Soirée socioculturelle et sportive à Kovié : Un moment pour renforcer les liens sociaux

Après la rencontre du 14 septembre à Tsévié (Commune Zio 1), c’était le tour de la Commune de Kovié (Zio 2) de vibrer, le 26 septembre, au rythme d’une soirée socioculturelle et sportive. Organisée par l’Association ISCOME en partenariat avec les organisations comme  Les Colibris et O’ Fitness, cette soirée s’inscrivait dans le cadre du projet «Alliance Sportive Communautaire pour le Renforcement des Liens Sociaux et la Coexistence Pacifique dans les communes de Zio 1 et Zio 2 ». Cet événement, destiné à renforcer les liens sociaux à travers le sport et la culture, a rassemblé une foule nombreuse et enthousiaste.

Les participants, issus de tous les horizons, ont pu assister à un spectacle riche et varié, fait de chants traditionnels, de moments d’humour et de prestations de danse et divers. Ces instants festifs ont mis en lumière les talents locaux, tout en offrant à la population de Kovié un espace de détente et de partage. Les jeunes, les femmes et les hommes présents ont démontré à quel point ce type de rencontres favorise la cohésion sociale en permettant à chacun de célébrer la diversité culturelle.

Plusieurs jeunes du public ont exprimé leur souhait de voir ces événements se répéter, car ils leur offrent une opportunité unique de se libérer du stress quotidien et de s’exprimer à travers des activités artistiques et sportives. Comme l’a souligné un jeune participant : « Ces moments nous permettent de nous défouler et de nous sentir plus connectés à notre communauté. »

Cette soirée s’inscrit dans un programme plus large, soutenu par l’Ambassade de France à travers le Fonds Équipe France – organisations de la société civile (FEF-OSC), qui reconnaît le rôle clé de la culture et du sport dans la promotion de la paix sociale et de la solidarité. L’expérience de Kovié et de Tsévié  prouve que de telles initiatives sont non seulement essentielles pour encourager les talents locaux, mais aussi pour renforcer les liens entre les habitants.

Un merci spécial à tous les partenaires qui ont contribué au succès de cet événement, notamment la mairie de Kovié, la Chefferie de Kovié, le Comité Villageois de Développement (CVD), le président des jeunes, et tous ceux qui se sont mobilisés pour la réussite de cette rencontre.
des apports si possible avant publication

Eric BANASSIMA

Chargé de programme ISCOME

 

Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

Les défis et solutions à la paix et à la cohésion sociale dans nos communautés

L’Histoire du Togo aussi belle qu’elle soit, a été marquée par moult crises sociopolitiques, qui n’ont pas été sans conséquences sociopolitiques et économiques. En dépit des multiples actions qui ont été mises en place jusqu’ici aussi bien par les pouvoirs publics que par les organisations de la société civile afin de préserver la paix, le vivre ensemble et prévenir d’éventuelles crises, plusieurs sont encore les défis à la paix et à la cohésion sociale qui s’érigent, imposant l’implémentation de nouveaux paradigmes.

Dans nos communautés en effet, les ménages font actuellement face à la hausse des prix de carburant et de première nécessité, une situation qui impacte sur le climat familial et la paix dans les foyers. Les initiatives palliatives du gouvernement quand bien même salutaires n’ont pas pour le moment grand effet.

Dans nos écoles, les incessants bras de fer entre le ministère de l’éducation et les enseignants avec les conséquences multiformes qui s’en sont suivies sont une menace pour la paix et le vivre ensemble.

Toujours dans nos communautés, nombreux sont les jeunes, motivés aujourd’hui par le gain facile pour certains et le manque d’emploi pour d’autres qui s’adonnent à des pratiques créant des distorsions diverses au sein des populations. C’est le cas des anarques, vols et scandales de toutes sortes.

Plus encore, la menace liée à l’extrémisme violent est devenue très préoccupante. Non seulement, elle attise la peur, détériore la solidarité et le vivre ensemble qui sont des socles de la paix et er de la cohésion sociale mais elle pourrait se nourrir de certaines conditions socio-économiques cités plus haut et que vivent les communautés, notamment la pauvreté et le chômage surtout au niveau des jeunes. Dans la même logique, les désinformations sur phénomène peuvent augmenter le sentiment de marginalisation de certaines couches sociales et ethnies à fort dominance musulmane étiquetées comme ayant des aspirations terroristes.

Face à tout ce qui précède, il s’avère nécessaire d’initier des actions qui pourront converger d’une part vers une meilleure compréhension des différents défis et d’autre part à l’accroissement des résiliences des populations locales afin qu’elles deviennent des acteurs clés de prévention des conflits et de promotion de la paix et de la cohésion sociale. Ceci peut être possible au travers de fora d’échanges, de discussion, de plaidoyers promouvant l’interaction et le dialogue entre les jeunes, les communautés et les décideurs.

Il y a des actions qui peuvent s’opérer à petite échelle dans les écoles, les quartiers les communes et les régions comme mener des actions citoyennes qui vont permettre aux jeunes de participer à la vie active de leurs communautés, inspirer les pairs à s’engager, développer des compétences et des capacités leur permettant de s’insérer facilement dans le monde professionnel mais aussi de développer un réseau grâce aux personnes rencontrés.

Voici ma petite contribution au débat que l’on pourrait mener sur la paix, la cohésion sociale face aux menaces sécuritaires dans nos communautés

Je suis Eric LAMAK BANASSIMA

Chargé de Projet à ISCOME