Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

L’Histoire du Togo aussi belle qu’elle soit, a été marquée par moult crises sociopolitiques, qui n’ont pas été sans conséquences sociopolitiques et économiques. En dépit des multiples actions qui ont été mises en place jusqu’ici aussi bien par les pouvoirs publics que par les organisations de la société civile afin de préserver la paix, le vivre ensemble et prévenir d’éventuelles crises, plusieurs sont encore les défis à la paix et à la cohésion sociale qui s’érigent, imposant l’implémentation de nouveaux paradigmes.

Dans nos communautés en effet, les ménages font actuellement face à la hausse des prix de carburant et de première nécessité, une situation qui impacte sur le climat familial et la paix dans les foyers. Les initiatives palliatives du gouvernement quand bien même salutaires n’ont pas pour le moment grand effet.

Dans nos écoles, les incessants bras de fer entre le ministère de l’éducation et les enseignants avec les conséquences multiformes qui s’en sont suivies sont une menace pour la paix et le vivre ensemble.

Toujours dans nos communautés, nombreux sont les jeunes, motivés aujourd’hui par le gain facile pour certains et le manque d’emploi pour d’autres qui s’adonnent à des pratiques créant des distorsions diverses au sein des populations. C’est le cas des anarques, vols et scandales de toutes sortes.

Plus encore, la menace liée à l’extrémisme violent est devenue très préoccupante. Non seulement, elle attise la peur, détériore la solidarité et le vivre ensemble qui sont des socles de la paix et er de la cohésion sociale mais elle pourrait se nourrir de certaines conditions socio-économiques cités plus haut et que vivent les communautés, notamment la pauvreté et le chômage surtout au niveau des jeunes. Dans la même logique, les désinformations sur phénomène peuvent augmenter le sentiment de marginalisation de certaines couches sociales et ethnies à fort dominance musulmane étiquetées comme ayant des aspirations terroristes.

Face à tout ce qui précède, il s’avère nécessaire d’initier des actions qui pourront converger d’une part vers une meilleure compréhension des différents défis et d’autre part à l’accroissement des résiliences des populations locales afin qu’elles deviennent des acteurs clés de prévention des conflits et de promotion de la paix et de la cohésion sociale. Ceci peut être possible au travers de fora d’échanges, de discussion, de plaidoyers promouvant l’interaction et le dialogue entre les jeunes, les communautés et les décideurs.

Il y a des actions qui peuvent s’opérer à petite échelle dans les écoles, les quartiers les communes et les régions comme mener des actions citoyennes qui vont permettre aux jeunes de participer à la vie active de leurs communautés, inspirer les pairs à s’engager, développer des compétences et des capacités leur permettant de s’insérer facilement dans le monde professionnel mais aussi de développer un réseau grâce aux personnes rencontrés.

Voici ma petite contribution au débat que l’on pourrait mener sur la paix, la cohésion sociale face aux menaces sécuritaires dans nos communautés

Je suis Eric LAMAK BANASSIMA

Chargé de Projet à ISCOME

ISCOME TOGO pour l’autonomisation socioéconomique des communautés paysannes et rurales

La promotion de la santé environnementale et l’autonomisation socioéconomique des communautés dans une dynamique de développement durable autocentrée sont au cœur des préoccupations de l’Association ISCOME. Dans ce domaine, ISCOME a mis un accent particulier sur les sociétés coopératives intervenant dans la production du riz dans la commune. Pour l’heure, les démarches sont beaucoup orientées vers un diagnostic participatif et la recherche de solutions pour une autopromotion locale et un épanouissement intégral non seulement des producteurs eux même et leurs familles mais aussi de la communauté toute entière. À ce titre, nombreux sont les recherches quantitatives (questionnaires) et qualitatives ( focus groupes et les entretiens individuels) qui ont été menées auprès des producteurs et de leurs familles afin de faire un état des lieux de leur situation en lien avec les objectifs de l’association pour des actions endogènes efficaces.

Historiquement, les potentialités de la zone tiennent aux terres agricoles bien adaptées à la riziculture et au savoir-faire local notamment en ce qui concerne les pratiques culturales. La population de la zone de production pour les trois principales localités de la commune du Zio 2 qui sont Mission Tové , Kovié et Assomé estimée à 14 041 habitants (RGPH, 2010) . Elle représente 5,07% de la population totale de la préfecture de Zio estimée à 276 456 habitants. La proximité géographique de la zone par rapport à la capitale constitue par ailleurs un atout pour les acteurs externes qui y interviennent. Chaque année, la zone accueillit de pèlerins catholiques au mois de décembre sur le site Maria ; une opportunité extraordinaire pour les riziculteurs de valoriser leur produit (préparation des plats à base de riz pour ces pèlerins, visite des périmètres rizicoles). Le paysage, qu’offrent ces casiers rizicoles ainsi que l’odeur parfumé du riz sont très appréciés par les visiteurs et confortent la notoriété du riz de Kovié. La disponibilité des ressources en eau de surface constitue un autre atout de la zone. En ce sens, un producteur situé à Mission Tové a déclaré au cours d’un entretien .: « Ici, les populations de la zone sont essentiellement des agriculteurs. Ils élèvent des chèvres, des volailles, du porc, des canards et produisent du maïs, des haricots, des patates douces, du manioc, parfois de l’igname, mais le riz est la principale culture. Notre zone est connue pour sa production de riz de qualité et son paysage constitué de champs de riz parfumé ».

Parlant des difficultés ou menaces relevées dans le secteur au cours des différentes recherches empiriques se trouve l’épineux problème du changement climatique, un défi significatif qu’il faut lever au travers d’actions efficaces, participatives, concertées et durables. En effet, les conséquences du changement climatique sont multiples sur la production agricole et de manière particulière sur les productions agricoles et du riz des groupements agricoles de ZIO qui n’en sont pas épargnés. Ainsi, ces producteurs subissent constamment ces dernières années des conséquences de ce changement climatique et à l’utilisation abusive des produits chimiques à savoir : la baisse de la production due à la variabilité des modèles de précipitations, l’émergence de maladies, de ravageurs et de vecteurs pathogènes. En plus de ces problèmes rencontrés, il y a aussi une difficulté d’écoulement des produits et une mauvaise gestion des microentreprises et méconnaissances des principes coopératifs.

De tout ce qui précède, la zone d’action du diagnostic participatif regorge de fortes potentialités pour son développement socioéconomique. Toutefois, partant des contraintes mis en relief, il est clair que les initiatives futures de l’association avec l’appui de potentiels partenaires sera capitale pour pallier aux différentes difficultés que rencontrent les producteurs et leurs familles.

Eric K. Lama BANASSIMA

Chargé de Projet ISCOME

ISCOME renforce la lutte contre le Covid-19 dans trois préfectures de la région Maritime

Mise en œuvre par l’association ISCOME-Togo dans trois préfectures de la région Maritime, le projet «Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid» est dans sa dernière phase. Une ultime étape qui consiste pour l’essentiel à accroître la résilience des populations des localités ciblées dans la lutte contre le Covid-19. Deux grandes activités sont menées depuis quelques jours à cet effet et viennent ainsi clore cette initiative entamée depuis mai 2021 et soutenue par l’USAID (United States Agency for International Development)

Une de ces activités est l’accompagnement de 300 ménages vulnérables en masques réutilisables et en kits désinfectants. Action à travers laquelle ISCOME a doté les ménages de 4500 cache-nez et 900 kits désinfectants.

Ce geste vise à équiper davantage les ménages vulnérables et à aider les bénéficiaires à se protéger contre la maladie quand ils sortent de leur domicile.

«Nous savons tous que le port du masque reste une mesure obligatoire au Togo en ce temps de pandémie. Et ceux qui ne s’y conforment pas ont souvent quelques soucis avec les agents de la force anti-covid. Notre objectif est d’éviter ces conflits en dotant les ménages, notamment papas, mamans et enfants, de cache-nez pour ne pas qu’ils aient des problèmes quand ils sortent. Les masques en tissus ont été privilégiés car ils pourront être utilisés à long terme», explique Eric Lama Kokou Banassima, Chargé de projet à ISCOME-Togo (Initiative Santé communautaire pour un monde épanoui au Togo ).

La seconde activité de cette dernière phase du projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid » est le renforcement des écoles et marchés en dispositifs de lavage des mains.

Au total, 59 dispositifs sont distribués dans chaque préfecture, soit 21 dans la préfecture du Golfe, 19 dans le Zio et 19 dans le Yoto.

«Les écoles et les marchés, comme on le sait tous, sont des lieux de fort regroupement de foules. Il s’est agi aussi de les sensibiliser et le message est resté le même : respecter les mesures barrières notamment le lavage des mains. Ce geste, en plus de nous éviter le Covid-19, nous protège contre plusieurs maladies. D’où ma nécessité de continuer à le pratiquer afin que la lutte contre la pandémie ne puisse pas faiblir», souligne le chargé de projet de l’association ISCOME-Togo.

Outre les deux activités susmentionnées, le projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid » a été marqué par plusieurs autres actions menées par ISCOME-Togo dans les trois préfectures.

Parmi elles, l’organisation de 3 forums (1 par préfecture) dans le Zio, Golfe et Yoto. Ces rencontres ont réuni 50 personnes dans la préfecture de Yoto et 100 personnes dans les deux autres préfectures. Il s’agit notamment des jeunes, des femmes, des acteurs de la société civile, des élus locaux, des leaders politiques et religieux. Ensemble, ils ont librement échangé autour de sujets et thématiques de crispations liés au Covid-19.

Le projet a également permis de former des responsables de débits de boissons, leaders communautaires, conducteurs de taxi et de taxi-motos et responsables religieux sur les techniques de médiation et de persuasion. Ils ont été donc dotés connaissances pouvant leur permettre d’amener les populations et leurs clients à adopter des comportements responsables afin de participer à l’endiguement de la pandémie et prévenir les heurts avec les forces anti-covid.

Par ailleurs, des clubs de veille, composés de différents acteurs et groupes sociaux ayant participé aux formations, ont également été mis en place pour régulièrement interpeller les populations, dans une approche participative, dans l’application des mesures barrières.

Ces clubs, il faut le rappeler, veillent également à la consolidation de la cohésion sociale avec les citoyens et avec les forces anti-covid en mettant en pratique les enseignements tirés lors des différents ateliers (techniques de médiation de communication et persuasion, stratégies d’identification des fakes-news et les moyens d’éviter de les relayer et de les contrer).

Autre activité marquant du projet, la formation des journalistes, des administrateurs de groupes WhatsApp et des leaders communautaires influenceurs sur les fakes news en lien avec le Covid-19. Il s’est agi de renforcer leurs capacités afin de contribuer efficacement à la lutte contre les fake news, sachant que les fausses informations créent souvent la panique au sein des populations en l’occurrence en ces temps de Covid-19.

Aussi, des émissions radiophoniques ont été organisées et ont servi de couloir de sensibilisation de masse des populations sur l’adoption régulière et permanente des mesures barrières. Elles ont été animées conjointement par un professionnel de santé et un juriste spécialisé dans la médiation avec la participation, d’un membre de l’association.

Conditions de vie difficiles de certains ménages dans la préfecture du Golfe

Au cours de nos activités durant la dernière semaine du mois de novembre 2021, nous avons parcouru plusieurs coins de la région maritime pour aller vers nos compatriotes  afin de leur apporter notre soutien durant cette crise de la covid 19.

Dans la préfecture du Golfe, nous avons particulièrement été touché par une situation qui n’est pas en fait nouvelle mais qui interpelle notre conscience sur les conditions de vie de certains de nos compatriotes dans certains endroits de la capitale. Nous avons en effet rencontré des ménages vivant dans des pratiquement dans l’eau chaque jours et ce durant toute la période de l’hivernage (saison des pluies) .

Les personnes vivant dans ces conditions sont menacées par diverses pathologies surtout le paludisme et la grippe. Nous sommes une organisation intervenant dans la santé et nous savons combien l’environnement de vie immédiat d’un individu influe directement sur son état de santé. Les services spécialisés qui ont pour mission d’assainir nos milieux de vie doivent travailler aussi dans la sensibilisation pour que les zones vraiment dites inondables n’accueillent pas d’habitation. Pour celles qui sont déjà là, nous pensons qu’il y a des solutions envisageables pour tous si chacun des acteurs concernant prend conscience de la situation. Le pays a besoin de tous ses fils pour évoluer. Et il faut être en bonne santé pour participer pleinement au développement de son pays. Les besoins sont énormes pour les communes nouvellement installées, nous le savons. On ne peut pas tout faire au même moment, ça aussi nous en sommes conscients ; mais vraiment prière aux Maires et aux élus locaux de faire le plus urgent pour sauver ces compatriotes  qui vivent presque dans l’eau. Nous demandons pardon aux différentes communes de penser sérieusement Milieu de vie & Environnement de leurs concitoyens si ce n’est pas encore fait. Si c’est fait il faudrait agir vite pour passer du stade de projet au stade de réalité ceci afin d’améliorer le milieu de vie des habitants. Une pensée spéciale à tous ces ménages qu’on a rencontré durant notre activité et à qui on ne pouvait pas faire grand chose à part de dire courage. Nous espérons vivement qu’ils sentent un jour la présence d’action communale dans leur vie d’une autre manière.

L’ Association ISCOME en consultation médicale foraine en faveur des enfants dans commune d’Agoè-Nyivé 1

A l’association ISCOME (Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui), la santé est un droit pour tout humain, notamment pour les enfants. La situation de cette couche, souvent vulnérable, préoccupe cette organisation qui était en séance de consultation foraine le samedi 6 novembre à Agoè-Démakpoè (banlieue nord de Lomé). L’opération, complètement gratuite, a ciblé les élèves du complexe scolaire “Carrefour des Leaders” et visait à prévenir les problèmes de santé auxquels ils sont souvent confrontés au cours de leur parcours scolaire.

A en croire les responsables de l’association ISCOME, il s’agit, à travers cette séance de consultation foraine gratuite, de donner aux élèves la chance d’avoir une année scolaire réussie.

 « Nous sommes à un peu plus d’un mois après la rentrée scolaire 2021-2022. Et comme vous le savez, après les vacances et tout ce qu’elles impliquent, les enfants tombent parfois subitement malade dès qu’ils arrivent à l’école. C’est donc pour prévenir ces problèmes qui surviennent au cours de leur parcours scolaire et qui, parfois, constituent un frein à leur réussite, que nous avons initié cette activité. L’objectif visé à travers cette séance de consultation foraine est de faire en sorte que ses élèves soient en bonne santé tout le long de l’année scolaire, afin de pouvoir bien travailler et d’obtenir de bons résultats  », explique M. Eric TOI, Secrétaire général d’ISCOME.

« Nous aurions pu le faire dès la rentrée scolaire. Mais compte tenu des mesures restrictives prises par le gouvernement pour limiter la propagation de la maladie, nous avons été dans l’obligation de la repousser pour le faire aujourd’hui », ajoute M. TOI.

L’activité, il faut rappeler, rentre dans la droite ligne des objectifs d’ISCOME, qui a fait de la santé son cheval de bataille. Elle s’inscrit dans les activités de l’année 2021 de l’association et a consisté à sensibiliser plus d’une centaine d’élèves de l’établissement ciblé et leurs parents, sur l’ensemble des maladies qui peuvent causer des cas de décès ou de complication de l’état de santé d’un enfant à tout moment.

« La sensibilisation a porté sur les pathologies les plus courantes qu’on rencontre chez les enfants, notamment l’anémie. Nous avons essayé de leur faire comprendre comment l’anémie peut subvenir chez un enfant, comment détecter ses signes et comment lutter contre ce mal. Ce sont des choses simples que les parents doivent forcément maîtriser pour savoir si leurs enfants développent l’anémie ou pas et, éventuellement, les conduire dans un centre de santé. Ce sont des réflexes simples qui peuvent permettent d’éviter des complications ou la mort subite chez les enfants », fait savoir Steven ASMA, infirmier diplômé d’Etat, membre de l’association ISCOME.

La sensibilisation a été suivie de consultations qui ont permis à l’équipe médicale de l’association d’avoir une idée de l’état de santé de chaque élève et d’offrir des médicaments à ceux dont l’état le nécessite.

 « Nous avons constaté ces derniers temps qu’il y a beaucoup de cas de paludisme et d’anémie. Et quand on parle d’anémie, vous n’êtes pas sans savoir que les causes sont assez multiples et variées. Nous avons donc offert aux parents d’élèves des produits pour le traitement du paludisme, pour le déparasitage ou encore pour soulager les enfants en cas de fièvre. Nous leur avons également offert des antibiotiques au cas où nous constatons, lors de l’examen médical, des situations d’infection ou des signes d’infection associés », indique Steven ASMA. Après ces consultations, l’association promet de suivre les enfants dont l’état de santé s’est révélé un peu compliqué jusqu’à guérison totale. Et au cas où leur état venait à s’aggraver, ils seront envoyés vers des structures pour être traités plus efficacement.

la suite par ici SOCIETECIVILEMEDIA

Synergie d’actions entre trois organisations de la société civile au profit des jeunes : ISCOME, ITPCL et CREUSET TOGO définissent un cadre de partenariat.

Partant du constat que la jeunesse togolaise confrontée à de nombreux défis trois organisations de la société civile togolaise à savoir Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME), Institut Technique et Professionnel Carrefour des Leaders et CREUSET TOGO ont convenu de mutualiser leur énergie afin de relever ces défis. A cet effet un cadre de partenariat portant sur plusieurs points a été défini. Les plus importants sont les suivants :

-Accompagner les jeunes sur les questions liées à la santé notamment à la santé sexuelle et de reproduction, à la santé environnementale et à l’hygiène.

– Offrir des formations aux jeunes dans plusieurs domaines porteurs

– Assurer l’orientation professionnelle adéquate en lien avec les défis de l’heure.

– Mutualiser les compétences de ces trois organisations/échanges de bonnes pratiques à travers des activités concrètes qui auront pour objectif d’accompagner les jeunes afin qu’ils deviennent de véritables leaders

Comme on a coutume de le dire, l’avenir de toute nation repose sur sa jeunesse.  La jeunesse d’un pays est comme une graine pour un paysan. Pour espérer une bonne récolte dans son champ, le paysan travaille à avoir une bonne semence et l’entretient régulièrement.

Pour que le TOGO notre pays s’affirme sur le plan mondial, nous devons prendre soins de nos enfants, de notre jeunesse car comme nous le disions tantôt, c’est à elle que revient la grande responsabilité de faire perpétuer l’œuvre des ainés et de faire marcher le pays sur le chemin du développement.

Alors pour y arriver, il nous faut aujourd’hui une jeunesse de qualité, une jeunesse forte et consciente, éveillée capable d’innovation et de changement pour assumer fièrement son rôle. Une jeunesse de qualité ne s’improvise point et elle ne s’achète pas non plus. Il faudrait tout simplement la former, l’entretenir et la porter haut.  Le constat actuel sur le terrain auprès des jeunes est que les jeunes sont confrontés à plusieurs problèmes.  Ils ont des questions et des doutes.  Malheureusement ils n’ont pas réellement un espace où trouver des solutions à leur questionnement à part l’école et les traditionnels centres de formation.

L’école togolaise que nous connaissons tous n’est pas encore prête à répondre à tous les besoins de notre jeunesse. D’où la nécessité et l’urgence que d’autres acteurs prennent conscience de cette situation pour proposer des solutions qui aideront notre jeunesse à être prête pour assumer ses fonctions au moment venu.

C’est le but que vise la mise ensemble des trois organisations à savoir ISCOME, ITPCL et CREUSET TOGO. Attendre un temps idéal pour aider la jeunesse   serait une erreur stratégique. Il faut commencer chacun déjà dès à présent par travailler quelque part en fonction de ses capacités.

Une jeunesse de qualité, c’est aussi des jeunes en  bonne santé physique et mentale conscient des défis qui attendent notre pays sur la voie du développement. Qu’ils soient apprentis, élèves ou étudiants, les jeunes que nous ciblons bénéficieront des connaissances pratiques qui les guideront à faire de bon choix pour une vie professionnelle réussie.

Lutte contre la désinformation en temps de covid-19 dans la préfecture de Yoto

Au cours des fora organisés dans les préfectures de Yoto, Zio et Golfe au cours du mois de Juillet 2021 dans le cadre du projet Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid   mis en œuvre par ISCOME avec l’appui technique et financier de l’USAID, les participants avaient souligner, à plusieurs reprises,  l’influence négative des réseaux sociaux dans la lutte contre cette pandémie.

Entre autres  recommandations ils avaient  exhorté les  autorités et  des acteurs  la société civile à  mener un véritable combat pas uniquement contre la maladie mais aussi et surtout contre les fakenews   qui infestent les réseaux sociaux et braquent les populations contre les initiatives  prises pour combattre la maladie.

 Allant dans ce sens,  l’association ISCOME avec l’appui de l’USAID a entrepris une série de formation à l’endroit des usagers des réseaux sociaux, des journalistes, des influenceurs  afin de les sensibiliser, leur enseigner quelques techniques  et stratégies pour faire la distinction entre une fausse information et une nouvelle crédible  surtout en rapport à la covid-19.  

 Ainsi du 02 au 3 août 2021, il a été organisé deux ateliers de formation sur les stratégies de lutte contre la désinformations liées à la covid-19 dans la préfecture de Yoto à l’intention des journalistes, des leaders communautaires influenceurs et administrateurs de groupes des réseaux sociaux. Au total 62 participants venus des trois communes que compose la préfecture ont  bénéficié cette formation.  

Dans son message d’ouverture de la session de formation du  jour 1 le Secrétaire Général de la Mairie de la commune de Yoto 1 a salué l’initiative prise par ISCOME et  l’USAID de s’attaquer à la désinformation.

L’élu local s’appuyant sur les interventions des participants au cours du forum tenue dans sa préfecture, les fakeNews annihile  le travail des acteurs engagés dans la riposte contre la maladie dans la localité. Pour ce faire il a invité les bénéficiaires de la formation à devenir des références en matière d’objectivité et de faire tout pour rompre la chaine de propagation non seulement du virus à travers les mesures barrières mais aussi en prenant le temps d’assainir les plateformes d’échanges et de discussions en ligne.

Pour terminer, Il a partagé un témoignage selon lequel, les trois premières activités menées dans la commune ont donné un ancrage positif où certains leaders intensifient déjà les sensibilisations sur les mesures barrières et la nécessité de se faire vacciner.

Parlant de la formation proprement dite elle a porté sur plusieurs  modules et sessions pratiques  qui sont entre autres, l’histoire de la  désinformation à travers le temps, le Fact checking,   les types de désinformation/infox ;   la législation togolaise et la désinformation, la covid-19 et les fausses informations …

Pour mieux faire passer le message, les formateurs  ont beaucoup eu recours à des séances d’exercices pratiques avec des exemples d’actualités pour  présenter  aux participants, la nécessité de procéder à la vérification d’information avant de le partager autour de soi. 

Pour l’un des participants exprimant à la fin de la formation, c’est une heureuse opportunité qui lui a été offerte de savoir qu’il existe des sites parodiques, des entreprises de désinformations qui font tout pour paraitre aux yeux du lecteur comme des gens sérieux.   Il s’engage dorénavant à faire attention à ce qu’il publie et ce qu’il partage en ligne pour ses amis dans les groupes Whatsapp. Et sur la Covid-19, il se rend compte qu’il y a véritablement une vraie campagne de manipulation des populations contre laquelle tout le monde doit travailler si on espère sortir tôt de cette pandémie.

La même activité s’est déroulée dans la préfecture de Zio les 05 et 06 Août 2021.

Ateliers de formation sur les techniques de médiation et de persuasion organisés par ISCOME

Dans la dynamique d’améliorer le vivre ensemble entre les populations et de maintenir la cohésion sociale durant la pandémie de la covid-19, l’association ISCOME avec l’assistance technique et financière de l’USAID  met en œuvre depuis quelques mois une série d’activités dans trois principales préfectures de la région maritime durement frappée par la maladie.  Il s’agit des préfectures de YOTO, du GOLFE et de ZIO.

Au cours des deux semaines qui viennent de s’écouler, ISCOME a ainsi organisé 06 rencontres de de discussion et formation  sur les techniques de médiation et de persuasion au profit de plus de 300 personnes issues des trois préfectures ciblées par le programme. Ils sont tenanciers de bar, conducteurs de taxi, conducteurs de taxi-moto,  leaders communautaires, groupe mixte de surveillance etc.

L’objectif de ces formations est  d’amener les participants à avoir une  idée des mécanismes de gestion des conflits et à être des acteurs qui promeuvent la paix, la cohésion sociale dans leur entourage, dans leur lieu de service.    

Certes la Covid-19 qui sévit actuellement n’est pas un conflit classique qui oppose des armées ou des groupes de personnes. Mais  dans la gestion de cette pandémie, des Etats comme le nôtre ont eu à prendre des mesures exceptionnelles.  L’état d’urgence sanitaire décrété par exemple par le gouvernement avec ses corollaires a bouleversé certaines habitudes.  Des équilibres sociaux ont été rompus. Le vivre ensemble a pris un coup.

Face à ces constats, il faudrait agir,  travailler afin que les impacts sociaux de la maladie soient amoindris.     

A travers ces formations, les participants ont appris de nouvelles connaissances. ils ont en effet été formés et outillés sur les techniques de médiation et de persuasion ; les défis de la cohésion sociale dans un contexte de crise sanitaire ; le rôle des leaders communautaires dans le maintien du vivre ensemble dans le contexte de la covid et les relations entre leaders communautaires et autorités de riposte, pour une meilleure lutte de la pandémie.

La mise en situation à travers des jeux, des questions, passant par des travaux en groupes et restitution jusqu’aux brainstormings, l’usage de la langue locale ont été les canaux choisis par les formateurs pour faire passer le message.

Pour la majorité des participants, c’est la première fois de recevoir une telle formation.  Les échanges et évaluations ont permis de comprendre qu’il y a nécessité de travailler davantage avec les hommes, de partager avec eux les techniques de médiation pour faciliter la vie courante, pour aider à pacifier les relations dans leur milieu de travail.

Dans les semaines à venir, ISCOME toujours avec le soutien technique et financier de l’USAID organisera à l’endroit des journalistes, des influenceurs locaux et administrateurs de plateforme whatassap une série de formations sur les techniques de détection de fausses informations communément appelé fakeNews

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Lutte contre la covid-19 et cohésion sociale : Forum citoyen dans la préfecture du Golfe

La dernière rencontre prévue dans le cadre du programme du maintien de la cohésion sociale en temps de covid s’est tenue dans la préfecture du Golfe plus précisément au Centre Communautaire de Tokoin  le dimanche  25 juillet 2021

Elle a réuni, dans le strict respect des mesures barrières, une soixantaine de  participants  issus des sept communes de la préfecture du Golfe.    

Modérées par MIJIYAWA Rahile, les discussions ont porté autour des  questions suivantes :

🔰 La covid -9 et ses conséquences sur la cohésion sociale

🔰 Groupes mixtes de surveillance et autres composantes sociales, quelle relation pour une meilleure lutte contre la COVID-19 ?

🔰 Vaccination et COVID-19

Sur ces différentes questions, responsables de débit de boissons, les leaders religieux, les leaders communautaires et les conducteurs de Taxi ont exprimé librement    leurs opinions.

Partant de la négligence ces derniers temps des populations en ce qui concerne les mesures barrières, les participants ont également cités les « bavures » des forces de l’ordre sur les citoyens, comme quelques attitudes inquiétantes dans le contexte actuel.

La cohésion sociale a été entachée, la pauvreté dans les ménages ne cesse de croître, les revenus des conducteurs de Taxi, des débits de boissons a connu une baisse fulgurante… quelques conséquences évoquées par les participants au Forum.

Influencés  par la campagne de désinformations sur les réseaux sociaux, plusieurs voient d’un mauvais œil la vaccination, elle n’est pas efficace selon eux et ne voit pas son intérêt du moment où l’on peut toujours contracter la maladie.  

Heureusement avec la présence des personnes ressources aussi bien au sein de la population qu’au sein de l’association ISCOME, des informations justes ont été apportée aux participants pour une lutte efficace contre la Covid-19

Notons qu’au-delà de tout,  la séance a été un vrai cadre d’échange, un canal d’extériorisation des frustrations emmagasinées durant plus d’une année après l’arrivée de la maladie dans notre pays.  

Ainsi le forum a permis aux différentes cibles de cerner mieux la nécessité du Vaccin grâce aux diverses interventions des agents de la Santé l’ISCOME.

Aussi, ce fut l’occasion idéale pour ces cibles d’émettre des propositions pour améliorer le vivre-ensemble entre le GMS et population.

Ce forum a été rendu possible grâce au partenariat technique et financier de l’USAID (United States Agency for International Development, l’Agence des États-Unis pour le développement international)

 BADAYOGDA Dibahôm Josué, consultant Animateur ISCOME

Forum citoyen sur la covid-19 dans la préfecture de Zio

Après  la préfecture de Yoto, c’était le tour des populations de Zio d’accueillir le forum citoyen sur la covid-19 ce mercredi 21 juillet 2021.

L’activité a également réuni dans le respect strict des mesures barrières différentes catégories sociales de la localité (leaders communautaires, leaders religieux, responsables de débits de boissons et les conducteurs de taxi et taxi motos).

A l’occasion, le SG de la préfecture de Zio représentant le préfet a ouvert l’activité suite aux allocutions de circonstance du président d’ISCOME et du consultant de l’USAID Reward. Comme dans le Yoto, partant des réalités de leur milieu, les différents participants ont pu s’exprimer librement sur les différents sous thématiques : (la COVID-19 et ses conséquences sur la cohésion sociale, le groupe mixte de surveillance (GMS) et autres composantes sociales, quelles relations pour une meilleure lutte contre la covid-19 ? La vaccination et la Covid-19).

A contrario du constat fait dans le Yoto, les populations du Zio admettent l’existence de la covid-19 toutefois, elles déplorent ses impacts négatifs au quotidien ; (Accentuation de la précarité des ménages dû à la baisse des revenus, mis en mal de la solidarité et de la cohésion sociale, bavures policières et pose exagérée de barrières sur les routes causant des accidents de circulation, mauvaise stratégie de communication et de sensibilisation sur la vaccination, multiplication des fausses informations…)

Ceci étant, les différents leaders présents n’ont ménagé aucun effort pour faire des propositions dans la dynamique d’endiguer la maladie et de renforcer la cohésion sociale.

Au niveau des autorités, soutenir encore plus les cas sociaux sans oublier l’aide aux élèves et étudiants, augmenter la sensibilisation sur la vaccination à travers surtout des portes à portes au besoin, davantage outiller les membres de la GMS pour une sensibilisation pacifique.

Pour les populations elles même, respecter et faire respecter les mesures barrières, partager et sensibiliser les autres sur le respect des mesures barrières et la vaccination et se faire vacciner

L’activité a pris fin sur une note positive. En effet, nombreux sont les participants qui ont déclaré avoir été vivifiés par les informations recues. Plus encore certains ont fait le choix de se faire vacciner dans les jours à venir.

Eric BANASSIMA

Chargé de projet