Stan Ketor, nous parle aujourd’hui du planning familial (PF)

Stan Ketor, nous parle aujourd’hui du planning familial (PF)

Qu’est-ce que le planning familial ?

C’est l’ensemble des moyens mis à la disposition des individus et des couples pour leur permettre d’assurer une sexualité responsable, de façon à éviter les grossesses non désirées, d’espacer les naissances et de déterminer la taille souhaitée de leur famille.

Les composantes de la PF

Les activités de la PF sont basées sur :

  • L’ information, l’éducation et   la communication (IEC)
  • La contraception
  • La lutte contre l’infécondité / infertilité
  • Lutte contre les IST/VIH/SIDA

Les avantages d’une planification familiale

La PF contribue à la résolution des problèmes liés au développement.

  • Les avantage sanitaires (prévenir les complications dues à la grossesse et l’accouchement, prévenir les grossesses à risques, améliorer l’état nutritionnel de l’enfant)
  • Les avantages socio-économiques (meilleur préparation à la vie familiale, accès à l’éducation de tous les enfants, libération de la femme pour ses activités génératrices de revenus…)

Les méthodes disponibles

  • Méthodes naturelles : (méthode de la température basale du corps, de la glaire cervicale, allaitement maternel…)
  • Méthode barrière : (préservatifs)
  • Méthode hormonales : (les contraceptifs oraux, contraceptifs injectables, les implants)
  • La DIU (dispositif intra-utérine)
  • La vasectomie et la ligature des trompes

Au sein de l’Association ISCOME nous militons pour une vulgarisation de la planification familiale car nous sommes persuadés que c’est l’un des moyens de réduction de la pauvreté et des inégalités sur le continent.

Le taux de fécondité généralement élevé coïncide malheureusement avec l’indice de pauvreté le plus élevé.

Selon le site https://www.planetoscope.com/natalite/20-nombre-de-naissances-en-afrique.html#:~:text=Le%20taux%20de%20natalit%C3%A9%20africain,en%20Afrique%20subsaharienne%20et%20centrale.

L’Afrique est le continent qui connaît le plus fort taux de natalité avec le Niger qui sort du lot avec un taux de fécondité de 7,6 enfants par femme (8,2 dans la région de Zinder) en 2017. Dans certains pays le taux de fécondité baisse sous l’effet d’une politique globale de développement et de planning familial comme par exemple au Rwanda où le taux de fécondité est passé de 8,2 enfants par femme à 4 en 2015.


Nous pensons sérieusement que si nous ne réduisons pas le rythme des naissances sur le continent, l’Afrique connaitra un choc important au cours des    prochaines décennies.   Ceci parce qu’elle sera en face d’une population extrêmement jeune et nombreuse à qui elle aura de la peine à trouver de l’emploi qui est aujourd’hui l’un des éléments essentiels pour lutter contre la pauvreté.

 Au sein de l’association ISCOME la promotion des méthodes de planning familial se fait au quotidien.

Tout commence lors des consultations médicales ou des causeries de rue. C’est à ce niveau que nous analysons le niveau de connaissance de la population sur le planning familial. Ensuite nous donnons rendez-vous individuellement pour approfondir les discussions. Au cours de ces discussions nous leur mettons en confiance en leur présentant les avantages du planning familial surtout pour les femmes qui autrement deviennent maître de leur vie. Espacé des naissances c’est disposé de plus de temps pour mener des activités génératrices de revenu et qui parle d’activités génératrice de revenu par de lutte contre la pauvreté.  

Parallèlement à cette stratégie, au niveau d’Iscome nous envisageons organiser des sensibilisations communautaires pour présenter au plus grand nombre les avantages du planning familial.  

KETOR Koffi Mawulawoe Stan,
Infirmier Diplômé d’Etat

Couvre-feu sanitaire au Togo pendant les périodes de fête de fin d’année

Couvre-feu sanitaire au Togo pendant les périodes de fête de fin d’année

Il y aura, sur toute l’étendue du territoire togolais, un couvre-feu à compter du Dimanche 20 décembre 2020 au 3 janvier 2021, de 22h à 5h GMT. En particulier, les 24, 25, 31 décembre 2020, et le 1er janvier 2021, la restriction ira de 23h à 5h GMT

L’option d’un couvre-feu était une recommandation d’un Conseil scientifique, dans la gestion du virus, c’est désormais une mesure officielle. L’information a été communiquée par la Coordination nationale de gestion de la riposte au Covid-19 (CNGR), dans sa toute dernière conférence de presse hebdomadaire ( ce 18 décembre 2020).

La mesure est assortie d’une interdiction de consommer dans les bars, sur la période concernée.

Pour ce qui est des cultes religieux, seules les églises déjà autorisées à ouvrir pourront officier, selon la Coordination ( seulement les dimanches pour les chrétiens, et les vendredis pour les musulmans).

A ce jour, le Togo compte 3330 cas cumulés de Covid-19. On décompte un (…)

Le fléau des faux médicaments au Togo

Le fléau des faux médicaments au Togo

L’organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé (OPALS) publie les résultats d’une étude sur le trafic des faux médicaments, étude diligentée entre 2017 et 2019 dans le Yoto en collaboration avec l’ordre national des pharmaciens du Togo et le ministère de la santé afin de déterminer l’impact de l’utilisation des faux médicaments.

Ces résultats vont amener les autorités locales, les acteurs de la santé et de la pharmacie à admettre que c’est un fléau qui menace la santé publique et contre lequel ils doivent unir leurs forces.

Les faux médicaments présentent une grave menace pour la santé publique dans les pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne dont le Togo. Ils représentent 30% des médicaments en circulation et les conséquences sanitaires de ce trafic sont difficiles à mesurer.

Le coordinateur médical et scientifique de l’OPALS au Togo, Dr Abdoul Gbadamassi, a rappelé que sur plus de 400 échantillons de produits suspects récoltés dans les ménages, 90% montrent l’absence ou le surdosage du principe actif et ces échantillons sont essentiellement prescrits pour lutter contre les excès de paludisme (antipaludéens, antipyrétiques, antidouleurs et antiinflammatoires) et leur trafic constitue un double crime (crime contre la santé et crime contre la société).  lire la suite sur le Tempstg

Qu’est-ce que la vaccination?

Qu’est-ce que la vaccination?

Qu’est-ce que la vaccination?
Lorsqu’on est malade, le corps produit des anticorps pour réagir contre la maladie et nous permettre de la surmonter. Ces anticorps demeurent dans notre corps, même après que la maladie ait disparu, et nous protègent contre une récurrence de cette même maladie. C’est ce qu’on appelle l’immunité. Il n’est pas nécessaire d’être malade pour développer l’immunité; il suffit d’être vacciné.
Immunité grâce à la vaccination
La vaccination (ou l’immunisation) protège contre la maladie en introduisant dans l’organisme un vaccin qui déclenche la production d’anticorps, comme si l’on était exposé à la maladie naturellement. Le vaccin contient les mêmes antigènes ou parties d’antigènes que ceux qui causent la maladie, mais les antigènes des vaccins sont tués ou très affaiblis. Les vaccins fonctionnent en faisant croire à l’organisme qu’il est attaqué par une maladie.
La vaccination confère l’immunité sans la conséquence de tomber malade et sans le risque d’avoir des complications parfois mortelles. Des cellules à mémoire empêchent la réinfection lorsqu’elles rencontrent la maladie une nouvelle fois. Cependant, tous les vaccins n’immunisent pas toute la vie. Des maladies comme le tétanos exigent une dose de rappel tous les 10 ans pour préserver l’immunité des adultes.
Pas seulement pour les enfants
Peu importe l’âge, la vaccination offre la protection la plus durable et la plus efficace contre les maladies. Les maladies évitables par la vaccination peuvent être graves; dans certains cas, elles peuvent mener à de complications graves médicales qui peuvent entraîner l’hospitalisation. Cela cause de l’inquiétude quand il s’agit des nourrissons et des petits enfants, qui sont particulièrement plus vulnérables. Il est important de faire vacciner les enfants à temps. Cela assure que les enfants reçoivent la protection dont ils ont besoin contre les maladies, le plus tôt possible, afin de les aider à les combattre avant d’être exposés à celles-ci.
La vaccination est importante non seulement pour les enfants, mais pour les adultes aussi – en favorisant un vieillissement en santé. Les vaccins de l’enfance n’immunisent pas toute la vie contre certaines maladies, comme le tétanos et la diphtérie. Les adultes ont besoin d’injections de rappel pour maintenir leur immunité. Pour protéger contre des maladies courantes chez les adultes, comme le zona, la vaccination pourrait être recommandée aux adultes.
De plus, ceux qui n’ont pas reçu tous leurs vaccins durant l’enfance risquent d’être infectés par d’autres maladies évitables par la vaccination. Ils peuvent aussi infecter d’autres personnes. Par exemple, les adultes qui attrapent la rougeole, les oreillons ou la coqueluche peuvent infecter les bébés qui n’ont pas encore reçu tous leurs vaccins.
Depuis l’avènement des vaccins, nous avons réussi à maîtriser de nombreuses maladies graves. Lavaccination peut vous protéger contre les maladies suivantes :
la coqueluche
la diphtérie
Haemophilus influenzae type b
l’hépatite A
l’hépatite B
l’infection sanguine
l’influenza
la méningite
les oreillons
l’otite
la pneumonie
la polio
le rotavirus
la rubéole
le tétanos
la varicelle
le virus du papillome humain (VPH)