le sujet jeune mais peut se développer à tout âge
Le diabète type 2 ou diabète non insulinodépendant. Il résulte de l’utilisation inadéquate de l’insuline par l’organisme. Il est souvent conséquent d’un excès pondéral et de l’inactivité physique (très présent sur le continent africain)


Comment reconnaitre le diabète chez un parent, un ami …?
Diabète de type 1 : Les symptômes du diabète de type 1 surviennent en général très brutalement. Dans ce cas le malade éprouve un besoin d’uriner fréquemment, une soif intense, une sensation de faim intense, une perte de poids, une fatigue intense ou des pertes de connaissance à répétition…

Diabète de type 2 : Le diabète de type 2 est une maladie qui reste très longtemps silencieuse pouvant évoluer pendant des années sans provoquer aucune manifestation. La majorité des diabétiques de type II ne ressent aucune gêne pendant de nombreuses années. Le diabète de type 2 ne se voit pas : aucun symptôme ne permet de repérer le diabète avant l’apparition des complications. La maladie évolue sournoisement. 50% des diabétiques diagnostiqués sont déjà au stade des complications. Les signes pouvant annoncer un diabète de type 2 sont les suivants : fatigue, troubles de la vision, sensation de bouche sèche, besoin d’uriner souvent, d’avoir davantage faim ou soif, picotements dans les pieds, infections qui guérissent mal… Ils apparaissent plus lentement et plus sournoisement. Il est important de savoir repérer les signes discrets du diabète : tendance aux infections de la peau (abcès, furoncles), troubles de l’érection, fatigue, essoufflement, infections urinaires…

Ces symptômes sont appuyés par un contrôle de la glycémie régulière, loin de repas, la valeur normale est de 0,7g/l – 1,10g/l. en dessous on parle d’hypoglycémie et au-dessus c’est l’hyperglycémie.

Au Togo, 4,7% de la population adulte de plus de 18 ans est atteinte de la maladie diabétique et selon les projections de l’OMS, le diabète pourrait devenir pour l’Afrique l’un problème de santé publique majeur dans quelques années. Les chiffres sont inquiétants et effarants: le nombre de diabétiques devrait passer de 19,4 millions en 2019 à près de 29 millions en 2030 et 47 millions en 2045, selon la Fédération internationale du diabète (FID). Déjà pour la seule année 2019, le diabète a fait plus de 360 000 victimes en Afrique subsaharienne, selon la FID et près des trois quarts de ces décès concernent des personnes de moins de 60 ans. Et le plus inquiétant reste le nombre de personnes vivant avec un diabète non diagnostiqué, environ 60 %.
C’est là un véritable challenge pour les pays africains en général et particulièrement pour notre pays où l’on ne consulte un médecin que lorsqu’on est malade.
Les Causes du diabètes
Il n’y a pas une cause précise du diabète mais des éléments favorisant la survenance de la maladie. Parmi ces facteurs il y a généralement l’hérédité, l’hypertension artérielle, l’obésité, le tabagisme etc. A côté de ces éléments il y a surtout le manque d’activité physique et la mauvaise alimentation qui augmentent les « chances » des patients prédisposés à faire le diabète de type 2.
Si on observe sur le continent africain, une hausse inquiétante du nombre de diabétique c’est essentiellement dû aux changements dans nos modes de vie.
Les gens qui quittent les zones rurales pour s’installer dans les villes où ils espèrent trouver de meilleures conditions d’existence. Ce développement urbain est générateur de sédentarité et de mutations alimentaires qui, avec le vieillissement de la population, facilitent l’émergence de l’obésité et du diabète.

L’évolution de la maladie est affecté par de multiples complications qui sont nombreuses et peuvent être sévères.
Ces complications aggravent le diabète et tendent à faire baisser l’espérance de vie des personnes atteintes. La majorité des complications liées au diabète peuvent être évitées, réduites ou retardées si le diabète est dépisté et traité précocement et correctement. Les principales complications du diabète sont :
• la rétinopathie diabétique (responsable à terme d’une cécité),
• les complications cardio-vasculaires,
• la néphropathie diabétique aboutissant à ‘insuffisance rénale, la neuropathie diabétique,
• les infections, les ulcères de pied et de jambe (conduisant à des amputations) .
• On peut aussi observer des complications aiguës comme le coma hypoglycémique ou acido cétrosique.

Traitement
Il existe deux types de traitements : les antidiabétiques oraux et les insulines injectables sur conseil de votre médecin de préférence. Il faut toujours contrôler sa glycémie au cours de son traitement pour connaitre les différentes variations et surtout évaluer son traitement.
Pour éviter de déclencher un diabète ou ralentir son évolution il faut :
Avoir une activité physique régulière
Contrôler son poids et surveiller son alimentation
Réguler sa tension artérielle
Arrêter le tabac
Diminuer sa consommation d’alcool

ISCOME, conscient de l’impact de cette maladie sur la vie des population et sur le développement du pays, travaille sur plusieurs.
D’abord l’accès à l’information sur la maladie du diabète. Comme dit dans les lignes précédentes, le diabète qui sévit en Afrique est très sournois. Il faudrait travailler à ce que la population sache qu’il y a une maladie qu’on appelle diabète et comment éviter qu’elle survienne ou retarder son évolution.
Le second front sur lequel les membres d’ISCOME se mobilisent c’est le dépistage, le contrôle régulier de la glycémie par des campagnes foraines de consultation.
C’est une œuvre de longue haleine et nous invitons tous les acteurs à se battre pour faire changer les courbes de la maladie dans notre pays.
Mobilisez-vous pour qu’ensemble avec notre jeune dynamique association pour venir en aide aux nécessiteux qui en souffrent déjà ou qui ne connaissent pas encore le diabète.

Stan Ketor Mawoulawe

Infirmier d’Etat

Président de l’Association ISCOME

Les membres de l’association ISCOME se mobilisent contre l’hypertension artérielle

Les membres de l’association ISCOME se mobilisent contre l’hypertension artérielle

L’hypertension artérielle (HTA) est une pathologie chronique qui constitue un véritable problème de santé publique ceci même dans les pays où les malades ont facilement accès aux soins médicaux.
Parlons d’abord de la tension artérielle, avant d’aborder ce que c’est que l’hypertension.

Le cœur est un muscle qui pompe le sang riche en oxygène pour le distribuer dans tout le corps par l'intermédiaire des veines et des artères. Ce que nous appelons communément "tension artérielle" correspond en réalité à la mesure prise lorsque le ventricule gauche du cœur se contracte et que le sang est projeté vers les artères.

Tout au long de son cheminement à travers le cœur, le sang exerce une pression sur les parois artérielles. C'est pourquoi on parle de "tension" ou de "pression" artérielle. La tension artérielle permet d'évaluer la force et la quantité de sang pompée par le cœur, ainsi que la souplesse et l'état général des artères.

La tension artérielle se compose de deux éléments : la pression systolique, qui est enregistrée lorsque la tension artérielle est à son maximum au cours de la contraction du ventricule gauche, et la pression diastolique, qui est mesurée lorsque la tension sanguine est à son minimum, lorsque le cœur est au repos entre deux battements.

La tension artérielle est donc le rapport de ces deux mesures (rapport de la pression systolique sur la pression diastolique). Une tension anormalement élevée sera appelée hypertension ou hypertension artérielle (HTA). On diagnostique en général une hypertension lorsque la pression systolique est supérieure à 140 mmHg et la pression diastolique supérieure à 90 mmHg au cours de trois mesures distinctes.
https://www.chuv.ch/fr/chuv-home/patients-et-familles/specialites-medicales/atlas-medical-thematique/coeur-et-vaisseaux/pression-arterielle
Prise de tension par Stan Ketor, Président de ISCOME

Il existe  plusieurs facteurs de risque qui sont à l’origine de l’HTA. Quels sont ces facteurs et comment les éviter ?

Quels sont ces facteurs et comment les éviter ?

LES FACTEURS DE RISQUE DE L’HTA

Les facteurs modifiables : (c’est à dire celle qui dépendent de notre mode de vie) :
Diabète, traité ou non.
Tabagisme actuel ou sevrage datant de moins de 3 ans.
Dyslipidémies (hypercholestérolémie). LDLc > 1.60 g/l, HDLc < 0.40 g/l. A l’inverse une valeur de HDLc > 0.60 g/l est un facteur protecteur.
Obésité ou surcharge pondérale avec un IMC > 25 kg / m2.
Sédentarité, c’est-à-dire l’absence d’activité physique régulière.

Les facteurs non modifiables :
Age > 50 chez l’homme, > 60 chez la femme.
Sexe masculin
Hérédité. Les antécédents familiaux d’accident cardiaque précoces tels un infarctus du myocarde ou une mort subite avant 55 ans chez le père ou un parent du premier degré de sexe masculin, ou avant 65 ans chez la mère ou un parent de premier degré de sexe féminin.

COMMENT ÉVITER CES FACTEURS DE RISQUE
Surveiller son poids : l’objectif est de ne pas dépasser le poids qui vous permet d’obtenir un IMC indice de masse corporelle égal ou inférieur à 25kg/m2.
Arrêter la consommation de tabac : il s’agit d’un facteur de risque clé. L’arrêt du tabac est essentiel. Fumer est également mauvais pour le système cardiovasculaire. La nicotine favorise l’artériosclérose : elle augmente donc le vieillissement des artères. Encore une bonne raison de ne pas continuer.
Pratiquer un exercice physique régulier : en commençant par 30 minutes de marche par jour. Une activité physique courte et quotidienne est plus utile qu’une séance de sport intensive hebdomadaire. Si possible, il est préconisé de pratiquer un sport comme la natation, le jogging, la marche rapide ou le cyclisme une fois par semaine. N’hésitez pas, quand vous le pouvez, à privilégier les escaliers à l’ascenseur, la marche plutôt que la voiture ou les transports en commun, voire descendre un arrêt plus tôt.
Restreindre l’apport en sel : si vous le pouvez, ne salez pas vos plats, évitez les aliments riches en sel comme le pain, les pâtisseries, la charcuterie, le fromage, les conserves, les plats surgelés ou encore les boissons gazeuses (y compris certaines eaux gazeuses).
Diminuer la consommation d’alcool : elle ne doit impérativement pas dépasser 2 verres par jour pour une femme et 3 pour un homme.
Éviter l’hypercholestérolémie : limitez votre consommation de lipides saturés alimentaires et privilégiez les légumes (surtout verts), les fruits, et les aliments pauvres en matière grasse animale. Vous pouvez également consommer des féculents de manière raisonnable. Il vous est également conseillé de manger du poisson blanc deux à trois fois par semaine.
Essayez de vous limiter à une cuillère de matière grasse (huile d’olive si possible) par repas, par jour et par personne.
Prendre sa tension une fois par mois : vous pouvez demander à votre médecin lors d’une consultation classique, ou à votre pharmacien qui est équipé pour prendre vos mesures. Évitez de faire vos courses quand vous avez faim, évitez les rayons « tentation », tentez de prévoir vos menus pour la semaine, de faire une liste de courses et de vous maintenir à celle-ci.

ISCOME FACE A L’HTA

L’HTA en Afrique, est dépistée tardivement et nombreux sont les patients qui sont dépistés au stade des complications.
ISCOME dans ses activités, intervient dans la lutte des maladies chroniques dont fait partie l’hypertension artérielle. Cela se fait tous les jours lors des consultations par des entretiens avec les patients. Ils sont systématiquement sensibilisés sur l’importance de contrôler leur tension arterielle pour éviter des surprise désagréables. A cet effet le centre Vitalité d’Iscome est ouvert à toute la population pour une prise de tension.
ISCOME organise également des séances de sorties sur le terrain en faisant des consultations à domicile .
Au cours de ces consultations la prise de la tension artérielle des adultes (30 ans et plus) est systématique. Cela permet de dépister les sujets atteints d’HTA et de les suivre convenablement à domicile ou au centre de santé.

Des séances de sensibilisation à l’endroit de la communauté portant sur les facteurs à risque de l’HTA, ses conséquences, l’importance de la prise fréquente de la tension artérielle et comment éviter les facteurs de risques modifiables.

Pascal AGOURA Koboyoda

Infirmier Diplômé d’État membre d’Iscome

Stan Ketor, nous parle aujourd’hui du planning familial (PF)

Stan Ketor, nous parle aujourd’hui du planning familial (PF)

Qu’est-ce que le planning familial ?

C’est l’ensemble des moyens mis à la disposition des individus et des couples pour leur permettre d’assurer une sexualité responsable, de façon à éviter les grossesses non désirées, d’espacer les naissances et de déterminer la taille souhaitée de leur famille.

Les composantes de la PF

Les activités de la PF sont basées sur :

  • L’ information, l’éducation et   la communication (IEC)
  • La contraception
  • La lutte contre l’infécondité / infertilité
  • Lutte contre les IST/VIH/SIDA

Les avantages d’une planification familiale

La PF contribue à la résolution des problèmes liés au développement.

  • Les avantage sanitaires (prévenir les complications dues à la grossesse et l’accouchement, prévenir les grossesses à risques, améliorer l’état nutritionnel de l’enfant)
  • Les avantages socio-économiques (meilleur préparation à la vie familiale, accès à l’éducation de tous les enfants, libération de la femme pour ses activités génératrices de revenus…)

Les méthodes disponibles

  • Méthodes naturelles : (méthode de la température basale du corps, de la glaire cervicale, allaitement maternel…)
  • Méthode barrière : (préservatifs)
  • Méthode hormonales : (les contraceptifs oraux, contraceptifs injectables, les implants)
  • La DIU (dispositif intra-utérine)
  • La vasectomie et la ligature des trompes

Au sein de l’Association ISCOME nous militons pour une vulgarisation de la planification familiale car nous sommes persuadés que c’est l’un des moyens de réduction de la pauvreté et des inégalités sur le continent.

Le taux de fécondité généralement élevé coïncide malheureusement avec l’indice de pauvreté le plus élevé.

Selon le site https://www.planetoscope.com/natalite/20-nombre-de-naissances-en-afrique.html#:~:text=Le%20taux%20de%20natalit%C3%A9%20africain,en%20Afrique%20subsaharienne%20et%20centrale.

L’Afrique est le continent qui connaît le plus fort taux de natalité avec le Niger qui sort du lot avec un taux de fécondité de 7,6 enfants par femme (8,2 dans la région de Zinder) en 2017. Dans certains pays le taux de fécondité baisse sous l’effet d’une politique globale de développement et de planning familial comme par exemple au Rwanda où le taux de fécondité est passé de 8,2 enfants par femme à 4 en 2015.


Nous pensons sérieusement que si nous ne réduisons pas le rythme des naissances sur le continent, l’Afrique connaitra un choc important au cours des    prochaines décennies.   Ceci parce qu’elle sera en face d’une population extrêmement jeune et nombreuse à qui elle aura de la peine à trouver de l’emploi qui est aujourd’hui l’un des éléments essentiels pour lutter contre la pauvreté.

 Au sein de l’association ISCOME la promotion des méthodes de planning familial se fait au quotidien.

Tout commence lors des consultations médicales ou des causeries de rue. C’est à ce niveau que nous analysons le niveau de connaissance de la population sur le planning familial. Ensuite nous donnons rendez-vous individuellement pour approfondir les discussions. Au cours de ces discussions nous leur mettons en confiance en leur présentant les avantages du planning familial surtout pour les femmes qui autrement deviennent maître de leur vie. Espacé des naissances c’est disposé de plus de temps pour mener des activités génératrices de revenu et qui parle d’activités génératrice de revenu par de lutte contre la pauvreté.  

Parallèlement à cette stratégie, au niveau d’Iscome nous envisageons organiser des sensibilisations communautaires pour présenter au plus grand nombre les avantages du planning familial.  

KETOR Koffi Mawulawoe Stan,
Infirmier Diplômé d’Etat

Renforcement de la santé reproductive au Togo

Renforcement de la santé reproductive au Togo

 Le Togo, et trois autres pays d’Afrique de la sous-région vont bénéficier d’un financement de 55 millions $ (près de 30 milliards FCFA) du Canada, en soutien à la santé sexuelle et reproductive.

Les trois autres bénéficiaires sont la Côte-d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, pour des fonds qui seront consacrés à la mise en œuvre de 05 projets.

Cette facilité leur est accordée dans le cadre de la nouvelle stratégie du « Partenariat de Ouagadougou » dont les quatre pays sont membres, selon l’annonce faite par hier mardi par la ministre canadienne du développement international, Karina Gould, à l’ouverture de la session annuelle de l’organisation. Il s’agit là, de « contribuer à éliminer les barrières à l’accès aux services de santé et des droits sexuels et reproductifs », selon la responsable canadienne.

A terme, cet appui doit permettre de renforcer les capacités de près de 13 millions de femmes et de filles d’ici 2030, « à faire des choix éclairés concernant leur santé », renseigne-t-on.

« La planification familiale est devenue une composante majeure des politiques ayant pour socle la santé de la mère et de l’enfant », relève notamment Moustapha Mijiyawa, ministre de la santé togolais.

Rappelons que le Partenariat de Ouagadougou réunit 9 pays francophones d’Afrique de l’Ouest. La structure transnationale la suite (…)

Couvre-feu sanitaire au Togo pendant les périodes de fête de fin d’année

Couvre-feu sanitaire au Togo pendant les périodes de fête de fin d’année

Il y aura, sur toute l’étendue du territoire togolais, un couvre-feu à compter du Dimanche 20 décembre 2020 au 3 janvier 2021, de 22h à 5h GMT. En particulier, les 24, 25, 31 décembre 2020, et le 1er janvier 2021, la restriction ira de 23h à 5h GMT

L’option d’un couvre-feu était une recommandation d’un Conseil scientifique, dans la gestion du virus, c’est désormais une mesure officielle. L’information a été communiquée par la Coordination nationale de gestion de la riposte au Covid-19 (CNGR), dans sa toute dernière conférence de presse hebdomadaire ( ce 18 décembre 2020).

La mesure est assortie d’une interdiction de consommer dans les bars, sur la période concernée.

Pour ce qui est des cultes religieux, seules les églises déjà autorisées à ouvrir pourront officier, selon la Coordination ( seulement les dimanches pour les chrétiens, et les vendredis pour les musulmans).

A ce jour, le Togo compte 3330 cas cumulés de Covid-19. On décompte un (…)

Le fléau des faux médicaments au Togo

Le fléau des faux médicaments au Togo

L’organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé (OPALS) publie les résultats d’une étude sur le trafic des faux médicaments, étude diligentée entre 2017 et 2019 dans le Yoto en collaboration avec l’ordre national des pharmaciens du Togo et le ministère de la santé afin de déterminer l’impact de l’utilisation des faux médicaments.

Ces résultats vont amener les autorités locales, les acteurs de la santé et de la pharmacie à admettre que c’est un fléau qui menace la santé publique et contre lequel ils doivent unir leurs forces.

Les faux médicaments présentent une grave menace pour la santé publique dans les pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne dont le Togo. Ils représentent 30% des médicaments en circulation et les conséquences sanitaires de ce trafic sont difficiles à mesurer.

Le coordinateur médical et scientifique de l’OPALS au Togo, Dr Abdoul Gbadamassi, a rappelé que sur plus de 400 échantillons de produits suspects récoltés dans les ménages, 90% montrent l’absence ou le surdosage du principe actif et ces échantillons sont essentiellement prescrits pour lutter contre les excès de paludisme (antipaludéens, antipyrétiques, antidouleurs et antiinflammatoires) et leur trafic constitue un double crime (crime contre la santé et crime contre la société).  lire la suite sur le Tempstg

14 novembre : Journée mondiale du diabète

14 novembre : Journée mondiale du diabète

La Journée Mondiale du Diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète. Elle a été lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incidence du diabète dans le monde. Depuis, elle a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public.

Le choix de la date…

La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 Novembre. Cette date a été choisie car c’est l’anniversaire de Frederick Banting qui, avec Charles Best, a pour premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.

Où est elle célébrée ?

La Journée Mondiale du Diabète est célébrée dans le monde entier par les 190 associations membres de la Fédération Internationale du Diabète (FID) dans 150 pays, ainsi que par d’autres associations, des prestataires de soins de santé, et des personnes avec un intérêt pour le diabète. Les associations membres de la FID organisent un grand nombre d’activités qui sont ciblées vers une variété de groupes, telles que : Emissions de radio et de télévision, Manifestations sportives, Tests de dépistage gratuits, Réunions d’information du public, Campagnes d’affichage (posters et dépliants), Ateliers et expositions sur le diabète, etc…

Le logo de la Journée Mondiale du Diabète

En 1996, un logo permanent a été dessiné pour créer une identité globale et puissante pour la Journée Mondiale du Diabète. Le logo combine l’équilibre et le travail d’équipe et est basé sur le symbole bien connu du Yin et du Yang. Un équilibre exact d’insuline, de médication, d’un régime alimentaire et d’activité physique est essentiel pour la gestion du diabète, tout comme la coopération entre les personnes atteintes de diabète, leurs amis et familles, les professionnels des soins de santé, et les autorités publiques.

Les thèmes retenus pour la journée du diabète

lire la suite https://www.journee-mondiale.com/42/journee-mondiale-du-diabete.htm#:~:text=Journ%C3%A9e%20mondiale%20du%20diab%C3%A8te%2C%20le%2014%20novembre

Campagne nationale de distribution gratuite des moustiquaires à imprégnation durable

Campagne nationale de distribution gratuite des moustiquaires à imprégnation durable

D’abord ? c’est quoi le moustiquaire ?

Une moustiquaire  c’est un tissu à mailles fines  conçu pour empêcher les moustiques et autres animaux indésirables de pénétrer dans les locaux ou les lieux de stockage. On l’adapte aux cadres des fenêtres et des portes que l’on veut laisser ouvertes, on les utilise aussi pour envelopper les lits ou pour protéger les bouches d’aération des garde-manger, placards, etc.

En Afrique en général et particulièrement au Togo, c’est l’un des premiers moyens de protection contre les piqûres des moustiques qui transmettent la malaria (paludisme)

Dans plusieurs pays, cet objet apparemment banal fait partie des stratégies nationales de lutte contre le paludisme qui fait des millions de victimes par an sur le continent.

C’est quoi un moustiquaire imprégné ?

Les moustiquaires imprégnés ce sont ces moustiquaires que l’on imbibe  d’un répulsif, d’un insecticide.

Les premiers exemplaires de moustiquaires imprégnées en insecticides datent de 1983. Lire cet article intéressant sur l’histoire des moustiquaires imprégnés

Le Togo organise du 22 octobre au 02 novembre 2020, une quatrième campagne nationale de distribution de moustiquaires à imprégnation durable (MID) à toute la population pour le maintien de la couverture universelle des campagnes antérieures. Pour cette campagne, 6.445.650 moustiquaires sont prévus pour 9.760.887 Togolais.

Selon le rapport mondial 2019 sur le paludisme, au Togo, l’incidence du paludisme a régressé de plus de 25% entre 2015 et 2018 et la mortalité a régressé de 8% sur la même période. La mortalité spécifique due au paludisme est passée de 0,3‰ en 2011 à 0,12‰ en 2018. La létalité, quant à elle, est passée de 3,1% en 2011 à 2,4% en 2018 chez les adultes et de 6,5% à 3,5% chez les enfants de moins de 5 ans sur la même période.*

En dépit de ces résultats et des efforts consentis par le gouvernement togolais et les partenaires, des défis restent à relever dont, entre autres, la réduction de la transmission de la maladie par le contrôle des vecteurs. Le quatrième plan stratégique 2017-2022 étendu à 2023 en cours de mise en œuvre a donc été élaboré à l’issue d’une analyse des problèmes prioritaires et regroupe les différentes orientations stratégiques en adéquation avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ce plan vise l’élimination du paludisme en assurant l’accès universel aux interventions de lutte contre le paludisme.
« C’est dans cette perspective que le Togo organise en 2020 une quatrième campagne nationale de distribution de Moustiquaires à imprégnation durable (MID) à toute la population pour le maintien de la couverture universelle des campagnes antérieures. Cette campagne, dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme au Togo permettra de distribuer les moustiquaires à tous les ménages du pays à raison d’une moustiquaire par couchette.

Pour ce faire, 6 445 650 moustiquaires ont été acquises par l’Etat Togolais et les partenaires notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’ONG internationale Against Malaria Foundation, AMF». A déclaré le professeur Moustafa MIJIYAWA, Ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de l’Accès Universel aux Soins

Fin de la maladie du sommeil au Togo

Fin de la maladie du sommeil au Togo

Le Togo a reçu la validation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour avoir éliminé la trypanosomiase humaine africaine ou « maladie du sommeil » comme problème de santé publique, devenant ainsi le premier pays d’Afrique à franchir cette étape.

La maladie du sommeil est causée par des parasites transmis par des mouches tsé-tsé infectées et n’est présente que dans 36 pays d’Afrique subsaharienne. Si elle n’est pas traitée, la maladie du sommeil est presque toujours mortelle. En 1995, environ 25 000 cas avaient été détectés, environ 300 000 cas étaient estimés être passés inaperçus et 60 millions de personnes étaient considérées comme étant à risque d’infection. En 2019, moins de 1000 cas ont été découverts. Le Togo n’a signalé aucun cas au cours des dix dernières années.

Cette réalisation du Togo intervient après plus de deux décennies d’engagement politique soutenu, de surveillance et de dépistage des cas. À partir de 2000, les responsables de la santé publique du pays ont mis en place des mesures de contrôle. En 2011, le pays a mis en place des sites de surveillance dans les hôpitaux des villes de Mango et de Tchamba, qui couvrent les principales zones à risque de la maladie. Depuis, les responsables de la santé publique ont maintenu une surveillance accrue de la maladie dans les zones endémiques et à risque.

Le Togo a introduit une première demande de certification de l’élimination de la maladie du sommeil en 2018 et une équipe d’experts de l’OMS a étudié les données, formulé des recommandations et sollicité une révision par le pays avant de donner son approbation.

« Cette validation fait du Togo le premier pays d’Afrique à avoir éliminé la trypanosomiase humaine africaine ou maladie du sommeil », a déclaré l’honorable Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. « Grâce aux efforts conjoints de tous les acteurs de la santé, la maladie a été éliminée au Togo. Les pays voisins ne sont pas dans la même phase et la surveillance doit donc se poursuivre pour éviter une résurgence de cette maladie. »

Une collaboration mondiale dirigée par l’OMS a soutenu ces efforts en facilitant le don de médicaments et de ressources par les entreprises pharmaceutiques, ce qui a permis de renforcer les capacités locales et d’assurer la disponibilité constante des outils nécessaires pour lutter contre la maladie.

Lire la suite sur OMS


C’est quoi la maladie du sommeil ?

La maladie du sommeil, aussi appelée trypanosomiase africaine, est due à la présence d’un parasite flagellé (Trypanosoma brucei), injecté dans l’organisme par la mouche tsé-tsé. Elle sévit exclusivement dans 25 pays d’Afrique subsaharienne où l’on trouve les mouches tsé-tsé. Elle peut affecter les humains et les animaux, notamment le bétail. Grâce à la lutte menée contre la maladie, le nombre de cas est en baisse depuis 2009. Actuellement, bien que 70 millions de personnes vivent en zones à risques, on ne compte qu’environ 1500 nouveaux cas par an. Toutefois, le relâchement de la surveillance s’accompagne régulièrement de remontées du nombre de cas, comme observé récemment en Guinée suite à l’épidémie d’Ebola.