Sensibilisation aux droits des enfants et des femmes par le sport dans les communes de Wawa 2 et Amou 3

Dans le cadre du projet « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes d’Amou 3 et de Wawa 2 au Togo », ISCOME, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne au Togo, a organisé les 19 et 20 octobre deux journées de rencontres culturelles et sportives respectivement à Gbadi-N’kougna et  àTémédja.

L’objectif visé par cette activité était Ces journées  était de vulgariser les droits des enfants et des femmes, en mettant l’accent sur la loi N°2022-020  qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo. L’événement a rassemblé plus de 500 participants, parmi lesquels des autorités coutumières et administratives, des leaders communautaires, et surtout de nombreuses femmes et jeunes.

Ce cadre a permis d’aborder un sujet sensible et essentiel, en utilisant le sport comme levier de mobilisation et de sensibilisation. Ainsi les matchs de football surtout féminin ont été au cœur de l’événement, montrant la participation active des femmes qui, en jouant, démontraient leur engagement pour leurs droits et celui de leurs enfants. Le sport est ainsi devenu ici un langage universel, réunissant tous les âges et les genres autour d’un objectif commun : la défense des droits humains notamment ceux des enfants et femmes.

Ces rencontres sportives étaient donc accompagnées de discussions enrichissantes pour expliciter les principes du guide élaboré par ISCOME. Conçu de manière simple et accessible, et qui présente des mesures de protection des apprenants et encourage des actions concrètes pour défendre les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes.

À la fin de chaque match, des exemplaires de ce livret ont été distribués aux participants ainsi qu’aux institutions communautaires locales, permettant une diffusion plus large de ces notions dans les deux communes.L’initiative a été saluée par les participants, qui ont trouvé innovant et mobilisateur l’usage du sport pour véhiculer un message aussi important. Ces journées ont non seulement renforcé la cohésion sociale, mais ont aussi ouvert un espace de dialogue et de réflexion, ancré dans les valeurs locales et adapté aux réalités de chaque communauté. Grâce à cette approche dynamique et inclusive, l’activité a posé les bases d’une prise de conscience collective, essentielle pour le respect et la défense des droits fondamentaux des enfants et femmes dans les zones rurales de notre pays Togo.

AKETA Jules

ISCOME TOGO

 

ISCOME et ses partenaires organisent une soirée socioculturelle et sportive à Tsévié

Le 14 septembre 2024, le centre culturel NevaEme de Tsévié a accueilli une soirée socioculturelle intitulée « L’Amitié entre les Peuples », organisée par l’Association Initiative Santé Communautaire pour un Monde Épanoui (ISCOME) en partenariat avec l’Association Les Colibris et O’ Fitness.

Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 », un projet visant à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture.Cette soirée, marquant la fin des vacances scolaires, a rassemblé un grand nombre de jeunes, de femmes et d’hommes, unis pour célébrer la diversité culturelle et la solidarité. La diversité du public présent démontre l’importance de la culture et de ce type de rencontres dans une communauté.Le Togo regorge de talents dans de nombreux domaines. C’est ce que le public a pu découvrir au cours de cette soirée, mêlant divertissement et démonstrations de talents locaux, tels que :

Prestations de groupes de danse et de chant traditionnels, performances d’artistes et de chanteurs locaux, séances de jonglage et de freestyle avec le ballon.

Cette activité fait partie d’un vaste programme de l’Ambassade de France, à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC)
pour promouvoir la cohésion sociale à travers des activités sportives et culturelles.
Ce n’est pas un secret, ces la culture, le sport sont des excellemment moyens de tisser des liens, de souder des relations, bref de pacifier une communauté.
Rendez vous dans deux semaines pour éditer le même évènement dans la commune de Zio2.

 

Les jeunes et enfants de Wawa disposent désormais d’un cadre d’expression à travers le Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE)

Du 14 au 15 septembre 2024, un atelier de formation s’est tenu à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2, marquant la création du Conseil Consultatif Communal des Enfants (CCCE). Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la Voix des Femmes et Enfants Ruraux Marginalisés pour une Société Inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo ». Ce projet vise à offrir aux enfants un rôle actif dans les décisions communautaires les concernant, en leur donnant un espace d’expression structuré.

Les jeunes ont souvent des besoins spécifiques qui ne sont pas toujours bien identifiés par les adultes. Il est donc crucial de leur offrir un cadre où ils peuvent s’exprimer librement. L’atelier de deux jours a permis de travailler avec des enfants très motivés à participer au développement de leur communauté. La première journée a été marquée par des sessions interactives animées par un spécialiste, abordant les droits et devoirs des enfants, ainsi que la protection contre les abus et les mécanismes de signalement des violations. À travers des discussions, des jeux de rôle et des activités ludiques, les enfants ont assimilé ces notions fondamentales.

Le deuxième jour, en collaboration avec les autorités locales, notamment la commune, le CCCE a été officiellement créé. Six enfants (trois filles et trois garçons) ont été élus pour représenter leurs pairs. Ce conseil servira de plateforme où les enfants pourront exprimer leurs préoccupations, proposer des solutions aux défis locaux, et contribuer activement au développement de leur commune.

Pour les enfants de cette communauté rurale, c’est une initiative inédite. Ils ont exprimé le désir de bénéficier de davantage de formations pour renforcer leurs compétences et favoriser leur épanouissement. Ce n’est que le début d’un processus où ISCOME, avec ses partenaires, s’engage à promouvoir une meilleure inclusion des enfants dans la prise de décisions locales.

Prochain arrêt : la commune d’Amou 3, où un atelier similaire se tiendra la semaine prochaine pour prolonger cette dynamique.

Ce projet, soutenu par l’Ambassade d’Allemagne au Togo, témoigne de l’engagement continu en faveur de la protection et de la participation des enfants et des femmes dans les communes rurales, pour bâtir une société plus juste et équitable.

Jules M’BOUKE

 

 

Empowerment des femmes et enfants ruraux dans les communes Wawa 2 et Amou3 : ISCOME et l’Ambassade d’Allemagne s’engagent à travers un projet

L’association ISCOME Togo, avec le soutien de l’ambassade d’Allemagne au Togo, a  lancé le mercredi 24 juillet passé un ambitieux projet à Gbadi-N’kougna, dans la commune de Wawa 2 dans la préfecture de Wawa (BADOU). Intitulé « Renforcement de la voix des femmes et des enfants ruraux marginalisés pour une société inclusive dans les communes Amou 3 et Wawa 2 au Togo », ce projet vise à créer un environnement sûr et inclusif pour les femmes et les enfants de ces deux communes.

Le projet met en avant plusieurs actions clés pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants vulnérables. Il prévoit notamment la mise en place de dispositifs familiaux et communautaires pour assurer le respect de ces droits. Les bénéficiaires principaux sont les femmes et les enfants en situation difficile, les enfants handicapés, les femmes victimes de violences basées sur le genre, les jeunes mères et les femmes handicapées.

Un aspect central du projet est la promotion de l’égalité des genres. Des initiatives seront menées pour renforcer l’autonomisation des femmes, encourager l’éducation des filles, combattre les violences sexistes, et assurer une participation équitable des femmes dans tous les aspects de la vie communautaire.

Ce projet est d’une importance cruciale en raison des nombreuses violations des droits que subissent les femmes et les enfants dans les zones rurales. Les femmes sont souvent victimes de discriminations, de violences domestiques, et d’un accès limité à l’éducation et aux opportunités économiques. Les enfants ruraux quant à eux, font face à des conditions de travail dangereuses, à la malnutrition et à un accès restreint aux soins de santé et à l’éducation.

Pour remédier à ces défis, ISCOME Togo s’engage à lutter contre l’exclusion, la discrimination et les violences, afin de permettre aux femmes et aux enfants en milieu rural de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. Le projet inclut des sessions de formation et de sensibilisation sur les droits humains, la création de conseils consultatifs communaux des enfants (CCCE), et le soutien à des activités génératrices de revenus (AGR) pour les femmes. De plus, des livrets de poche sur les droits des enfants et des femmes seront distribués pour sensibiliser et informer.

ISCOME TOGO exprime sa gratitude envers les autorités communales de ces deux localités pour leur collaboration depuis le diagnostic et l’élaboration de ce projet.  Un note de remerciement également envers  l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au TOGO pour son soutien technique et financier dans ce projet.

La collaboration de tous est indispensable pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes et des enfants, et pour leur permettre de contribuer activement au développement de leur communauté.

 

Eric BANASSIMA

 

Eaux et Assainissement : ISCOME à l’œuvre à travers la réalisation d’un forage

Un forage d’eau revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons, principalement liées à l’accès à l’eau potable, à l’amélioration des conditions de vie et au développement durable…
Accès à l’eau potable : L’un des besoins essentiels de la vie est l’accès à une source d’eau potable. Les forages fournissent une source d’eau propre et sûre, réduisant ainsi les risques de maladies hydriques liées à la consommation d’eau contaminée.
Santé publique : L’eau potable provenant d’un forage contribue à améliorer la santé publique en réduisant les maladies liées à l’eau telles que la diarrhée, le choléra et d’autres infections hydriques qui ont un impact dévastateur sur les populations locales, en particulier les enfants.
Réduction de la charge de travail : Les femmes et les enfants, qui sont souvent responsables de la collecte d’eau dans peuvent économiser un temps précieux grâce à un forage situé à proximité. Cela peut libérer du temps pour d’autres activités, y compris l’éducation.
Sécurité alimentaire : L’eau provenant d’un forage est essentielle à l’agriculture et à l’élevage. Les villageois peuvent utiliser cette ressource pour irriguer les cultures, assurant ainsi une sécurité alimentaire accrue et des revenus plus stables.
Développement économique : L’eau issue d’un forage peut également favoriser le développement économique local en soutenant des activités telles que l’agriculture, l’élevage, la pêche, et en encourageant la création de petites entreprises liées à l’eau.
Éducation : L’accès à l’eau potable peut améliorer les conditions dans les écoles en fournissant de l’eau pour les élèves et les enseignants, ce qui contribue à créer un environnement éducatif plus sain et propice à l’apprentissage.
Réduction de la migration : L’accès à une source d’eau fiable peut contribuer à stabiliser les communautés, réduisant ainsi la nécessité pour les habitants de migrer à la recherche de ressources vitales.
Adaptation aux changements climatiques : Face aux défis posés par les changements climatiques, les forages peuvent contribuer à la résilience des communautés en fournissant un accès durable à l’eau, même pendant les périodes de sécheresse.
En résumé, un forage dans un village africain n’est pas seulement une source d’eau, mais il peut également être un catalyseur pour améliorer la santé, l’éducation, le développement économique et la qualité de vie globale des habitants. C’est un élément clé pour promouvoir la durabilité et renforcer la résilience des communautés.
Les membres d’ISCOME sont heureux de vous annoncer que les travaux de construction du forage de Bolou avancent sereinement.

Quelques images :

 

ISCOME distribue de kits scolaires aux enfants vulnérables : un pas vers l’égalité des chances

 

Dans de nombreux pays à travers le monde à l’instar du Togo, de nombreux enfants vulnérables sont confrontés à des obstacles majeurs pour accéder à l’éducation. Les contraintes économiques et sociales auxquelles ils font face les empêchent souvent de bénéficier d’une éducation de qualité. Cependant, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact significatif sur leur parcours éducatif, en leur offrant une chance de réussir malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés. C’est ce à quoi s’attelle ISCOME depuis 2020. En marge de la rentrée académique 2023-2024, l’action sociale de l’Association a touché près d’une centaine d’élèves dans des localités rurales des régions maritime (Mission Tové,Kovié) et des plateaux (Gobé-Vakpo).

Les enfants vulnérables, tels que les enfants issus de familles à faible revenu ou des zones rurales éloignées, sont souvent privés des ressources matérielles nécessaires pour aller à l’école. Les kits scolaires, qui comprennent des fournitures essentielles telles que des cahiers, des stylos, des crayons et des trousses, leur permettent de participer pleinement aux activités scolaires et de développer leurs compétences.

La distribution de kits scolaires offre aux enfants vulnérables une opportunité précieuse de briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion sociale. En leur fournissant les outils nécessaires pour apprendre, ils sont en mesure de suivre les cours, de réaliser leurs devoirs et de participer activement à la vie scolaire. Cela contribue à améliorer leurs résultats académiques et à renforcer leur estime de soi.

En outre, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables favorise l’égalité des chances en leur offrant les mêmes opportunités que leurs pairs plus favorisés. Les kits scolaires identiques pour tous les élèves, indépendamment de leur situation économique, éliminent la stigmatisation et les discriminations. Chaque enfant a ainsi la possibilité de s’épanouir et de développer son potentiel, indépendamment de son contexte social.

L’impact de la distribution de kits scolaires va au-delà de l’éducation elle-même. En recevant ces kits, les enfants vulnérables ressentent un sentiment de soutien et d’appartenance à la communauté. Cela renforce leur motivation à aller à l’école, à s’investir dans leurs études et à persévérer malgré les difficultés. Ils se sentent valorisés et encouragés à poursuivre leurs rêves et leurs aspirations.

De plus, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact positif sur leurs familles et leurs communautés. Les parents sont souvent confrontés à des difficultés financières et ne peuvent pas se permettre d’acheter les fournitures scolaires nécessaires à leurs enfants. En recevant ces kits, les parents ressentent un soulagement et sont encouragés à soutenir l’éducation de leurs enfants. Ils comprennent l’importance de l’éducation et s’impliquent davantage dans leur parcours scolaire.

Cependant, il est essentiel de souligner que la distribution de kits scolaires ne résout pas tous les problèmes liés à l’éducation des enfants vulnérables. C’est une mesure temporaire qui doit être accompagnée de politiques éducatives plus larges, telles que la construction d’écoles, la formation des enseignants et l’amélioration des programmes scolaires. Il est également crucial de promouvoir l’inclusion sociale et de lutter contre les inégalités structurelles qui entravent l’accès à l’éducation.

En conclusion, la distribution de kits scolaires aux enfants vulnérables a un impact profond sur leur parcours éducatif. En leur offrant les ressources matérielles nécessaires, elle leur permet de bénéficier d’une éducation de qualité et de briser le cycle de la pauvreté. Cependant, il est important de reconnaître que cela ne peut être considéré comme une solution à long terme. Des mesures plus larges et un engagement continu sont nécessaires pour garantir une éducation équitable pour tous les enfants, indépendamment de leur situation sociale.

Eric LAMAK BANASSIMA
Chargé de Projet

Enseignant dans une école privée à Lomé pendant 32 ans avec 35 000 F CFA comme salaire mensuel.

Au cours d’une visite ordinaire sur un domaine agricole de l’association ISCOME, nous avons été surpris de constater que, dans une brousse perdue au milieu de nulle part, il y avait une petite cabane. Il y a quelques elle n’existait pas. Curiosité aidant nous nous sommes dirigés vers la cabane pour faire la connaissance des maitres des lieux. Une fois sur place nous avons rencontré un monsieur assis sur un tabouret au milieu de la brousse accompagnée de ses deux fils (5 et 11 ans) en train d’arracher quelques touffes d’herbes.

Visiblement, ils venaient de s’installer à cet endroit, au beau milieu de la brousse, dans les champs. Le père essayait tant bien que mal de désherber une petite superficie pour avoir une cour.  Nous étions en Août 2022. Soit un mois avant la rentrée des classes.  

Très étonnés par cette situation, pas si anodine, c’est-à-dire rencontrer en pleine brousse, un homme âgé, marchant difficilement seul dans la brousse, avec deux enfants mais sans leur maman. Alors nous avons cherché à comprendre comment le monsieur et ses deux enfants se sont retrouvés à cet endroit où tout pouvait leur arriver sans que personne ne puisse  leur venir au secours.  C’est là que nous avons eu droit à un récit de vie très émouvant sur le parcours de ce monsieur et de ce qui l’a amené à se retrouver seul au beau milieu de la brousse.

En effet le monsieur s’appelle Koffi, il a aujourd’hui 62 ans. Il est titulaire d’un BEPC obtenu en 1982. Faute de moyens pour faire des études supérieures, il a quitté très tôt les bancs et a tenté sa vie en exerçant plusieurs boulots.Il a d’abord commencé par faire la cuisine. Il travaillait comme cuisiner quand un bon matin on lui fait savoir qu’il doit se chercher une place ailleurs. Il se retrouve par la force des choses à devoir apprendre la mécanique automobile (avec un CFA obtenue en 1986) et ensuite   magasinier. Mais là aussi les choses ne s’améliorent pas pour monsieur Koffi qui s’enfonce dans la misère. Finalement il choisit d’embrasser la carrière d’enseignant étant donné qu’il donnait des cours de répétition pour gagner quelques sous. Passionné également par la transmission des connaissances il choisi sans trop hésiter à embrasser la carrière enseignante lorsque l’occasion se présenta à lui

C’est ainsi qu’il entra en 1989 dans l’enseignement, notamment dans l’enseignement privé. A l’époque, le phénomène des écoles primaires venait de voir le jour dans notre pays, et on y rencontrait de plus en plus d’école privé à Lomé. Les premiers enseignants nourrissaient un grand espoir que leur situation allait s’améliorer avec le temps.  Alors c’est avec beaucoup d’espoir que monsieur Koffi commence donc à enseigner dans les écoles privées de Lomé avec un salaire mensuel de 15 000 FCFA.  Pour s’améliorer Monsieur se forme au métier de l’enseignement et obtient le CEAP (Certificat Elémentaire d’aptitude pédagogique) en 1995 puis le CAP (Certificat d’aptitude pédagogique) en 1999.

Avec ce dernier diplôme en poche, Monsieur Koffi rêve d’une amélioration de ses conditions de vie et espère vivre de son métier tant aimé.  Mais malheureusement ses différents employeurs d’école privée lui promettent  à chaque rentrée scolaire d’améliorer son traitement. Ce qui n’est jamais fait.  Malgré tout il gardait espoir qu’un jour les choses changeraient positivement et qu’un fondateur bienveillant    l’encouragerait avec un salaire conséquent en tenant compte de son diplôme du CAP et surtout de son dévouement pour transmettre le savoir. Sans oublier le  fait qu’il était à Lomé et qu’avec mois de 35 000 francs comme salaire pour  trente jours de boulot intense c’était impossible de vivre.

Malheureusement les choses n’ont jamais changé pour Monsieur Koffi Epuisé de servir les autres sans aucune forme de reconnaissance, il choisit en 2012 de fonder lui-même sa propre école.   Sans grandes ressources, il parvient à trouver un site à Agoe Nyive-Gnamassigan pour abriter le PARC DES PRINCES, le nom de son école.

Au début, il parvient à recruter des collègues enseignants et à convaincre plusieurs familles à choisir le PARC DES PRINCES pour leurs enfants.

Les premières expériences furent prometteuses et laissaient entrevoir un bel avenir pour le prometteur qu’il était.  Mais c’était sans compter sur l’impact de la concurrence, la concurrence déloyale il faut bien le préciser. A la quatrième année, trois écoles viennent s’installer dans le voisinage immédiat de son établissement avec des frais de scolarité largement inférieur au sien.  Conséquence immédiate, le PARC DES PRINCES perd les deux tiers de son effectif en une année.

Monsieur Koffi se retrouve avec des dettes ! Pour sauver sa tête, il est contraint de fermer l’établissement scolaire.Ne pouvant   rester sans rien faire, il choisit de retourner servir dans une école privée en tant que directeur mais avec 35 000 FcFCA.Il y exerça jusqu’en 2022.  Comme dans la majorité des cas avec les privées, durant les vacances, il n’y a pas de salaires. Et dans ces conditions difficiles de payer le loyer, de s’occuper des enfants et autres.Incapable de payer le loyer, Monsieur Koffi a été mis à la porte par son bailleur qui ne voulait point attendre la reprise des cours pour percevoir son loyer. Excédé par ses 33 ans de galère dans l’enseignement, las de devoir supporter les humiliations, fatigué par le sort que la vie lui a réservé jusqu’alors,  il a saisi une occasion qui s’offrait à lui, quitte à sacrifier l’avenir de ses enfants.

En effet, une bonne volonté ayant remarqué la misère dans laquelle il végétait avec ses enfants lui a proposé d’aller s’installer sur une portion de terre et de payer lorsqu’il aura les moyens. Le seul grand inconvénient est que c’est un milieu très reculé et qui n’est pas habité.  Pas d’eau et inutile de parler de l’électricité.

https://youtu.be/Ksj2qcw6R_0

Sans ressources, monsieur KOFFI a plié ses bagages en une nuit et a atterri avec ses deux enfants au milieu de nulle part. Ils étaient à leur septième jour lorsque l’équipe d’ISCOME a constaté leur présence non loin de son site  situé à une vingtaine de kilomètre de Tsévié. ISCOME a fait dans un premier temps ce qu’il fallait faire pour que les enfants reprennent les cours. Ensuite de commun accord avec Monsieur Koffi, nous avons proposé évoquer son cas par ce petit récit afin de toucher certaines personnes qui désirent faire parler leur cœur. Présentement, Monsieur KOFFI vit toujours en cet endroit.  Vraiment le lieu n’est pas propice pour lui par rapport à son âge et ses deux enfants. Ils sont trop isolés des autres villageois et si un malheur leur arrivait, ce serait très difficile de les sauver. Il faudrait aménager vraiment leur milieu pour éloigner les reptiles qui sont la première menace ensuite de l’eau et de petits panneaux solaires pour aider en attendant.

Monsieur KOFFI demande un soutien peu importe sa nature. Il pourrait prendre la forme d’un appui pour une activité en élevage de poule locales, un petit parrainage pour ses deux enfants afin de leur donner la chance de fréquenter, bref une aide à eux.

Faites parler votre sens de générosité par ce lien vous pouvez donner via tmoney ou flooz ou par carte bancaire.

Cliquer sur le lien pour aider

 

Les membres de l’association ISCOME jouent leur partition pour faire de l’éducation le socle du développement de notre pays

Conformément à l’Objectif de développement Durable (ODD 4) qui a pour but d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, l’association ISCOME dont les domaines d’intervention riment avec l’éducation a initié pour le compte de cette année scolaire 2022 -2023 une série d’actions sociales au profit de plusieurs apprenants vivant dans la nécessité. Nous sommes d’accord avec Nelson Mandela qui affirmait que   « L’éducation est l’arme la plus importante pour changer le monde » mais cette éducation a un coût parfois difficile à surmonter pour certaines communautés et familles à revenu faible.

Voilà pourquoi ISCOME a bien voulu amortir le choc de ces moments éprouvants (rentrée scolaire et cherté de la vie) en accompagnant directement des enfants devant la charge que constitue les fournitures scolaires.  L’accent a spécifiquement été mis sur les jeune filles dans la mesure où elles constituent des cibles vulnérables, le plus souvent négligés dans les communautés. L’ultime but est de renforcer leur atteinte de l’égalité des sexes par l’autonomisation (ODD 5). Mission Tové, Boloum ALOKPA ont été les  localités où des enfants ont bénéficié du soutien de l’association ISCOME.Il faut noter que ces actions ont été menée avec la collaboration des organisations de développement à la base à l’instar des CVD (Comités villageois de Développement), des CDQ (comité de développement de quartier) des groupements de femmes. Dans les trois localités, la distribution des fournitures scolaires a été couplée d’une causerie éducative sur les clés de l’excellence académique.

Les enfants ont été invité à travailler dur pour figurer parmi les meilleurs de leur école car dans les années à venir, une prime d’excellence sera octroyée à chaque enfant des établissements des localités cibles. Par ailleurs, au village Alokpa situé à l’ouest d’Alokoegbé, l’équipe d’ISCOME s’est entretenu avec les premiers leaders communautés du milieu notamment le Chef et ses notables, les responsables des groupements agricoles, les groupes de femmes, le corps des enseignants sur les défis et opportunités du village. Objectif travailler sur les forces et capacités endogènes pour améliorer la vie des habitants du milieux et surtout de donner des meilleures perspectives d’avenir à leurs enfants et jeunes. Nous remercions les partenaires et les bonnes volontés qui ont pu mettre les moyens à disposition sans lesquels rien ne saurait possible.

ISCOME renforce la lutte contre le Covid-19 dans trois préfectures de la région Maritime

Mise en œuvre par l’association ISCOME-Togo dans trois préfectures de la région Maritime, le projet «Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid» est dans sa dernière phase. Une ultime étape qui consiste pour l’essentiel à accroître la résilience des populations des localités ciblées dans la lutte contre le Covid-19. Deux grandes activités sont menées depuis quelques jours à cet effet et viennent ainsi clore cette initiative entamée depuis mai 2021 et soutenue par l’USAID (United States Agency for International Development)

Une de ces activités est l’accompagnement de 300 ménages vulnérables en masques réutilisables et en kits désinfectants. Action à travers laquelle ISCOME a doté les ménages de 4500 cache-nez et 900 kits désinfectants.

Ce geste vise à équiper davantage les ménages vulnérables et à aider les bénéficiaires à se protéger contre la maladie quand ils sortent de leur domicile.

«Nous savons tous que le port du masque reste une mesure obligatoire au Togo en ce temps de pandémie. Et ceux qui ne s’y conforment pas ont souvent quelques soucis avec les agents de la force anti-covid. Notre objectif est d’éviter ces conflits en dotant les ménages, notamment papas, mamans et enfants, de cache-nez pour ne pas qu’ils aient des problèmes quand ils sortent. Les masques en tissus ont été privilégiés car ils pourront être utilisés à long terme», explique Eric Lama Kokou Banassima, Chargé de projet à ISCOME-Togo (Initiative Santé communautaire pour un monde épanoui au Togo ).

La seconde activité de cette dernière phase du projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid » est le renforcement des écoles et marchés en dispositifs de lavage des mains.

Au total, 59 dispositifs sont distribués dans chaque préfecture, soit 21 dans la préfecture du Golfe, 19 dans le Zio et 19 dans le Yoto.

«Les écoles et les marchés, comme on le sait tous, sont des lieux de fort regroupement de foules. Il s’est agi aussi de les sensibiliser et le message est resté le même : respecter les mesures barrières notamment le lavage des mains. Ce geste, en plus de nous éviter le Covid-19, nous protège contre plusieurs maladies. D’où ma nécessité de continuer à le pratiquer afin que la lutte contre la pandémie ne puisse pas faiblir», souligne le chargé de projet de l’association ISCOME-Togo.

Outre les deux activités susmentionnées, le projet « Plateforme de lutte et de médiation entre population et force anti-covid » a été marqué par plusieurs autres actions menées par ISCOME-Togo dans les trois préfectures.

Parmi elles, l’organisation de 3 forums (1 par préfecture) dans le Zio, Golfe et Yoto. Ces rencontres ont réuni 50 personnes dans la préfecture de Yoto et 100 personnes dans les deux autres préfectures. Il s’agit notamment des jeunes, des femmes, des acteurs de la société civile, des élus locaux, des leaders politiques et religieux. Ensemble, ils ont librement échangé autour de sujets et thématiques de crispations liés au Covid-19.

Le projet a également permis de former des responsables de débits de boissons, leaders communautaires, conducteurs de taxi et de taxi-motos et responsables religieux sur les techniques de médiation et de persuasion. Ils ont été donc dotés connaissances pouvant leur permettre d’amener les populations et leurs clients à adopter des comportements responsables afin de participer à l’endiguement de la pandémie et prévenir les heurts avec les forces anti-covid.

Par ailleurs, des clubs de veille, composés de différents acteurs et groupes sociaux ayant participé aux formations, ont également été mis en place pour régulièrement interpeller les populations, dans une approche participative, dans l’application des mesures barrières.

Ces clubs, il faut le rappeler, veillent également à la consolidation de la cohésion sociale avec les citoyens et avec les forces anti-covid en mettant en pratique les enseignements tirés lors des différents ateliers (techniques de médiation de communication et persuasion, stratégies d’identification des fakes-news et les moyens d’éviter de les relayer et de les contrer).

Autre activité marquant du projet, la formation des journalistes, des administrateurs de groupes WhatsApp et des leaders communautaires influenceurs sur les fakes news en lien avec le Covid-19. Il s’est agi de renforcer leurs capacités afin de contribuer efficacement à la lutte contre les fake news, sachant que les fausses informations créent souvent la panique au sein des populations en l’occurrence en ces temps de Covid-19.

Aussi, des émissions radiophoniques ont été organisées et ont servi de couloir de sensibilisation de masse des populations sur l’adoption régulière et permanente des mesures barrières. Elles ont été animées conjointement par un professionnel de santé et un juriste spécialisé dans la médiation avec la participation, d’un membre de l’association.

L’ Association ISCOME en consultation médicale foraine en faveur des enfants dans commune d’Agoè-Nyivé 1

A l’association ISCOME (Initiative Santé Communautaire pour un Monde Epanoui), la santé est un droit pour tout humain, notamment pour les enfants. La situation de cette couche, souvent vulnérable, préoccupe cette organisation qui était en séance de consultation foraine le samedi 6 novembre à Agoè-Démakpoè (banlieue nord de Lomé). L’opération, complètement gratuite, a ciblé les élèves du complexe scolaire “Carrefour des Leaders” et visait à prévenir les problèmes de santé auxquels ils sont souvent confrontés au cours de leur parcours scolaire.

A en croire les responsables de l’association ISCOME, il s’agit, à travers cette séance de consultation foraine gratuite, de donner aux élèves la chance d’avoir une année scolaire réussie.

 « Nous sommes à un peu plus d’un mois après la rentrée scolaire 2021-2022. Et comme vous le savez, après les vacances et tout ce qu’elles impliquent, les enfants tombent parfois subitement malade dès qu’ils arrivent à l’école. C’est donc pour prévenir ces problèmes qui surviennent au cours de leur parcours scolaire et qui, parfois, constituent un frein à leur réussite, que nous avons initié cette activité. L’objectif visé à travers cette séance de consultation foraine est de faire en sorte que ses élèves soient en bonne santé tout le long de l’année scolaire, afin de pouvoir bien travailler et d’obtenir de bons résultats  », explique M. Eric TOI, Secrétaire général d’ISCOME.

« Nous aurions pu le faire dès la rentrée scolaire. Mais compte tenu des mesures restrictives prises par le gouvernement pour limiter la propagation de la maladie, nous avons été dans l’obligation de la repousser pour le faire aujourd’hui », ajoute M. TOI.

L’activité, il faut rappeler, rentre dans la droite ligne des objectifs d’ISCOME, qui a fait de la santé son cheval de bataille. Elle s’inscrit dans les activités de l’année 2021 de l’association et a consisté à sensibiliser plus d’une centaine d’élèves de l’établissement ciblé et leurs parents, sur l’ensemble des maladies qui peuvent causer des cas de décès ou de complication de l’état de santé d’un enfant à tout moment.

« La sensibilisation a porté sur les pathologies les plus courantes qu’on rencontre chez les enfants, notamment l’anémie. Nous avons essayé de leur faire comprendre comment l’anémie peut subvenir chez un enfant, comment détecter ses signes et comment lutter contre ce mal. Ce sont des choses simples que les parents doivent forcément maîtriser pour savoir si leurs enfants développent l’anémie ou pas et, éventuellement, les conduire dans un centre de santé. Ce sont des réflexes simples qui peuvent permettent d’éviter des complications ou la mort subite chez les enfants », fait savoir Steven ASMA, infirmier diplômé d’Etat, membre de l’association ISCOME.

La sensibilisation a été suivie de consultations qui ont permis à l’équipe médicale de l’association d’avoir une idée de l’état de santé de chaque élève et d’offrir des médicaments à ceux dont l’état le nécessite.

 « Nous avons constaté ces derniers temps qu’il y a beaucoup de cas de paludisme et d’anémie. Et quand on parle d’anémie, vous n’êtes pas sans savoir que les causes sont assez multiples et variées. Nous avons donc offert aux parents d’élèves des produits pour le traitement du paludisme, pour le déparasitage ou encore pour soulager les enfants en cas de fièvre. Nous leur avons également offert des antibiotiques au cas où nous constatons, lors de l’examen médical, des situations d’infection ou des signes d’infection associés », indique Steven ASMA. Après ces consultations, l’association promet de suivre les enfants dont l’état de santé s’est révélé un peu compliqué jusqu’à guérison totale. Et au cas où leur état venait à s’aggraver, ils seront envoyés vers des structures pour être traités plus efficacement.

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