Le fléau des faux médicaments au Togo

Le fléau des faux médicaments au Togo

L’organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé (OPALS) publie les résultats d’une étude sur le trafic des faux médicaments, étude diligentée entre 2017 et 2019 dans le Yoto en collaboration avec l’ordre national des pharmaciens du Togo et le ministère de la santé afin de déterminer l’impact de l’utilisation des faux médicaments.

Ces résultats vont amener les autorités locales, les acteurs de la santé et de la pharmacie à admettre que c’est un fléau qui menace la santé publique et contre lequel ils doivent unir leurs forces.

Les faux médicaments présentent une grave menace pour la santé publique dans les pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne dont le Togo. Ils représentent 30% des médicaments en circulation et les conséquences sanitaires de ce trafic sont difficiles à mesurer.

Le coordinateur médical et scientifique de l’OPALS au Togo, Dr Abdoul Gbadamassi, a rappelé que sur plus de 400 échantillons de produits suspects récoltés dans les ménages, 90% montrent l’absence ou le surdosage du principe actif et ces échantillons sont essentiellement prescrits pour lutter contre les excès de paludisme (antipaludéens, antipyrétiques, antidouleurs et antiinflammatoires) et leur trafic constitue un double crime (crime contre la santé et crime contre la société).  lire la suite sur le Tempstg

14 novembre : Journée mondiale du diabète

14 novembre : Journée mondiale du diabète

La Journée Mondiale du Diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète. Elle a été lancée en 1991 comme réponse à l’escalade de l’incidence du diabète dans le monde. Depuis, elle a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public.

Le choix de la date…

La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 Novembre. Cette date a été choisie car c’est l’anniversaire de Frederick Banting qui, avec Charles Best, a pour premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.

Où est elle célébrée ?

La Journée Mondiale du Diabète est célébrée dans le monde entier par les 190 associations membres de la Fédération Internationale du Diabète (FID) dans 150 pays, ainsi que par d’autres associations, des prestataires de soins de santé, et des personnes avec un intérêt pour le diabète. Les associations membres de la FID organisent un grand nombre d’activités qui sont ciblées vers une variété de groupes, telles que : Emissions de radio et de télévision, Manifestations sportives, Tests de dépistage gratuits, Réunions d’information du public, Campagnes d’affichage (posters et dépliants), Ateliers et expositions sur le diabète, etc…

Le logo de la Journée Mondiale du Diabète

En 1996, un logo permanent a été dessiné pour créer une identité globale et puissante pour la Journée Mondiale du Diabète. Le logo combine l’équilibre et le travail d’équipe et est basé sur le symbole bien connu du Yin et du Yang. Un équilibre exact d’insuline, de médication, d’un régime alimentaire et d’activité physique est essentiel pour la gestion du diabète, tout comme la coopération entre les personnes atteintes de diabète, leurs amis et familles, les professionnels des soins de santé, et les autorités publiques.

Les thèmes retenus pour la journée du diabète

lire la suite https://www.journee-mondiale.com/42/journee-mondiale-du-diabete.htm#:~:text=Journ%C3%A9e%20mondiale%20du%20diab%C3%A8te%2C%20le%2014%20novembre

Campagne nationale de distribution gratuite des moustiquaires à imprégnation durable

Campagne nationale de distribution gratuite des moustiquaires à imprégnation durable

D’abord ? c’est quoi le moustiquaire ?

Une moustiquaire  c’est un tissu à mailles fines  conçu pour empêcher les moustiques et autres animaux indésirables de pénétrer dans les locaux ou les lieux de stockage. On l’adapte aux cadres des fenêtres et des portes que l’on veut laisser ouvertes, on les utilise aussi pour envelopper les lits ou pour protéger les bouches d’aération des garde-manger, placards, etc.

En Afrique en général et particulièrement au Togo, c’est l’un des premiers moyens de protection contre les piqûres des moustiques qui transmettent la malaria (paludisme)

Dans plusieurs pays, cet objet apparemment banal fait partie des stratégies nationales de lutte contre le paludisme qui fait des millions de victimes par an sur le continent.

C’est quoi un moustiquaire imprégné ?

Les moustiquaires imprégnés ce sont ces moustiquaires que l’on imbibe  d’un répulsif, d’un insecticide.

Les premiers exemplaires de moustiquaires imprégnées en insecticides datent de 1983. Lire cet article intéressant sur l’histoire des moustiquaires imprégnés

Le Togo organise du 22 octobre au 02 novembre 2020, une quatrième campagne nationale de distribution de moustiquaires à imprégnation durable (MID) à toute la population pour le maintien de la couverture universelle des campagnes antérieures. Pour cette campagne, 6.445.650 moustiquaires sont prévus pour 9.760.887 Togolais.

Selon le rapport mondial 2019 sur le paludisme, au Togo, l’incidence du paludisme a régressé de plus de 25% entre 2015 et 2018 et la mortalité a régressé de 8% sur la même période. La mortalité spécifique due au paludisme est passée de 0,3‰ en 2011 à 0,12‰ en 2018. La létalité, quant à elle, est passée de 3,1% en 2011 à 2,4% en 2018 chez les adultes et de 6,5% à 3,5% chez les enfants de moins de 5 ans sur la même période.*

En dépit de ces résultats et des efforts consentis par le gouvernement togolais et les partenaires, des défis restent à relever dont, entre autres, la réduction de la transmission de la maladie par le contrôle des vecteurs. Le quatrième plan stratégique 2017-2022 étendu à 2023 en cours de mise en œuvre a donc été élaboré à l’issue d’une analyse des problèmes prioritaires et regroupe les différentes orientations stratégiques en adéquation avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ce plan vise l’élimination du paludisme en assurant l’accès universel aux interventions de lutte contre le paludisme.
« C’est dans cette perspective que le Togo organise en 2020 une quatrième campagne nationale de distribution de Moustiquaires à imprégnation durable (MID) à toute la population pour le maintien de la couverture universelle des campagnes antérieures. Cette campagne, dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme au Togo permettra de distribuer les moustiquaires à tous les ménages du pays à raison d’une moustiquaire par couchette.

Pour ce faire, 6 445 650 moustiquaires ont été acquises par l’Etat Togolais et les partenaires notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’ONG internationale Against Malaria Foundation, AMF». A déclaré le professeur Moustafa MIJIYAWA, Ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de l’Accès Universel aux Soins

Fin de la maladie du sommeil au Togo

Fin de la maladie du sommeil au Togo

Le Togo a reçu la validation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour avoir éliminé la trypanosomiase humaine africaine ou « maladie du sommeil » comme problème de santé publique, devenant ainsi le premier pays d’Afrique à franchir cette étape.

La maladie du sommeil est causée par des parasites transmis par des mouches tsé-tsé infectées et n’est présente que dans 36 pays d’Afrique subsaharienne. Si elle n’est pas traitée, la maladie du sommeil est presque toujours mortelle. En 1995, environ 25 000 cas avaient été détectés, environ 300 000 cas étaient estimés être passés inaperçus et 60 millions de personnes étaient considérées comme étant à risque d’infection. En 2019, moins de 1000 cas ont été découverts. Le Togo n’a signalé aucun cas au cours des dix dernières années.

Cette réalisation du Togo intervient après plus de deux décennies d’engagement politique soutenu, de surveillance et de dépistage des cas. À partir de 2000, les responsables de la santé publique du pays ont mis en place des mesures de contrôle. En 2011, le pays a mis en place des sites de surveillance dans les hôpitaux des villes de Mango et de Tchamba, qui couvrent les principales zones à risque de la maladie. Depuis, les responsables de la santé publique ont maintenu une surveillance accrue de la maladie dans les zones endémiques et à risque.

Le Togo a introduit une première demande de certification de l’élimination de la maladie du sommeil en 2018 et une équipe d’experts de l’OMS a étudié les données, formulé des recommandations et sollicité une révision par le pays avant de donner son approbation.

« Cette validation fait du Togo le premier pays d’Afrique à avoir éliminé la trypanosomiase humaine africaine ou maladie du sommeil », a déclaré l’honorable Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. « Grâce aux efforts conjoints de tous les acteurs de la santé, la maladie a été éliminée au Togo. Les pays voisins ne sont pas dans la même phase et la surveillance doit donc se poursuivre pour éviter une résurgence de cette maladie. »

Une collaboration mondiale dirigée par l’OMS a soutenu ces efforts en facilitant le don de médicaments et de ressources par les entreprises pharmaceutiques, ce qui a permis de renforcer les capacités locales et d’assurer la disponibilité constante des outils nécessaires pour lutter contre la maladie.

Lire la suite sur OMS


C’est quoi la maladie du sommeil ?

La maladie du sommeil, aussi appelée trypanosomiase africaine, est due à la présence d’un parasite flagellé (Trypanosoma brucei), injecté dans l’organisme par la mouche tsé-tsé. Elle sévit exclusivement dans 25 pays d’Afrique subsaharienne où l’on trouve les mouches tsé-tsé. Elle peut affecter les humains et les animaux, notamment le bétail. Grâce à la lutte menée contre la maladie, le nombre de cas est en baisse depuis 2009. Actuellement, bien que 70 millions de personnes vivent en zones à risques, on ne compte qu’environ 1500 nouveaux cas par an. Toutefois, le relâchement de la surveillance s’accompagne régulièrement de remontées du nombre de cas, comme observé récemment en Guinée suite à l’épidémie d’Ebola.

Qu’est-ce que la vaccination?

Qu’est-ce que la vaccination?

Qu’est-ce que la vaccination?
Lorsqu’on est malade, le corps produit des anticorps pour réagir contre la maladie et nous permettre de la surmonter. Ces anticorps demeurent dans notre corps, même après que la maladie ait disparu, et nous protègent contre une récurrence de cette même maladie. C’est ce qu’on appelle l’immunité. Il n’est pas nécessaire d’être malade pour développer l’immunité; il suffit d’être vacciné.
Immunité grâce à la vaccination
La vaccination (ou l’immunisation) protège contre la maladie en introduisant dans l’organisme un vaccin qui déclenche la production d’anticorps, comme si l’on était exposé à la maladie naturellement. Le vaccin contient les mêmes antigènes ou parties d’antigènes que ceux qui causent la maladie, mais les antigènes des vaccins sont tués ou très affaiblis. Les vaccins fonctionnent en faisant croire à l’organisme qu’il est attaqué par une maladie.
La vaccination confère l’immunité sans la conséquence de tomber malade et sans le risque d’avoir des complications parfois mortelles. Des cellules à mémoire empêchent la réinfection lorsqu’elles rencontrent la maladie une nouvelle fois. Cependant, tous les vaccins n’immunisent pas toute la vie. Des maladies comme le tétanos exigent une dose de rappel tous les 10 ans pour préserver l’immunité des adultes.
Pas seulement pour les enfants
Peu importe l’âge, la vaccination offre la protection la plus durable et la plus efficace contre les maladies. Les maladies évitables par la vaccination peuvent être graves; dans certains cas, elles peuvent mener à de complications graves médicales qui peuvent entraîner l’hospitalisation. Cela cause de l’inquiétude quand il s’agit des nourrissons et des petits enfants, qui sont particulièrement plus vulnérables. Il est important de faire vacciner les enfants à temps. Cela assure que les enfants reçoivent la protection dont ils ont besoin contre les maladies, le plus tôt possible, afin de les aider à les combattre avant d’être exposés à celles-ci.
La vaccination est importante non seulement pour les enfants, mais pour les adultes aussi – en favorisant un vieillissement en santé. Les vaccins de l’enfance n’immunisent pas toute la vie contre certaines maladies, comme le tétanos et la diphtérie. Les adultes ont besoin d’injections de rappel pour maintenir leur immunité. Pour protéger contre des maladies courantes chez les adultes, comme le zona, la vaccination pourrait être recommandée aux adultes.
De plus, ceux qui n’ont pas reçu tous leurs vaccins durant l’enfance risquent d’être infectés par d’autres maladies évitables par la vaccination. Ils peuvent aussi infecter d’autres personnes. Par exemple, les adultes qui attrapent la rougeole, les oreillons ou la coqueluche peuvent infecter les bébés qui n’ont pas encore reçu tous leurs vaccins.
Depuis l’avènement des vaccins, nous avons réussi à maîtriser de nombreuses maladies graves. Lavaccination peut vous protéger contre les maladies suivantes :
la coqueluche
la diphtérie
Haemophilus influenzae type b
l’hépatite A
l’hépatite B
l’infection sanguine
l’influenza
la méningite
les oreillons
l’otite
la pneumonie
la polio
le rotavirus
la rubéole
le tétanos
la varicelle
le virus du papillome humain (VPH)