Forum citoyen sur la covid-19 dans la préfecture de Yoto

L’association ISCOME a organisé ce samedi 17 juillet 2021 un forum citoyen sur la covid-19 dans la préfecture de Yoto placé sous le thème : « Améliorer le vivre ensemble entre la population et les acteurs engagés dans la riposte contre la covid-19 ».

Cette activité a marqué le début de la réalisation du projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anticovid soutenu par l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID). Elle a réuni dans le respect strict des mesures barrières différentes catégories sociales de la localité entre autres les leaders communautaires, religieux, les tenanciers de bars et les conducteurs de taxi et taxi motos. Au cours dudit forum, dans une approche participative, les sous thématiques suivantes ont été débattus :  la COVID-19 et ses conséquences sur la cohésion sociale, le groupe mixte de surveillance (GMS) et autres composantes sociales, quelles relations pour une meilleure lutte contre la covid-19 ? La vaccination et la Covid-19.

Les différents échanges ont permis de constater que beaucoup sont désinformés par rapport à la maladie qu’ils considèrent toujours comme abstraite. Ils n’ont jamais vu de cas de covid dans leur localité, il n’y a jamais eu de décès lié à la covid. Donc pour certains la maladie dans leur localité serait une machination des autorités. Le manque de communication aidant, les mesures barrières instaurées pour vaincre la maladie sont décriées. Pour d’autres, la maladie existe mais à cause de la stigmatisation, les gens malades préfèrent se cacher. Unanimement ils ont reconnu que cette pandémie est incompatible à la cohésion sociale.

Ils ont ainsi soulevés les impacts générés par la covid-19 aussi bien sur le plan économique (cherté de la vie/ perte des emplois/ mévente) que social (augmentation des violences conjugales, diminution de la solidarité, mis en mal du vivre ensemble) sans passer sous silence les difficultés de collaboration avec les forces de l’ordre (surtout les conducteurs de taxi moto et les taxi brousses) et  la peur de la vaccination dû au manque d’information crédible et d’exemplarité de la part des autorités locales.

Fort de tout ce qui précède des recommandations ont été formulées par les participants à l’endroit des autorités et de la population.

A l’endroit des autorités ; les participants souhaiteraient une meilleure communication, plus proche de la population,  accentuer la sensibilisation autour de covid-19 ainsi que l’importance de l’observation des mesures barrières, accompagner les cas sociaux, accentuer la sensibilisation autour du vaccin et mettre en place un plan de développement, après la covid-19, qui prend en compte les couches vulnérables.

A l’endroit des forces de l’ordre/GMS: les participants préconise davantage une approche basée sur la pédagogie  avant la sanction c’est-à-dire expliquer/rappeler les mesures aux populations avant d’appliquer les sanctions. (Privilégier le dialogue aux rapport de force).

Enfin, A l’endroit des populations ; sensibiliser leurs proches sur le respect des mesures barrières, sensibiliser/ partager la bonne information sur le vaccin et se faire vacciner.

 In fine, l’activité a permis aux différents participants d’avoir une meilleure compréhension de la nécessité de leur implication dans les actions de promotion de la cohésion sociale et la prévention de heurts pour une lutte efficace contre la covid-19 dans la préfecture de Yoto. Aussi, ils ont pu partager entre eux et avec les autorités locales de la préfecture de Yoto les défis identifiés et leurs contributions pour le renforcement de la cohésion sociale et la prévention de frictions. La même activité se déroulera dans les préfectures de Zio et du Golfe.

Eric Lamak BANASSIMA, Chargé de Projets

Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid

Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid

Ce projet vise à renforcer la cohésion sociale entre les populations et les différentes forces mises en place par le  gouvernement  pour lutter contre la maladie.

Tel est le but ultime  de cet ambitieux projet  qui va s’exécuter dans  les préfectures du Golfe, Zio et Yoto au Togo. L’élaboration du projet est partie de plusieurs constats observés sur le terrain depuis l’arrivée de la maladie dans notre pays. En effet, pour faire face à la crise sanitaire, le Gouvernement togolais a dû prendre un certains nombre de mesures comme  l’instauration de l’Etat d’urgence sanitaire (une première dans l’histoire récente de notre pays) le couvre-feu, le bouclage des villes, la mise en place d’une force anti covid, la distanciation sociale, etc….

Autant de décisions qui ont, certes contribué, à freiner l’expansion de la pandémie mais qui ont aussi contribué à fragiliser les équilibres sociaux qui étaient déjà assez précaires.

Ainsi, les problèmes déjà existants tels que le chômage, les inégalités, les tensions intercommunautaires se sont greffés aux nouveaux notamment l’application des mesures édictées pour freiner la maladie à savoir, l’obligation à se laver les mains devant chaque institution, le port obligatoire du masque dans les lieux publics, la restriction des réunions de groupe, la fermeture de certaines activités etc.

Afin d’éviter ce cercle vicieux où la maladie et les conflits se renforcent mutuellement, plusieurs organisations ont pensé à des actions allant dans le sens de combattre directement la maladie mais aussi de maintenir et de renforcer la cohésion sociale et la coexistence pacifique pendant la crise COVID-19.  C’est dans ce cadre qu’a été élaboré le projet de la plateforme …

Plusieurs actions vont être entreprises et mises en œuvre pour atteindre les résultats escomptés.  A côté des actions de sensibilisation à travers des émissions radiophoniques et des séances de formations à l’endroit des différentes couches sociales sur les thèmes comme les fakes news, la médiation sociale, le projet prévoit accroire la résilience des populations dans la lutte contre la maladie à travers la distribution des matériels comme les dispositifs de lavage des mains, des gels hydroalcoolique, des bavettes etc.

Au terme de ce projet qui s’étend sur plusieurs mois, environ 1000 personnes seront directement touchées. Il s’agit entre autre des Responsables de débits de boissons, des Leaders communautaires les Conducteurs de taxi et de taxi-moto des journalistes et des administrateurs de groupes de réseaux sociaux

La lutte contre la désinformation et les fakes news est une composante essentielle de ce projet. La cohésion sociale ne peut être réalisée durant cette pandémie en passant sous silence le phénomène des fausses informations qui inondent les réseaux sociaux. D’où une approche stratégique axée sur les réseaux sociaux.  

Avis de recrutement : Consultant(e)/Animateur(trice)

AVIS DE RECRUTEMENT

L’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui (ISCOME) est une
organisation qui promeut des actions de développement communautaires pour assurer un
développement social durable en faveur des communautés à la base au Togo. Elle propose des
soins de santé aux populations défavorisées, plus particulièrement aux enfants, les femmes, les
personnes handicapées et les jeunes vulnérables. En partenariat avec l’Agence des Etats-Unis
pour le Développement International ( USAID) sur le projet « Plateforme de lutte et de
médiation entre population et force-anticovid » recrute
– Trois (03) Consultant(e) animateurs/trices

Intitulé du poste

Consultant(e)
Animateur/trice
de projet

Lieu d’affectation :
Préfectures du
Golfe, Zio et Yoto

Prise de fonction :
Immédiate

Superviseur direct Chargé de
Projets

Résumé

Sous la supervision hiérarchique du Chargé de Projets, les
consultant(e) animateurs/trices seront chargés de faciliter
l’exécution du projet en collaboration avec les groupes cibles
et les partenaires clefs dans les zones de couverture
géographique /préfecture relevant de leur responsabilité afin
de contribuer à l’atteinte des résultats du projet.

Principales
responsabilités

Chaque consultant(e) animateur (trice) de projet aura pour
principales tâches et missions de :
– Faire la mobilisation sociale dans sa zone de
responsabilité
– Elaborer les micro-planifications mensuelles des
activités pour le compte de la préfecture, des
communes et des cantons dans sa zone de
responsabilité et les mettre à jour
– Exécuter les activités planifiées en collaboration avec
les parties prenantes dans sa zone de responsabilité
– Faciliter et renforcer la participation active des
groupes cibles et appuyer le plaidoyer au niveau local
pour la lutte contre la covid-19
– Co-superviser les groupes cibles et co-suivre
l’exécution des activités de terrain avec ses
responsables hiérarchiques

– Documenter les résultats du projet dans sa zone
conformément aux outils mis en place par le projet
– Collaborer étroitement et communiquer efficacement
sur l’exécution du projet dans sa zone avec les autres
partenaires
– Rédiger les rapports périodiques et tout autre rapport
dans sa zone de projet

Profil du candidat 1. Qualifications et expériences, compétences,

comportements exigés pour le poste
1.1 Qualifications et expériences
– Etre de nationalité togolaise ;
– Avoir un diplôme universitaire (Bac+3) en sciences
sociales (sociologie, développement local, santé,
anthropologie) ou tout autre diplôme équivalent ;
– Justifier d’une expérience professionnelle d’au moins
3 ans en mobilisation communautaire de projet de
développement ;
– Avoir de l’expérience dans le domaine du genre et de
l’inclusion ;
– Disposer de connaissances en sensibilisation des
communautés ;
– Disposer de techniques d’animation de groupes ;
– Avoir de bonnes connaissances en gestion et suivi de
projet (planification, budgétisation, exécution et
évaluation des projets), en organisation des ateliers de
formation ;
1.2 Compétences
– Avoir une forte expérience dans le domaine du travail
social avec les communautés à la base ;
– Avoir une connaissance des méthodes et outils de
planification opérationnelle, de mobilisation
communautaire ;
– Avoir un sens élevé de la justice sociale, de l’équité du
genre;
– Capacités d’établir de très bonnes relations
interpersonnelles et de partenariat ;
– Capacité à travailler en équipe et sous pression ;
– Capacité à conduire des sessions de formation;
– Bonne connaissance (écrit et parlé) du français ;
– Bonne connaissance de l’informatique notamment les
produits de bureau Microsoft couramment utilisés
(Word, Excel, Power point)
– Maîtriser au moins une des langues parlées dans les
préfectures du Golfe Zio et Yoto (ewé, mina, watchi
etc…) ;
– Bonne capacité rédactionnelle ;
– Etre un/e bon/ne communicateur/trice
1.3 Comportements
– Etre sociable et avoir le contact facile ;
– Avoir un sens élevé de la justice sociale, de l’équité du
genre ;
– Etre disponible, minutieux/se et rigoureux/se ;

– Avoir une bonne capacité d’adaptation pour travailler
dans un environnement multiculturel et en milieu rural
ou semi-urbain ;
– Avoir le sens de la responsabilité et des délais ;
– Etre honnête et apte à promouvoir la transparence au
sein de l’institution et au niveau des partenaires ;
– Etre proactif/ve

Contenu du
dossier de
candidature

Les dossiers de candidature doivent comporter :
 Une lettre de motivation de deux (02) pages au plus ;
 Un curriculum vitae de deux (02) pages au plus ;
 Une copie des diplômes et attestations ;

Informations
complémentaires

1. Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s après examen
des dossiers seront contacté(e)s pour la suite du
processus.
2. ISCOME TOGO s’engage à promouvoir l’égalité des
chances et à lutter contre toute forme de violences à
l’embauche.
3. Un aménagement raisonnable du processus de
recrutement et du poste à pourvoir peut être envisagé
en fonction des besoins individuels des femmes dans
la limite des possibilités de ISCOME TOGO ;
4. Pour toutes informations, contacter le numéro suivant:
91979297
NB : Les candidatures féminines sont fortement
encouragées

Date de dépôt des
dossiers

Les dossiers de candidatures seront adressés au Président
du Conseil d’Administration ISCOME TOGO et envoyés à
l’adresse suivante : iscometogo@gmail.com au plus tard le
02 Avril 2021 à 17H dans un seul document avec mention :
« Candidature au poste d’animateur du projet
« Plateforme de lutte et de médiation entre population et
force anti-covid»

ISCOME met en avant la santé des enfants.

ISCOME met en avant la santé des enfants.

Généralement dans nos milieux, se faire consulter par un spécialiste de la santé est un luxe. Pour beaucoup de personnes devenues aujourd’hui adulte, on peut dire que la  majorité d’entre elles n’ont jamais eu l’occasion de se faire examiner par un pédiatre.

Le pédiatre c’est qui ?  C’est d’abord un professionnel de la santé, un médecin avant tout ; mais qui s’intéresse particulièrement à l’enfant et à son développement. « En effet le pédiatre veille à la santé générale de l’enfant, au bon déroulement de sa croissance et à son développement, physique et mental. Interlocuteur privilégié des parents, il les conseille en matière de nutrition, de sommeil, d’hygiène, de prévention des accidents. C’est lui aussi qui se charge du dépistage précoce de certaines pathologies et du suivi de la vaccination. Si l’enfant présente des symptômes de maladies, il l’interroge si possible sur son affection, procède à un examen clinique, et prescrit des examens complémentaires (analyses de sang, d’urine, échographies, etc.), pour déterminer le traitement adapté au contexte clinique et à son âge. » .

On note par-là l’importance capitale du pédiatre dans la vie d’un enfant. Mais pour plusieurs raisons, la majorité d’enfants dans nos contrées n’ont pas la chance d’accéder à un pédiatre au cours de leur vie.  Fort de ce constat, au niveau de l’Association ISCOME nous avons commencé par mettre en œuvre plusieurs activités focalisées sur la santé de la mère et de l’enfant. Nous organisons régulièrement des consultations foraines en pédiatrie dans les zones où la chance de trouver un pédiatre est quasi nulle. Ainsi le 13 février 2021, nous avons mené une activité à Adetikopé plus précisément dans le quartier Dzové (banlieue nord de Lomé).

Il s’agissait d’une séance foraine de consultation des enfants par un pédiatre précédé d’ une mini campagne de sensibilisation des mamans sur la nécessité et l’importance de se rendre dans un centre de santé pour consulter en cas de maladie d’enfant. Un appel fort a été lancé à l’endroit des mamans afin d’éviter l’automédication.  Pour un enfant la prise de n’importe quel médicament pourrait avoir des conséquences fatales.  

Ainsi au terme de cette activité, cent trois (103) enfants des deux sexes ont été consultés par le médecin pédiatre TCHALIM,   président de l’ONG Millénium Chalenge Togo, partenaire d’ISCOME au cours de cette activité. Des pathologies comme les parasitoses digestives, la drépanocytose, l’anémie, les anomalies des yeux / de la vision, les infections respiratoires et d’autres ont été diagnostiquées chez ces enfants. Sur les 103 cas dix(10) mérites cas méritent d’être particulièrement suivis pour éviter des complications. L’activité a eu lieu au sein du Complexe Saint Patrice. Pour les cas méritant un suivi particulier, ISCOME est en contact avec le Directeur de l’Ecole pour une gestion de ces cas.

Pascal AGOURA

Infirmier diplômé d’Etat

Responsable du Centre La Vitalité chez ISCOME

Accès facile aux soins de santé au Togo

Accès facile aux soins de santé au Togo

L’Association ‘’le Coursier d’Hôpital International (CH-I)’’ et l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers du Togo (ANIIT), sont désormais associées pour promouvoir davantage l’usage de l’application « Dokita Eyes » au Togo.

Face à la presse, mardi 16 février 2021 à Lomé, les premiers responsables de ces deux institutions ont procédé à la signature de l’accord de partenariat, officialisant leur entente. À travers cet engagement, l’ANIIT fait la promesse de mettre ses membres au service de Dokita Eyes qui est une application mobile mise en place pour faciliter l’accès aux soins de santé au Togo.

« Dokita Eyes ne remplace pas la consultation médicale. Elle permet plutôt de suivre l’évolution du traitement d’un patient même en étant à distance. C’est une application que le spécialiste de santé et le patient doivent disposer. Ça permet au patient de sauvegarder ses propres symptômes, de faire des prises de notes. Ça permet également au professionnel de santé de bien se documenter sur le traitement du patient. Donc, l’application fonctionne comme un carnet de santé numérique, sécurisé et confidentiel. Désormais, avec l’ANIIT, cette application est au profit des infirmiers et infirmières du Togo », a indiqué à AfreePress, le Directeur exécutif de CH-I, Agbétiafa Koffivi.

Ce partenariat prévoit également la mise en place d’un cadre légal pour que les infirmiers et infirmières de l’ANIIT puissent apporter leur assistance médicale aux patients à domicile. Dans cette optique, les patients ont laSUITE

ISCOME vous parle du diabète

ISCOME vous parle du  diabète


Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.


''Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, les glucides sont alors transformés essentiellement en glucose. Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie. Les cellules bêta du pancréas, regroupées en amas appelés îlots de Langerhans, sécrètent de l’insuline. L'insuline fonctionne comme une clé, elle permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme : dans les muscles, dans les tissus adipeux et dans le foie où il va pouvoir être transformé et stocké. Le glucose diminue alors dans le sang.
Une autre hormone, le glucagon, permet de libérer le glucose stocké dans le foie, en dehors des repas, lors d’une baisse énergétique ou d’une baisse de glycémie, C’est l’équilibre de ces hormones qui permet de maintenir la glycémie stable dans le corps. En cas de diabète, ce système de régulation ne fonctionne pas''


C’est malheureusement une maladie qui ne se guérit pas mais dont l’évolution peut être contrôle par un traitement et un suivi spécifique.
C’est important de le dire sans détour comme ça car jusqu’à présent certains de nos parents ignorent cela. Ce qui conduit parfois à l’irréparable.
Etre diagnostiqué diabétique ne doit pas être considéré comme une fatalité. Un bon suivi des recommandations du médecin traitant peut épargner le malade des complications assez graves qui peuvent toucher des organes comme le rein, les artères, les nerfs, les yeux.
En effet il existe deux types de diabète :

Le diabète de type 1 : Connu sous le nom de diabète insulinodépendant, en général chez le sujet jeune mais peut se développer à tout âge
Le diabète type 2 ou diabète non insulinodépendant. Il résulte de l’utilisation inadéquate de l’insuline par l’organisme. Il est souvent conséquent d’un excès pondéral et de l’inactivité physique (très présent sur le continent africain)


Comment reconnaitre le diabète chez un parent, un ami …?
Diabète de type 1 : Les symptômes du diabète de type 1 surviennent en général très brutalement. Dans ce cas le malade éprouve un besoin d’uriner fréquemment, une soif intense, une sensation de faim intense, une perte de poids, une fatigue intense ou des pertes de connaissance à répétition…

Diabète de type 2 : Le diabète de type 2 est une maladie qui reste très longtemps silencieuse pouvant évoluer pendant des années sans provoquer aucune manifestation. La majorité des diabétiques de type II ne ressent aucune gêne pendant de nombreuses années. Le diabète de type 2 ne se voit pas : aucun symptôme ne permet de repérer le diabète avant l’apparition des complications. La maladie évolue sournoisement. 50% des diabétiques diagnostiqués sont déjà au stade des complications. Les signes pouvant annoncer un diabète de type 2 sont les suivants : fatigue, troubles de la vision, sensation de bouche sèche, besoin d’uriner souvent, d’avoir davantage faim ou soif, picotements dans les pieds, infections qui guérissent mal… Ils apparaissent plus lentement et plus sournoisement. Il est important de savoir repérer les signes discrets du diabète : tendance aux infections de la peau (abcès, furoncles), troubles de l’érection, fatigue, essoufflement, infections urinaires…

Ces symptômes sont appuyés par un contrôle de la glycémie régulière, loin de repas, la valeur normale est de 0,7g/l – 1,10g/l. en dessous on parle d’hypoglycémie et au-dessus c’est l’hyperglycémie.

Au Togo, 4,7% de la population adulte de plus de 18 ans est atteinte de la maladie diabétique et selon les projections de l’OMS, le diabète pourrait devenir pour l’Afrique l’un problème de santé publique majeur dans quelques années. Les chiffres sont inquiétants et effarants: le nombre de diabétiques devrait passer de 19,4 millions en 2019 à près de 29 millions en 2030 et 47 millions en 2045, selon la Fédération internationale du diabète (FID). Déjà pour la seule année 2019, le diabète a fait plus de 360 000 victimes en Afrique subsaharienne, selon la FID et près des trois quarts de ces décès concernent des personnes de moins de 60 ans. Et le plus inquiétant reste le nombre de personnes vivant avec un diabète non diagnostiqué, environ 60 %.
C’est là un véritable challenge pour les pays africains en général et particulièrement pour notre pays où l’on ne consulte un médecin que lorsqu’on est malade.
Les Causes du diabètes
Il n’y a pas une cause précise du diabète mais des éléments favorisant la survenance de la maladie. Parmi ces facteurs il y a généralement l’hérédité, l’hypertension artérielle, l’obésité, le tabagisme etc. A côté de ces éléments il y a surtout le manque d’activité physique et la mauvaise alimentation qui augmentent les « chances » des patients prédisposés à faire le diabète de type 2.
Si on observe sur le continent africain, une hausse inquiétante du nombre de diabétique c’est essentiellement dû aux changements dans nos modes de vie.
Les gens qui quittent les zones rurales pour s’installer dans les villes où ils espèrent trouver de meilleures conditions d’existence. Ce développement urbain est générateur de sédentarité et de mutations alimentaires qui, avec le vieillissement de la population, facilitent l’émergence de l’obésité et du diabète.

L’évolution de la maladie est affecté par de multiples complications qui sont nombreuses et peuvent être sévères.
Ces complications aggravent le diabète et tendent à faire baisser l’espérance de vie des personnes atteintes. La majorité des complications liées au diabète peuvent être évitées, réduites ou retardées si le diabète est dépisté et traité précocement et correctement. Les principales complications du diabète sont :
• la rétinopathie diabétique (responsable à terme d’une cécité),
• les complications cardio-vasculaires,
• la néphropathie diabétique aboutissant à ‘insuffisance rénale, la neuropathie diabétique,
• les infections, les ulcères de pied et de jambe (conduisant à des amputations) .
• On peut aussi observer des complications aiguës comme le coma hypoglycémique ou acido cétrosique.

Traitement
Il existe deux types de traitements : les antidiabétiques oraux et les insulines injectables sur conseil de votre médecin de préférence. Il faut toujours contrôler sa glycémie au cours de son traitement pour connaitre les différentes variations et surtout évaluer son traitement.
Pour éviter de déclencher un diabète ou ralentir son évolution il faut :
Avoir une activité physique régulière
Contrôler son poids et surveiller son alimentation
Réguler sa tension artérielle
Arrêter le tabac
Diminuer sa consommation d’alcool

ISCOME, conscient de l’impact de cette maladie sur la vie des population et sur le développement du pays, travaille sur plusieurs.
D’abord l’accès à l’information sur la maladie du diabète. Comme dit dans les lignes précédentes, le diabète qui sévit en Afrique est très sournois. Il faudrait travailler à ce que la population sache qu’il y a une maladie qu’on appelle diabète et comment éviter qu’elle survienne ou retarder son évolution.
Le second front sur lequel les membres d’ISCOME se mobilisent c’est le dépistage, le contrôle régulier de la glycémie par des campagnes foraines de consultation.
C’est une œuvre de longue haleine et nous invitons tous les acteurs à se battre pour faire changer les courbes de la maladie dans notre pays.
Mobilisez-vous pour qu’ensemble avec notre jeune dynamique association pour venir en aide aux nécessiteux qui en souffrent déjà ou qui ne connaissent pas encore le diabète.

Stan Ketor Mawoulawe

Infirmier d’Etat

Président de l’Association ISCOME

Les membres de l’association ISCOME se mobilisent contre l’hypertension artérielle

Les membres de l’association ISCOME se mobilisent contre l’hypertension artérielle

L’hypertension artérielle (HTA) est une pathologie chronique qui constitue un véritable problème de santé publique ceci même dans les pays où les malades ont facilement accès aux soins médicaux.
Parlons d’abord de la tension artérielle, avant d’aborder ce que c’est que l’hypertension.

Le cœur est un muscle qui pompe le sang riche en oxygène pour le distribuer dans tout le corps par l'intermédiaire des veines et des artères. Ce que nous appelons communément "tension artérielle" correspond en réalité à la mesure prise lorsque le ventricule gauche du cœur se contracte et que le sang est projeté vers les artères.

Tout au long de son cheminement à travers le cœur, le sang exerce une pression sur les parois artérielles. C'est pourquoi on parle de "tension" ou de "pression" artérielle. La tension artérielle permet d'évaluer la force et la quantité de sang pompée par le cœur, ainsi que la souplesse et l'état général des artères.

La tension artérielle se compose de deux éléments : la pression systolique, qui est enregistrée lorsque la tension artérielle est à son maximum au cours de la contraction du ventricule gauche, et la pression diastolique, qui est mesurée lorsque la tension sanguine est à son minimum, lorsque le cœur est au repos entre deux battements.

La tension artérielle est donc le rapport de ces deux mesures (rapport de la pression systolique sur la pression diastolique). Une tension anormalement élevée sera appelée hypertension ou hypertension artérielle (HTA). On diagnostique en général une hypertension lorsque la pression systolique est supérieure à 140 mmHg et la pression diastolique supérieure à 90 mmHg au cours de trois mesures distinctes.
https://www.chuv.ch/fr/chuv-home/patients-et-familles/specialites-medicales/atlas-medical-thematique/coeur-et-vaisseaux/pression-arterielle
Prise de tension par Stan Ketor, Président de ISCOME

Il existe  plusieurs facteurs de risque qui sont à l’origine de l’HTA. Quels sont ces facteurs et comment les éviter ?

Quels sont ces facteurs et comment les éviter ?

LES FACTEURS DE RISQUE DE L’HTA

Les facteurs modifiables : (c’est à dire celle qui dépendent de notre mode de vie) :
Diabète, traité ou non.
Tabagisme actuel ou sevrage datant de moins de 3 ans.
Dyslipidémies (hypercholestérolémie). LDLc > 1.60 g/l, HDLc < 0.40 g/l. A l’inverse une valeur de HDLc > 0.60 g/l est un facteur protecteur.
Obésité ou surcharge pondérale avec un IMC > 25 kg / m2.
Sédentarité, c’est-à-dire l’absence d’activité physique régulière.

Les facteurs non modifiables :
Age > 50 chez l’homme, > 60 chez la femme.
Sexe masculin
Hérédité. Les antécédents familiaux d’accident cardiaque précoces tels un infarctus du myocarde ou une mort subite avant 55 ans chez le père ou un parent du premier degré de sexe masculin, ou avant 65 ans chez la mère ou un parent de premier degré de sexe féminin.

COMMENT ÉVITER CES FACTEURS DE RISQUE
Surveiller son poids : l’objectif est de ne pas dépasser le poids qui vous permet d’obtenir un IMC indice de masse corporelle égal ou inférieur à 25kg/m2.
Arrêter la consommation de tabac : il s’agit d’un facteur de risque clé. L’arrêt du tabac est essentiel. Fumer est également mauvais pour le système cardiovasculaire. La nicotine favorise l’artériosclérose : elle augmente donc le vieillissement des artères. Encore une bonne raison de ne pas continuer.
Pratiquer un exercice physique régulier : en commençant par 30 minutes de marche par jour. Une activité physique courte et quotidienne est plus utile qu’une séance de sport intensive hebdomadaire. Si possible, il est préconisé de pratiquer un sport comme la natation, le jogging, la marche rapide ou le cyclisme une fois par semaine. N’hésitez pas, quand vous le pouvez, à privilégier les escaliers à l’ascenseur, la marche plutôt que la voiture ou les transports en commun, voire descendre un arrêt plus tôt.
Restreindre l’apport en sel : si vous le pouvez, ne salez pas vos plats, évitez les aliments riches en sel comme le pain, les pâtisseries, la charcuterie, le fromage, les conserves, les plats surgelés ou encore les boissons gazeuses (y compris certaines eaux gazeuses).
Diminuer la consommation d’alcool : elle ne doit impérativement pas dépasser 2 verres par jour pour une femme et 3 pour un homme.
Éviter l’hypercholestérolémie : limitez votre consommation de lipides saturés alimentaires et privilégiez les légumes (surtout verts), les fruits, et les aliments pauvres en matière grasse animale. Vous pouvez également consommer des féculents de manière raisonnable. Il vous est également conseillé de manger du poisson blanc deux à trois fois par semaine.
Essayez de vous limiter à une cuillère de matière grasse (huile d’olive si possible) par repas, par jour et par personne.
Prendre sa tension une fois par mois : vous pouvez demander à votre médecin lors d’une consultation classique, ou à votre pharmacien qui est équipé pour prendre vos mesures. Évitez de faire vos courses quand vous avez faim, évitez les rayons « tentation », tentez de prévoir vos menus pour la semaine, de faire une liste de courses et de vous maintenir à celle-ci.

ISCOME FACE A L’HTA

L’HTA en Afrique, est dépistée tardivement et nombreux sont les patients qui sont dépistés au stade des complications.
ISCOME dans ses activités, intervient dans la lutte des maladies chroniques dont fait partie l’hypertension artérielle. Cela se fait tous les jours lors des consultations par des entretiens avec les patients. Ils sont systématiquement sensibilisés sur l’importance de contrôler leur tension arterielle pour éviter des surprise désagréables. A cet effet le centre Vitalité d’Iscome est ouvert à toute la population pour une prise de tension.
ISCOME organise également des séances de sorties sur le terrain en faisant des consultations à domicile .
Au cours de ces consultations la prise de la tension artérielle des adultes (30 ans et plus) est systématique. Cela permet de dépister les sujets atteints d’HTA et de les suivre convenablement à domicile ou au centre de santé.

Des séances de sensibilisation à l’endroit de la communauté portant sur les facteurs à risque de l’HTA, ses conséquences, l’importance de la prise fréquente de la tension artérielle et comment éviter les facteurs de risques modifiables.

Pascal AGOURA Koboyoda

Infirmier Diplômé d’État membre d’Iscome

Stan Ketor, nous parle aujourd’hui du planning familial (PF)

Stan Ketor, nous parle aujourd’hui du planning familial (PF)

Qu’est-ce que le planning familial ?

C’est l’ensemble des moyens mis à la disposition des individus et des couples pour leur permettre d’assurer une sexualité responsable, de façon à éviter les grossesses non désirées, d’espacer les naissances et de déterminer la taille souhaitée de leur famille.

Les composantes de la PF

Les activités de la PF sont basées sur :

  • L’ information, l’éducation et   la communication (IEC)
  • La contraception
  • La lutte contre l’infécondité / infertilité
  • Lutte contre les IST/VIH/SIDA

Les avantages d’une planification familiale

La PF contribue à la résolution des problèmes liés au développement.

  • Les avantage sanitaires (prévenir les complications dues à la grossesse et l’accouchement, prévenir les grossesses à risques, améliorer l’état nutritionnel de l’enfant)
  • Les avantages socio-économiques (meilleur préparation à la vie familiale, accès à l’éducation de tous les enfants, libération de la femme pour ses activités génératrices de revenus…)

Les méthodes disponibles

  • Méthodes naturelles : (méthode de la température basale du corps, de la glaire cervicale, allaitement maternel…)
  • Méthode barrière : (préservatifs)
  • Méthode hormonales : (les contraceptifs oraux, contraceptifs injectables, les implants)
  • La DIU (dispositif intra-utérine)
  • La vasectomie et la ligature des trompes

Au sein de l’Association ISCOME nous militons pour une vulgarisation de la planification familiale car nous sommes persuadés que c’est l’un des moyens de réduction de la pauvreté et des inégalités sur le continent.

Le taux de fécondité généralement élevé coïncide malheureusement avec l’indice de pauvreté le plus élevé.

Selon le site https://www.planetoscope.com/natalite/20-nombre-de-naissances-en-afrique.html#:~:text=Le%20taux%20de%20natalit%C3%A9%20africain,en%20Afrique%20subsaharienne%20et%20centrale.

L’Afrique est le continent qui connaît le plus fort taux de natalité avec le Niger qui sort du lot avec un taux de fécondité de 7,6 enfants par femme (8,2 dans la région de Zinder) en 2017. Dans certains pays le taux de fécondité baisse sous l’effet d’une politique globale de développement et de planning familial comme par exemple au Rwanda où le taux de fécondité est passé de 8,2 enfants par femme à 4 en 2015.


Nous pensons sérieusement que si nous ne réduisons pas le rythme des naissances sur le continent, l’Afrique connaitra un choc important au cours des    prochaines décennies.   Ceci parce qu’elle sera en face d’une population extrêmement jeune et nombreuse à qui elle aura de la peine à trouver de l’emploi qui est aujourd’hui l’un des éléments essentiels pour lutter contre la pauvreté.

 Au sein de l’association ISCOME la promotion des méthodes de planning familial se fait au quotidien.

Tout commence lors des consultations médicales ou des causeries de rue. C’est à ce niveau que nous analysons le niveau de connaissance de la population sur le planning familial. Ensuite nous donnons rendez-vous individuellement pour approfondir les discussions. Au cours de ces discussions nous leur mettons en confiance en leur présentant les avantages du planning familial surtout pour les femmes qui autrement deviennent maître de leur vie. Espacé des naissances c’est disposé de plus de temps pour mener des activités génératrices de revenu et qui parle d’activités génératrice de revenu par de lutte contre la pauvreté.  

Parallèlement à cette stratégie, au niveau d’Iscome nous envisageons organiser des sensibilisations communautaires pour présenter au plus grand nombre les avantages du planning familial.  

KETOR Koffi Mawulawoe Stan,
Infirmier Diplômé d’Etat

Renforcement de la santé reproductive au Togo

Renforcement de la santé reproductive au Togo

 Le Togo, et trois autres pays d’Afrique de la sous-région vont bénéficier d’un financement de 55 millions $ (près de 30 milliards FCFA) du Canada, en soutien à la santé sexuelle et reproductive.

Les trois autres bénéficiaires sont la Côte-d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, pour des fonds qui seront consacrés à la mise en œuvre de 05 projets.

Cette facilité leur est accordée dans le cadre de la nouvelle stratégie du « Partenariat de Ouagadougou » dont les quatre pays sont membres, selon l’annonce faite par hier mardi par la ministre canadienne du développement international, Karina Gould, à l’ouverture de la session annuelle de l’organisation. Il s’agit là, de « contribuer à éliminer les barrières à l’accès aux services de santé et des droits sexuels et reproductifs », selon la responsable canadienne.

A terme, cet appui doit permettre de renforcer les capacités de près de 13 millions de femmes et de filles d’ici 2030, « à faire des choix éclairés concernant leur santé », renseigne-t-on.

« La planification familiale est devenue une composante majeure des politiques ayant pour socle la santé de la mère et de l’enfant », relève notamment Moustapha Mijiyawa, ministre de la santé togolais.

Rappelons que le Partenariat de Ouagadougou réunit 9 pays francophones d’Afrique de l’Ouest. La structure transnationale la suite (…)

Couvre-feu sanitaire au Togo pendant les périodes de fête de fin d’année

Couvre-feu sanitaire au Togo pendant les périodes de fête de fin d’année

Il y aura, sur toute l’étendue du territoire togolais, un couvre-feu à compter du Dimanche 20 décembre 2020 au 3 janvier 2021, de 22h à 5h GMT. En particulier, les 24, 25, 31 décembre 2020, et le 1er janvier 2021, la restriction ira de 23h à 5h GMT

L’option d’un couvre-feu était une recommandation d’un Conseil scientifique, dans la gestion du virus, c’est désormais une mesure officielle. L’information a été communiquée par la Coordination nationale de gestion de la riposte au Covid-19 (CNGR), dans sa toute dernière conférence de presse hebdomadaire ( ce 18 décembre 2020).

La mesure est assortie d’une interdiction de consommer dans les bars, sur la période concernée.

Pour ce qui est des cultes religieux, seules les églises déjà autorisées à ouvrir pourront officier, selon la Coordination ( seulement les dimanches pour les chrétiens, et les vendredis pour les musulmans).

A ce jour, le Togo compte 3330 cas cumulés de Covid-19. On décompte un (…)